Le Rassemblement National

Du coup d’État militaire de 1958 à Alger jusqu’à ce jour, l’histoire de l’extrême droite est intimement liée à celle de la Ve République. Soutien indéfectible des pouvoirs dans la lutte contre le prolétariat, elle est aussi un parfait alibi pour faire voter des lois toujours plus anti-ouvrières, anti-démocratiques, anti-immigrés, anti-jeunes. Alors, existe-t-il un danger fasciste en France ? Le Rassemblement National (RN) est-il un parti fasciste ? Face à ceux qui l’affirment, quelques éléments chronologiques...

Le Rassemblement National

L’extrême droite : un ferment de la Ve République

La Ve République, issue du coup d'État militaire de 1958, regroupe entre autres les colonialistes d’Algérie dont de Gaulle était le fidèle allié. Son but premier est de constituer un État fort pour ne plus avoir à faire de concessions à la classe ouvrière comme les conquêtes de 1936, 1945 et des années suivantes (Sécurité sociale, congés payés, services publics, droit à la santé, école publique et laïque, SMIG…) Tout ce petit monde n’a qu’un objectif : redresser le capitalisme, « redonner à la France sa place dans le monde » après les défaites qu’elle a subies pendant les guerres de libération nationale. Pour ce faire, il est nécessaire de rompre avec les formes parlementaires des IIIe et IVe Républiques. L’État doit se réorganiser autour d’un nouveau régime aux caractéristiques éminemment bonapartistes : la Ve République. Le Président est élu au suffrage universel direct (pour la première fois) ; « au-dessus des partis », il est le chef des armées, il a en charge la politique étrangère, il peut dissoudre l’Assemblée nationale. Le législatif passe sous la coupe de l’exécutif.

Le coup d'État est soutenu par une base « petite bourgeoise » radicalisée, avec notamment une partie des « Français d’Algérie » ou « pieds-noirs ». Toutefois le capitalisme français que représente de Gaulle va pousser aux négociations avec le FLN (Front de Libération Nationale) et négocier l’indépendance. Il y a alors rupture entre de Gaulle et les généraux putschistes. S'ensuivra la guerre civile et la naissance de l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète).

Lors des élections de 1965, Tixier-Vignancour représentant l’OAS, se désistera pour Mitterrand. Le Pen est alors son directeur de campagne et organise la manifestation du 13 mai 1958 soutenant le coup d'État d’Alger. L’OAS et les généraux putschistes battus, l’amnistie de ces factieux sera prononcée en juillet 1968, année où de Gaulle rejoindra, à Baden-Baden, le 29 mai, le général tortionnaire Massu pour faire face à la grève générale. À cette occasion, Tixier se « rallie » à de Gaulle. Cette extrême-droite est donc à la base de la fondation de la Ve République. En marge du pouvoir mais active, bien qu’électoralement inexistante, l’extrême-droite va s’employer aux basses œuvres que lui assignent la bourgeoisie et son régime.

La naissance du Front National

Les 10 et 11 juin 1972, lors du deuxième congrès d’Ordre Nouveau (organisation née de la fusion d’anciens militants d’Occident et du syndicat étudiant GUDGroupe Union Droit), la décision finale est prise de créer une structure politique plus large en vue de devenir une force électorale. C’est la naissance du Front National. Les fondateurs proposent à la présidence du parti, Jean-Marie Le Pen. Rien de plus naturel que de porter à sa tête l’ancien tortionnaire en Algérie, l’ancien député poujadiste et le bras droit de Tixier-Vignancour, baron de l’extrême-droite de l’époque. Le 5 octobre 1972 se déroule le congrès constitutif du Front National. L’organisation rassemble une brochette de fascistes patentés faite d’anciens collaborateurs (Victor Barthélémy), d’anciens de la division Charlemagne (Pierre Bousquet), d’anciens d’Ordre Nouveau (Pierre Duprat) ou encore d’anciens de la Waffen-SS (Léon Gaultier). Déjà à cette époque l’immigration est une des thèses fortes du congrès.

Lors des élections législatives de 1973, le Front National fait 1,32 %, Le Pen recueillant 5,22 % dans le 15e arrondissement de Paris.

Les années 70 à 90 : pleins pouvoirs à Le Pen et luttes intestines

La constellation de groupuscules composant le Front National entraîne de façon systématique des combats internes pour acquérir le pouvoir, si petit soit-il. En 1973, on assiste à la première scission lors de la dissolution d’Ordre Nouveau, après des affrontements lors de la tenue d’un meeting contre l’immigration à la Mutualité (21 juin 1973). Le silence de la direction du FN entraîne le départ d’Alain Robert et en octobre celui du GUD.

Aux législatives de mars 1978, le FN fait 0,33 % avec une campagne centrée sur l’immigration.

Il faut attendre les législatives de 1986 pour que le FN fasse sa première percée électorale en recueillant 2,7 millions de voix soit 9,5 % des suffrages. A la faveur de la proportionnelle mise en place par François Mitterrand, le FN envoie 35 élus à l’Assemblée Nationale. Après deux mandats exercés entre 1956-1958 et 1958-1962, Jean-Marie Le Pen revient après 24 ans à l’Assemblée nationale. Ce sera la première cohabitation de la Ve République, Jacques Chirac sera nommé Premier ministre le 20 mars 1986.

En novembre 1986, Roger Palmière quitte le FN pour fonder le Mouvement Travail Patrie.

Pendant toute cette période tumultueuse, Le Pen père règne en maître absolu. Anticommuniste, raciste, antisémite, admirateur des régimes totalitaires, Le Pen déclare en 1987 que : « Je ne dis pas que les chambres à gaz n'ont pas existé. Je n'ai pas pu moi-même en voir. Je n'ai pas étudié spécialement la question. Mais je crois que c'est un point de détail de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale ». Ce que d’aucuns appelleront un dérapage vaudra à Le Pen deux condamnations en 1991 et 2018. En 1988, il réitère avec sa déclaration, à propos du ministre de la Fonction publique, Michel Durafour, « Durafour crématoire ».

Jusqu’en 1998, quelques départs et arrivées émaillent la vie du FN. Il faut attendre décembre 1998 pour assister au premier gros clash à la tête direction du FN. Bruno Mégret entre en conflit avec Jean-Marie Le Pen. Mégret veut faire dépasser au FN son rôle contestataire pour le transformer en un parti de gouvernement. La « délepénisation » du parti avant l’heure. Mégret sera exclu le 23 décembre et entraînera la création du MNR (Mouvement National Républicain) en février 1999.

21 avril 2002 : « Votez escroc, pas facho ! »

La présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 est rendue possible par l’effondrement politique et électoral du gouvernement de « gauche plurielle » (PS-PCF-Les Verts), dirigé par Lionel Jospin, mais également de la droite et du RPR. Le nombre de candidats, 16 au total, est un record. Mais plus important, l’abstention est massive, historique, à près de 28,5 %. Ce sera le premier épisode de la « grève du vote », notamment de l’électorat ouvrier. Pendant que le PS et Lionel Jospin perdent 2,5 millions de voix par rapport au premier tour de 1995, que le PCF et Robert Hue perdent 1,6 million de voix, que le RPR et Jacques Chirac perdent 680 000 voix, Le Pen et le FN voient leur base électorale se maintenir (progressant de 230 000 voix par rapport à 1995). En 1995, le bloc d’extrême droite (Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers, Jacques Cheminade) avait recueilli 6,1 millions de voix. En 2002, ce même bloc (Jean-Marie Le Pen, Bruno Mégret) recueille 5,5 millions de voix. Ainsi, il est donc politiquement et arithmétiquement mensonger de parler de « danger fasciste ». Pourtant, l’argument frelaté sera au centre de la campagne géante de manipulation et de culpabilisation, orchestrée par le PS, le PCF, les Verts, le MDC, la LCR, les directions syndicales bureaucratiques, pour appeler à voter Chirac au second tour. Il n’y aura que LO pour refuser d’appeler à voter Chirac, défendant jusqu’au bout l’indépendance de la classe ouvrière (sur la base de ce constat politique, La Commune et LO prirent contact en 2002). Candidat de la bourgeoisie et des « républicains sincères », Jacques Chirac sera plébiscité, réélu avec 82,21 % des voix (plus fort que Louis-Napoléon Bonaparte en 1848 !), recueillant 25,5 millions de votes, contre 5,6 millions au premier tour (soit moins de 20 % des suffrages, le plus mauvais score d’un Président sortant au 1er tour). En définitive, ce sera « escroc » et « facho ». Chirac nomme au poste de ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, un autre « démocrate sincère ».

La suite, nous la connaissons : la grève de mai-juin 2003 contre la réforme Fillon de liquidation des retraites, le NON au référendum sur le TCE (Traité Constitutionnel Européen) le 29 avril 2005, la révolte des banlieues d’octobre-novembre 2015 après les morts de Zyied et Bouna à Clichy-sous-Bois, le mouvement victorieux contre le CPE (Contrat Première Embauche) de Dominique de Villepin en 2006… L’abstention ne favorise en rien l’extrême droite, elle est un facteur d’accélération et d’approfondissement de la lutte des classes, de la crise du régime, de la crise des partis politiques institutionnels, de la crise économique et sociale. Aujourd’hui encore !

Le Rassemblement National : outil de dédiabolisation

C’est pendant la campagne présidentielle de 2002 que se met en place la cellule « idées images » dirigée Marine Le Pen et Jean-François Touzi, et qui se donne comme but de redorer, « dédiaboliser », l’image de Le Pen. Entreprise désespérée face aux diatribes du despote. En 2005, le journal Rivarol, torchon fasciste, retranscrit un entretien de Le Pen affirmant que l’occupation allemande n’avait pas été « si inhumaine que cela ». Les divagations du père commencent à poser problème à une large partie de la direction du FN. Son entretien dans Rivarol va sceller l’avenir du père : sa fille prend ses distances, Jacques Bompart le critique ouvertement ; Gollnisch et Lang refusent l’exclusion de Bompart mais aussi de prendre la direction de la campagne présidentielle. Résultat de cette guerre intérieure, Le Pen ne fait « que » 10,54 % à la présidentielle de 2007 et 5 % aux législatives, ce qui correspond au premier recul électoral du parti. Le Pen serait-il le pire ennemi du FN ? Sa fille et sa garde rapprochée en ont décidé ainsi.

Loin du 6 février 1934 et de la « révolution nationale », Marine Le Pen rêve d’une conquête du pouvoir par les urnes. La « délepénisation » du parti est donc nécessaire et implique des ruptures politiques et programmatiques profondes. C’est ce que fera Marine Le Pen en abandonnant toute référence aux mesures historiques de « sortie de l’Union Européenne » et d’ « abandon de l’euro » au profit d’un « changement par l’intérieur » de l’UE. Elle déclarera : « on peut améliorer la vie quotidienne des Français sans quitter l’Europe ni l’euro ».

Jean-Marie Le Pen est exclu en 2015. Pendant la campagne présidentielle de 2017, le terrain « souverainiste » sera abandonné à François Asselineau (UPR) et sera, quelques mois plus tard, la cause du départ de Florian Philippot (Les Patriotes). Le 9 février 2018, la cour d’appel du tribunal de Versailles confirme l’exclusion de Jean-Marie Le Pen. Le FN devient le RN (Rassemblement National) le 1er juin 2018.

Le Rassemblement National est-il un parti « fasciste » ?

Si l’ADN historique et politique du RN est fondamentalement réactionnaire, il est faux, ou prématuré, de caractériser le RN comme un parti fasciste ou un recours politique pour le capital. Pour les marxistes, la définition du fascisme est limpide. C’est le recours par le capital à un mouvement de masse, incluant la mobilisation politique de la petite bourgeoisie contre le prolétariat, pour détruire la classe ouvrière, ses organisations, ses acquis. Ce serait contre-productif dans la lutte que la classe ouvrière doit mener contre le capitalisme, et son fidèle valet réactionnaire, de faire croire que le RN serait aujourd'hui un recours. Disposant d’une base électorale, le RN n’a aujourd’hui rien d’un parti de masse : entre 20 000 et 30 000 adhérents, peu d’élus nationaux et locaux, pas d’interventions syndicales, pas de démonstration de masse, etc. Cela reste un « parti contestataire » dont la base sociale se recrute essentiellement dans la petite-bourgeoisie déclassée, le lumpenprolétariat, dans les milieux réactionnaires, catholiques, royalistes.

Les affaires politiques et financières (« tuer le père », la lutte interne avec sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, les affaires des assistants parlementaires européens, des financements de campagnes, des assistants au conseil régional du Nord-Pas-de-Calais…) alimentent désormais l’actualité tandis que depuis 2017 les défaites électorales et politiques se succèdent (élections européennes, municipales, régionales.)

Le Rassemblement National est un parti intégré à la Ve République !

Tout à tour repoussoir et lièvre des gouvernements pour justifier toutes les lois anti-ouvrières, anti-démocratiques, anti-immigrés, anti-jeunes, le FN-RN est essentiel à la bourgeoisie. Et aux partis de droite comme de gauche : Mitterrand, lors de ces deux septennats, au nom du danger fasciste et de la politique du « front républicain », cède à toutes les exigences des capitalistes. De fait, Jean-Marie Le Pen était parfait pour incarner ce repoussoir en adepte des petites phrases racistes, antisémites et islamophobes ; c’était une diabolisation utile pour les pouvoirs de droite « institutionnelle » et de gauche « républicaine ». Aujourd’hui, Marine Le Pen, en rompant avec son père, en « dédiabolisant » son parti, prouve clairement la compatibilité, la loyauté, la fidélité de son parti envers le régime de la Ve République, ses institutions et envers l’Union Européenne.

De l’échec de la récupération du mouvement en Gilets Jaunes jusqu’à la gifle abstentionniste de juin 2021, tout montre que le RN n’est en rien considéré par les masses comme un recours politique. Au contraire, les masses l’assimilent au fameux « système » qu’il dénonçait pour, en réalité, mieux le servir. Le RN est aux yeux des masses un des responsables (presque comme les autres) des maux et difficultés dont elles souffrent. C’est par la lutte des classes, donc par la lutte contre Macron et sa politique, que l’on combat l’extrême droite. Et rien d’autre !

Août-septembre 2021

Modifié le mardi 14 décembre 2021
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