Répression, maître-mot de la macronie.
La cinquième république est agonisante. Macron et sa clique vont utiliser le dernier outil en leur possession pour sauver ce qui peut l’être : la répression. Les forces de police, dignes héritières de Vichy et du 17 octobre 1961, ont le champ libre pour exécuter les exigences du pouvoir.
Les violences policières sont répétées. Il serait trop long de toutes les énumérer, d’Adama Traoré aux tirs dans le 18° arrondissement qui tuent Rayana 22 ans. Darmanin et ses chiens de garde du syndicat d’ultra droite Alliance sont là pour justifier ces assassinats au nom d’un nouveau concept : la légitime défense. Si ces flingueurs estiment qu’ils courent un « danger », l’utilisation des armes devient légitime. Nombre de nos concitoyens en ont fait les frais sans qu’aucune sanction ne vienne y répondre. Et si toutefois la justice venait à condamner, les défenseurs de la loi crient au scandale et vont jusqu’à descendre dans la rue, soutenus singulièrement par le PCF et le PS.
La violence est également la réponse aux revendications des salariés, comme ont pu en témoigner les gilets jaunes ou les travailleurs en grève. Depuis Marcelin, la matraque était l’outil le plus usité. Aujourd’hui c’est le LDB qui répond à la colère de celles et ceux qui osent réclamer leur part aux capitalistes et au patronat. Les gilets jaunes en ont fait les frais : la police a blessé et mutilé nombre de manifestants, allant jusqu’à tuer une femme à Marseille. Les salariés ou les privés d’emploi, la jeunesse, les exclus sont la hantise de ce gouvernement, au point que le ministère de l’intérieur a passé commande à la société SOFRAME de 90 véhicules blindés entièrement dédiés au maintien de l’ordre, qui n’est autre que l’ordre bourgeois ; celui qui licencie, exclut et fait des profits sur le dos de celles et ceux qu’il exploite.
La surveillance de la population s’organise. Macron promet de doubler le nombre de policiers dans la rue et de multiplier le nombre de caméras dans le paysage urbain. Les salariés sont les premiers à être surveillés. Dernièrement, les salariés de la BNF étaient en grève, soutenus par les usagers. Pendant l’assemblée générale des grévistes, les renseignements généraux se sont invités et ont filmé pendant toute la durée de la réunion. Autre exemple, la semaine dernière, une lycéenne ose interpeller Jupiter sur la présence au gouvernement de Darmanin et Abad, impliqués dans des affaires de viol ; cela lui a valu d’être interrogée par les gendarmes dans son lycée. Devinez d’où cela vient. L’Etat policier se met en place. C’est à nous de nous y opposer dans nos luttes.
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