Un génocide planifié et conscient
PalestineCe que l'Etat sioniste a commis à Gaza, au cours de l'opération Plomb durci relève incontestablement du crime contre l'Humanité. Cette attitude criminelle, au prétexte de chercher des lanceurs de roquettes au milieu d'un million et demi de personnes vivant sur 370 Km2, restera un des pires crimes, aux allures de génocide, du XXI°siècle commençant. Un crime déguisé sous le couvert de "sécurité" de l'Etat d'Israël, cela va de soi. Retour non exhaustif sur une ignominie et ses complices.l'ex-chef d'Etat-major israélien, Moshé Ayalon, avait en 2002 résumé la " philosophie " de l'Etat hébreu : " On doit faire comprendre aux Palestiniens qu'ils sont un peuple vaincu ". Autrement dit, enfoncer dans la tête de chacun, à coups d'obus et de balles, sans parler de bombes interdites par la Convention de Genève qu'il n'y a aucun espoir de voir un jour une Palestine démocratique où les réfugiés retrouveraient leur terre, et que même les bouts de territoires où vivent dans le surpeuplement les victimes de la " naqba " - la défaite - de 1948 sont susceptibles d'être colonisés.Complicités
Si Israël, en pleine campagne électorale, a pu déchaîner sa puissance de feu pendant 23 jours, il le doit à la complicité et au regard bienveillant des gouvernants occidentaux, de Bush à Sarkozy en passant par Gordon Brown, ainsi que l'Union Européenne par la voix de Mme Bettina Ferrera Waldner qui a accepté que tout projet d'aide humanitaire soit soumis au bon vouloir de Tel Aviv. Olmert a remercié, le 18 janvier, les dirigeants européens, dont Sarkozy, pour " leur soutien extraordinaire à l'Etat d'Israël et pour leur préoccupation pour sa sécurité ". Les liens bilatéraux Union européenne-Israël continuent. Quant au président américain, il prolonge l'aide non remboursable, annuelle et rituelle de 4 milliards de dollars à Tel Aviv, soit plus que toute l'aide aux pays du Sud l'ex premier ministre travailliste, Ehud Barak, a reconnu publiquement que l'opération " Plomb durci " était planifiée et préparée depuis six mois. Rappelons aussi que la trêve de six mois était le fruit d'une promesse d'Israël de lever le blocus de la bande de Gaza, levée qui n'a jamais eu lieu, et fut remplacée par un embargo total.
Contradictions
Les conséquences de ces crimes en série ne sont pas forcément celles qu'Israël souhaitait. Dans le monde Arabe, et au-delà, Turcs et Iraniens, musulmans en général, le Hamas rejoint le Hezbollah dans l'estime portée à ceux qui luttent vraiment contre les opérations de l'état sioniste et remettent en question son existence, à l'inverse du Fatah, dont le leader, Mahmoud Abbas, apparaît comme une simple marionnette, faire à valoir d'Israël, et son chien de garde, la police de l'Autorité Palestienienne qu'il dirige se charge de réprimer le Hamas en Cisjordanie, en lieu et place de l'armée sioniste partout omniprésente. l'Autorité Palestinienne est aujourd'hui marginalisée et le Fatah subit le contrecoup des positions de son leader. Du fond de sa prison, un dirigeant du Fatah qui apparaît de plus en plus comme une alternative à Habas, susceptible de redorer le blason de son organisation, Marwah Barghouti, condamné à la prison à vie, réclame " unité et résistance face au sionisme ". Abbas a dû se résoudre à appeler à un gouvernement d'union nationale, mettant un mouchoir sur la guerre qui l'a opposé au Hamas et qui a bouté hors de Gaza les forces de sécurité inféodées à la branche molle des représentants politiques palestiniens. Partout dans le monde, l'attitude d'Israël offre sur un plateau la sympathie à la fraction la plus radicale de la résistance palestinienne. La doctrine sioniste Dahyia, (nom d'un quartier de Beyrouth Sud détruit en 2006 par les bombes sionistes, sous prétexte que s'y trouvaient les bureaux du Hezbollah), consistant à répondre " oeil pour oeil " à chaque attaque légitime de la résistance palestinienne fragilise les collaborateurs arabes d'Israël et renforcent le Hezbollah et le Hamas. Ceux qui à terme, rêvent d'une destruction totale des Palestiniens (ce qui s'appelle un génocide) s'en félicitent peut-être, mais en paieront forcément le prix fort, le peuple Palestinien n'a pas plié depuis 61 ans et il ne pliera pas.
Et ce malgré le chèque en blanc donné au sionisme (et pas qu'en blanc) par les USA et l'Union Européenne, France incluse. Israël est l'Etat le plus raciste, le plus colonialiste de la planète. Le sort du peuple Palestinien est inséparable de celui de la révolution mondiale.
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