Chavisme, gauchisme et sectarisme

gauchisme et sectarisme | VenezuelaNous ne sommes pas et ne devons pas être le parti des illusions mais en revanche nous sommes et devons toujours être le parti de l'espoir des masses. Aussi, pour comprendre le " phénomène Chavez ", nous devons, non commencer par des caractérisations aussi péremptoires que définitives, mais comprendre comment les masses vénézuéliennes et en particulier la population la plus opprimée ont fondé leurs espoirs dans ce personnage haut en couleurs. A moins, bien sûr, de considérer que ces masses sont arriérées et aveuglées, force est de constater qu'elles ont établi au fil des 14 dernières années, un rapport politique avec un contenu particulier avec Chavez et le chavisme. Rapport entre des masses atomisées et un " lider maximo " ou rapport entre des masses laborieuses en action et un anti-impérialiste dans le cadre d'un processus révolutionnaire ? Et dans ce dernier cas, quelle attitude pour les révolutionnaires, au Venezuela ?On mettra tout de suite de côté avec mépris les appréciations des épigones crypto-staliniens qui voient en Chavez un phare, pourquoi pas, tant qu'on y est, le " grand timonier " et autres balivernes ? entre autres exemples, Jean Ortiz, universitaire, épigone du Front de gauche dans le 64 : " Hugo Chavez, un phare s'est éteint " ( !!!) Le journal du Pays basque, 7 mars 2013 ;
_ En revanche, il y a, l'autre versant, dans les rangs de ceux qui se réclament de la révolution, consistant à, au lendemain de la mort de Chavez, à jeter par précaution oratoire un rapide salut à sa mémoire, et encore, plus ou moins long d'ailleurs, plus ou moins hypocrite, puis à centrer les attaques contre Chavez et le chavisme. Les uns et les autres prennent bien soin de déclarer qu'ils sont aux côtés des masses vénézuéliennes contre l'impérialisme, tout de même, mais pour mieux développer leur antichavisme, leur antichavez dans la foulée.
_ Disons-le tout de suite, la contribution de la camarade Monica (NPA 33) ne correspond pas à cette caractérisation. Il y a dans son texte nombre d'aspects que nous partageons. Mais le point de départ de son appréciation fait néanmoins le lit de ce qu'on appellera les gauchistes-sectaires invétérés.
_ En effet, elle écrit dès le début de son texte :
_ " Longtemps perçu, y compris dans nos rangs, comme un leader populaire incontestable, presque socialiste, Hugo Chavez apparaît avant tout comme un anti-impérialiste qui s'est attiré la haine des réactionnaires de tout poil à travers la planète. La ferveur populaire qui entoure sa mort en est un témoignage. Et nous ne pouvons bien-sûr qu'en être solidaires. Mais force est aussi de constater que c'était un dictateur nationaliste et populiste, fervent catholique (ennemi par exemple du droit à l'avortement), allié et ami des pires dictateurs de la planète, tel Ahmadinejad, qu'il appelait son " frère ", Kadhafi ou encore Bachar el-Assad... "
_ Nous partageons les premières lignes. Mais ensuite, la camarade écrit : "  Mais force est aussi de constater que c'était un dictateur nationaliste et populiste, fervent catholique (ennemi par exemple du droit à l'avortement), (...) "
_ Et donc de reprendre sans précaution aucune les affirmations qui circulent dans les médias et qu'il est de bon ton de reprendre en Europe.

Chavez dictateur ?

Ah bon ? Les libertés démocratiques fondamentales sont garanties, la liberté de la presse, y compris celle de l'opposition qui s'en donne à coeur-joie contre Chavez s'exerce, les grèves ont régulièrement lieu dans tout le pays (le droit de grève est-il interdit ?) le droit de réunion existe bel et bien, les syndicats libres fédérés dans l'UNT ont surgi dans le processus de la révolution ( un million d'adhérents), formés dans la foulée de la liquidation des vieux syndicats bureaucratiques aux ordres de la bourgeoisie pro-impérialiste et, trait particulier, une aile gauche existe au sein du parti chaviste, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) avec nos camarades de Marea socialista, notre organisation soeur, dont les dirigeants participent en tant qu'observateurs aux réunions plénières de la IVe internationale !
_ On rêverait de telles dictatures un peu partout dans le monde, à commencer par la France où la Constitution bonapartiste de la Ve République est une des plus réactionnaires d'Europe et d'ailleurs et où le gouvernement Hollande s'apprête à légiférer par ordonnances, piétinant une fois de plus (à la suite de Mitterrand, Chirac, Sarkozy, pour ne citer que les derniers) le Parlement croupion. Il est un peu désolant d'avoir à rappeler que Chavez est venu systématiquement au pouvoir par les urnes, élu et réélu haut la main, alors que la Ve République française est issue d'un coup d'Etat en 1958 ! Bien entendu, tout n'est pas rose, loin de là, et les libertés fondamentales sont un combat, mais le régime en tant que tel n'est pas une dictature, à moins d'être de mauvaise foi.
_ Pour résumer, considérer que Chavez était un dictateur revient à souscrire à une idée reçue des media pro-impérialistes. Rappelons d'ailleurs que sa Constitution prévoyait même un referendum permettant la révocation du président et ce referendum a eu lieu en 2004. Qui dit mieux, ceux qui en France se sont assis allègrement sur le vote majoritaire pour le Non à la Constitution européenne ?

Chavez nationaliste ?

La belle affaire ! Il y a là semble-t-il une confusion théorique, du moins plus simplement de la méconnaissance.
_ Nationaliste ? C'est vrai, mais nationaliste dans une nation opprimée par l'impérialisme et non pas comme un chauvin à la française. Le nationalisme petit-bourgeois de Chavez est un nationalisme progressiste, comme l'était, par exemple le nationalisme catalan que Trotsky, qu'on nous pardonne de citer nos aînés, appréciait ainsi :
_ "Dans la phase actuelle, étant donné les combinaisons présentes de forces de classes, le nationalisme catalan est un facteur révolutionnaire progressiste. Le nationalisme espagnol est un facteur impérialiste réactionnaire. Le communiste espagnol qui ne comprend pas cette distinction, qui affecte de l'ignorer, qui ne la met pas en valeur au premier plan, qui s'efforce au contraire d'en atténuer l'importance, risque de devenir un agent inconscient de la bourgeoisie espagnole et d'être à tout jamais perdu pour la cause de la révolution prolétarienne. Où est le danger des illusions nationales petites bourgeoises? En ceci qu'elles peuvent diviser le prolétariat d'Espagne en secteurs nationaux. Le danger est très sérieux. Les communistes espagnols peuvent le combattre avec succès, mais d'une seule manière: en dénonçant implacablement les violences commises par la bourgeoisie de la nation suzeraine et en gagnant ainsi la confiance du prolétariat des nationalités opprimées. Toute autre politique reviendrait à soutenir le nationalisme réactionnaire de la bourgeoisie impérialiste qui est maîtresse du pays, contre le nationalisme révolutionnaire-démocratique de la petite bourgeoisie d'une nation opprimée. "
_ On pourrait continuer longtemps ainsi : nationalisme basque contre nationalisme réactionnaire de la monarchie post-franquiste, nationalisme irlandais contre l'impérialisme britannique etc. Un autre exemple : " Je prendrai l'exemple le plus simple et le plus évident. Il règne aujourd'hui au Brésil un régime semi-fasciste qu'aucun révolutionnaire ne peut considérer sans haine. Supposons cependant que, demain, l'Angleterre entre dans un conflit militaire avec le Brésil. Je vous le demande : de quel côté sera la classe ouvrière ? Je répondrai pour ma part que, dans ce cas, je serai du côté du Brésil " fasciste " contre l'Angleterre " démocratique ". Pourquoi ? Parce que, dans le conflit qui les opposerait, ce n'est pas de démocratie ou de fascisme qu'il s'agirait. Si l'Angleterre gagnait, elle installerait à Rio de Janeiro un autre fasciste, et enchaînerait doublement le Brésil. Si au contraire le Brésil l'emportait, cela pourrait donner un élan considérable à la conscience démocratique et nationale de ce pays et conduire au renversement de la dictature de Vargas [2]. La défaite de l'Angleterre porterait en même temps un coup à l'impérialisme britannique et donnerait un élan au mouvement révolutionnaire du prolétariat anglais. Réellement, il faut n'avoir rien dans la tête pour réduire les antagonismes mondiaux et les conflits militaires à la lutte entre fascisme et démocratie. Il faut apprendre à distinguer sous tous leurs masques les exploiteurs, les esclavagistes et les voleurs !  "
_ Léon Trotsky (Le Brésil semi-fasciste et l'impérialisme britannique)
_ Et que dire de la position des révolutionnaires, à commencer par nos camarades argentins (une fois n'est pas coutume à l'unanimité, toutes tendances confondues) qui se rangèrent, dans la guerre des Malouines, aux côtés de la dictature de Galtieri contre l'impérialisme britannique !
Il y a donc nationalisme et nationalisme. Il ne suffit pas de dire, vite fait, qu'on est du côté des masses vénézuéliennes contre l'impérialisme. Si tel est le cas, alors il faut dire clairement : du côté de Chavez, le nationaliste, contre l'ennemi anti-impérialiste US. Oui ou non ?

Chavez "  fervent catholique " ?

Oui, et alors ? Hélas, mille fois hélas, Chavez n'est pas un matérialiste athée. Et, quelle horreur, il n'est pas le seul. Héloïsa Helena, dirigeante du PSOL Brésilien ne l'est pas non plus et ses positions contre l'avortement sont connues. Si nous remontons plus loin dans un passé très proche, nous avons soutenu Lech Walesa, fondateur de Solidarnosc et le père Popielusco qui disait la messe aux travailleurs des chantiers navals de Gdansk contre les staliniens " athées " ( le Père Jerzy Popielusco sera enlevé le 19 octobre 1984 par les sbires du " laïque " et sanguinaire Jaruzelski , torturé à mort puis jeté dans un réservoir d'eau de la Vistule). Leur reprocher leur fervent catholicisme au moment où ils combattaient la bureaucratie stalinienne, aux côtés des travailleurs eût été impensable à l'époque. C'était d'ailleurs le refrain du PCF qui ne manquait pas une occasion de dire que l'Eglise catholique manipulait les ouvriers. Et Walesa aussi était anti-avortement et encore aujourd'hui, la Pologne est un des pays les plus rétrogrades en matière d'avortement. Est-ce pour autant qu'il fallait être neutres entre Walesa et Jaruzelski ? Que dire de Lula, aux débuts du PT brésilien quand il y jouait un rôle positif mais qui est lui aussi anti-avortement ? Et que dire du " fervent " musulman qu'était Malcolm X, enterré la tête tournée vers l'est, vers la Mecque, et qui avait choisi l'islam, car rompre avec le christianisme, la religion de l'esclavagiste blanc était un acte de libération ? Et n'a-t-il pas déclaré : ‘'Si je meurs en ayant apporté la plus petite lumière, la plus petite parcelle de vérité, si je meurs en ayant pu contribuer à détruire le cancer raciste qui ronge la chair américaine, alors, tout le mérite en revient à Allah. Ne m'imputez que les erreurs.'

Pour notre part, nous préférons le Chavez qui fait le signe de croix à la tribune de l'ONU et qui joint ses mains pour dire "  hier, à la même place, il y a avait le diable  " pour évoquer Bush, à tous ces athées ou prétendus tels qui accourent à l'intronisation papale et qui, en France, s'apprêtent à faire une loi antimusulmans de plus et qui continuent à démanteler la loi de 1905 et donnent milliards sur milliards aux écoles privées.

Quand le CCR renvoie dos à dos la droite vénézuélienne et le chavisme

Toutes les remarques qui précèdent sont encore plus valables s'agissant du très, très à gauche CCR, appendice français dans le NPA du PTS argentin, à ceci près, qu'en plus, le combat .frontal contre le chavisme est leur spécialité depuis 14 années, y compris sur place avec l'autre de leur appendice, la Liga de Trabajadores Socialistas ( LTS)
_ Ainsi, la LTS dit bien plus clairement au Venezuela ce que nos camarades du PTS-CCR prennent soin de n'en pas trop faire publicité ici.
_ Elle a proclamé, au moment des dernières élections où la droite vénézuélienne et son candidat Capriles, aidée à coups de millions de dollars par l'impérialisme US menait une offensive féroce contre Chavez, son mot d'ordre électoral  (en présentant un candidat Chirino contre Chavez) :

Notre vote critique en faveur de Orlando Chirino : Ni les vieilles recettes néolibérales, ni la fausse " révolution " de Chavez "
_ (Ligue des Travailleurs socialistes, groupe vénézuélien du PTS , jeudi 6 septembre 2012)

Autrement dit, le CCR-PTS renvoie dos-à-dos d'un côté la droite ultra pro-impérialiste qui a annoncé qu'elle démantèlerait tous les acquis des masses et de l'autre Chavez et son gouvernement !
C'est d'autant plus commode que de toute manière, pour le CCR-PTS, il s'agit depuis le début d'une fausse " révolution ", donc sans doute de faux acquis.
_ Pas très étonnant qu' Orlando Chirino, candidat commun PTS et Partido Socialismo y Libertad (PSL, parti lié à l'UIT-CI auquel Orlando Chirino est affilié) ait dans ces conditions réalisé le score mirobolant de ..0, 02 % ! Même les lambertistes auraient pu faire mieux s'ils y avaient envoyé Schivardi !
_ Alors, bien entendu, il a fallu trouver des boucs émissaires. Et le PTS-LTS de tirer à boulets rouges contre...Chirino, accusé d'avoir fait une campagne " inconséquente " Il ne fait pas bon passer des accords avec ces camarades, avis aux amateurs. Pour être complets sur cette question, il faut aussi rappeler que le PTS avait appelé au " vote critique " pour Chirino, lequel avait donc été soutenu comme la corde soutient le pendu ; Il s'en souviendra, ce camarade, de la loyauté du PTS. Bien entendu, nous tenons à disposition de qui le voudra les documents à l'appui de nos dires.

Quelques vérités bonnes à dire

Dans les écrits du CCR-PTS, on trouve quelques phrases sur le fait que Chavez, redistribuant une partie de la rente pétrolière, " avait permis de réduire, du moins en partie, la pauvreté. " Mais, dans cette volonté de taire le vrai bilan de Chavez, bien peu de chiffres, quasiment aucun même ; Alors, il faut rappeler, tout de même que les chiffres officiels des organismes internationaux, peu suspects de chavisme, OCDE, ONU, OMS, indiquent :
_ 1.600 entreprises ont été nationalisées, elles réalisent 30% du PIB du pays.
_ Les progrès en matière d'éducation, d'alphabétisation, de santé et le recul de la pauvreté sont impressionnants depuis 1999 :
_ Le taux d'analphabétisme a chuté à 4,9%.
_ Les jeunes accèdent à l'enseignement supérieur (83%).
_ La mortalité infantile a chuté à 13,95% et l'espérance de vie progresse.
_ Près de la moitié de la population vivait sous le seuil de pauvreté, moins d'un quart aujourd'hui.
_ La pauvreté extrême a été divisée par deux.
l'accès à la santé est devenu gratuite. l'opération de la cataracte est gratuite
_ Un système de protection sociale a été créé, l'éducation est gratuite.
Un salaire minimum a été instauré et les retraites généralisées. l'écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres s'est réduit. Des magasins aux prix " aidés ", subventionnés, permettent à la population pauvre des bidonvilles d'accéder à la nourriture. Certes non, ça n'est pas le socialisme, et de loin, et la corruption gangrène la société ainsi que la violence. l'inflation s'envole. Et, quelles que soient les avancées, nous savons tous que dorénavant, le processus révolutionnaire pose de multiples problèmes car il doit être resitué dans le cadre plus général de l'irruption des masses de tout le continent latino-américain, car le socialisme dans un seul pays est, nous le savons, une utopie réactionnaire. Mais on est loin, très loin de la description qu'en font nos camarades du CCR-PTS, qui voient passer le train de la révolution bolivarienne en faisant la moue.
_ A ce sujet, encore une petite citation de circonstance  du même Trotsky :
_ " Dans la lutte contre l'impérialisme étranger au Mexique, la direction de la LCI (groupe Galicia), au lieu de mettre l'accent de son agitation sur la lutte contre les bandits nord-américains et britanniques, l'a centrée contre le régime nationaliste bourgeois de Cardenas, en l'attaquant d'une manière tendancieuse, sectaire et, étant donné les circonstances, objectivement réactionnaire ". ("Documents of the Fourth International": Pathfinder Press, 1973, p .283)
_ Comme dit l'autre, le problème des sectaires, c'est qu'ils ne connaissent que deux couleurs, le blanc et le noir. Avec cette vision étriquée, il leur est difficile, sinon impossible de comprendre le mouvement réel des masses. Pas plus au Venezuela, en Argentine ou ici.

A propos du rassemblement sous la statue de Simon Bolivar, à Paris

Entièrement d'accord avec Gael qui indique que : "... mais nous réaffirmons notre opposition à l'impérialisme qui exulte et espère pointer le bout du nez... ne me semble pas être une divergence sérieuse et surtout pas un alignement sur le régime Chaviste. " On a en effet sans doute des divergences avec le camarade Krivine, certainement pas celle-là ! Et les camarades qui se sont offusqués de la présence du NPA aux côtés d'officiers vénézuéliens feraient mieux de garder leur indignation pour aller manifester devant l'ambassade des USA au premier bruit de bottes, même par Colombie interposée, contre l'intégrité du Venezuela ;

Nos camarades de Marea Socialista dans le PSUV

l'interrogation de Jean-François Cabral " être dedans ou dehors " relève quant à elle d'une discussion sérieuse, d'un débat authentique car nul ne prétend à la vérité révélée, sauf les catholiques " fervents " et les sectaires. Il nous semble nécessaire de mener ce débat, sans à-aprioris de part et d'autre. Nous pensons que ce que font nos camarades au sein du PSUV relève, toutes proportions gardées et en prenant soin d'éviter toute analogie historique abusive, de la tactique prônée par Trotsky aux trotskystes français d'entrée dans la SFIO, dans le cadre de l'irruption révolutionnaire de 1936. Et à la condition de garder son drapeau déployé. C'est très exactement ce que font nos camarades ; et de ce point de vue, il convient de leur rendre hommage pour le travail déployé. Les succès obtenus, les immenses succès ne serait-ce que sur le plan des positions syndicales dans l'UNT confirment la validité de cette tactique. Et, insistons, nos camarades mènent ce combat sans complaisance aucune envers qui que ce soit, à commencer par la bureaucratie chaviste à la quelle ils sont quotidiennement confrontés. Mais, dans le même temps, ils sont en prise avec la lutte de classes directe et ses problèmes. Ceci dit, prenons-le temps d'en débattre car, encore une fois, nous n'avons pas la prétention de penser que la messe est dite...


Vive la classe ouvrière du Venezuela
_ Vive la Révolution bolivarienne !



Nb : je n'évoque pas la position de la " Tendance Claire " car, au mot près, ce sont les mêmes sornettes vachement, vachement gauches, concurrence oblige, que le CCR-PTS.
Modifié le mardi 02 avril 2013
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Nous reproduisons des extraits du texte publié sur le site apporea.org par nos camarades vénézuéliens de Marea Socialista.

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Nous reproduisons ici un article paru dans le numéro 663 de la revue Alternativa Socialista, sur les derniers développements au Venezuela.



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