« Défendons les retraites » ... En acceptant les contre-réformes ?
Chronique hebdo du 20 juillet à propos de l'appel "unitaire" signé par le NPA sur les retraitesLe NPA a signé l'appel " défendons nos retraites ". Disons-le sans protocole : c'est une erreur politique. Nous souscrivons donc à 100% à l'explication de vote des membres du CE qui ont voté contre la signature de cet appel " unitaire " par le NPA . Appel " unitaire " ? Mais de quelle unité est-il question ? Avec qui et pour quoi faire ?Reprenons donc, point par point" Lors de la Conférence sociale du 20 juin, François Hollande a annoncé que, dans le cadre de la prochaine réforme des retraites, l'allongement de la durée de cotisation sera " la mesure la plus juste " face à " cette chance formidable qu'est l'allongement de l'espérance de la vie ". Cette voie n'est pas acceptable "
Ainsi débute l'appel signé par des sommités que nous connaissons bien : Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, Gérard Filoche, pour ne citer que ces signataires.
D'emblée, le principe d'une nouvelle réforme n'est pas contesté : " dans le cadre de la prochaine réforme " est-il écrit ! Seule la voie choisie est jugée non-acceptable. Pas question d'accepter, disent les signataires, " un trimestre de plus ". l'Appel se situe donc " dans le cadre de la
réforme ". Soyons clairs : il ne s'agit pas d'un appel contre toute réforme des retraites.
" Les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010 ont déjà réduit les droits à pensions de plus de 30 %, en aggravant les inégalités déjà fortes entre les pensions des femmes et celles des hommes. Elles doivent donc être remises en cause. "
Ces réformes doivent être " remises en cause ". La formule est délibérément équivoque. Une remise en cause peut signifier beaucoup de choses. Cela peut vouloir dire qu'elles peuvent être réexaminées, complétées, revues et corrigées, renégociées. Mais, rien de plus.
Sans faire de procès d'intention à quiconque, force nous est de noter qu'un seul aspect de ces réformes est retenu dans l'appel : la baisse des pensions qui en est la conséquence. Pas un mot sur l'augmentation de la durée de cotisation de 37,5 à 40 puis à 41,5 ans. Pas un mot sur la première réforme des régimes spéciaux. Que les choses soient dites clairement : les signataires se refusent à exiger l'abrogation des réformes de Balladur à Sarkozy-Fillon de 1993, 2003, 2007 et 2010
" Rien n'est à eux "
" l'augmentation de l'espérance de vie ne date pas d'aujourd'hui. Par le passé, elle s'est accompagnée d'une diminution du temps passé au travail et d'une amélioration du niveau de vie, grâce à un partage de la richesse produite. C'est à nouveau la voie à suivre. ".
Ce n'est pas grâce à un partage des richesses que, " par le passé ", le niveau de vie s'est amélioré et le temps de travail a été réduit. Seule une conception bureaucratique de l'histoire peut enfanter de pareilles affirmations. La réduction du temps de travail et l'amélioration du niveau de vie sont le résultat de conquêtes sociales arrachées de haute lutte, ainsi que nous l'avons appris dans les bons cours de formation syndicale de départ et les bonnes formations des partis révolutionnaires. Le prétendu " partage des richesses " n'a jamais existé. Il est une invention théorique des réformistes.
Force nous est de rappeler ici que :
Toutes les richesses sont créées par les travailleurs. Les patrons ne créent aucune richesse. Ils extorquent la plus-value, c'est-à-dire les profits, aux salariés qu'ils exploitent.
Ainsi, les salariés ne sont pas payés en échange et à la valeur équivalente du travail qu'ils fournissent, mais au prix de leur force de travail.
Leur salaire correspond, non pas, au travail effectué, mais aux frais d'entretien de leur force de travail.
Au cours de l'exercice de leur force de travail, ils produisent une quantité de travail bien supérieure à leur salaire. Cette quantité de travail correspond au temps de travail socialement nécessaire à la production des richesses, c'est à dire des marchandises. Une partie de ce temps de travail est payée sous forme de salaire, une autre est approprié par le capitaliste sous forme de plus-value. Le salaire correspond uniquement au temps de travail socialement nécessaire pour reconstituer la force de travail des salariés (se loger, se nourrir, se détendre, se soigner, etc).
La répartition de la richesse créée n'est pas le fruit d'un " partage ", mais, de l'exploitation des salariés par les capitalistes, la différence entre le travail payé et le travail impayé. (plus-value) Nous ne faisons ici que rappeler des évidences énoncées et démontrées par Marx, Engels, Lénine, Trotsky etc.
La théorie du " partage des richesses " est totalement étrangère au mouvement ouvrier, y compris à ses courants réformistes, du moins à leurs débuts. Cette théorie a été introduite par l'Eglise, à la fin du XIX ème siècle contre le mouvement ouvrier et le socialisme. En France, la CFTC puis la CFDT se sont chargées de diffuser ces théories tournées contre la lutte des classes et l'existence de la classe ouvrière, comme classe séparée du Capital et s'affirmant contre lui.
Notons qu'il est parfois insolite d'entendre scander dans les manifestations " tout est à nous, rien est à eux, tout ce qu'ils ont, ils nous l'ont volé " et, dans le même élan " partage des richesses ". Avec qui ? Avec les capitalistes qui n'en produisent pas et ne concourent à la production d'aucune richesse) ?
Que cherchent les signataires ? A plaider pour un " partage " moins " injuste ", plus " équitable " ?
Encore une fois, à propos du " déficit " ?
" Le gouvernement justifie cette nouvelle réforme par l'allongement de la durée de vie. Mais le déficit actuel ne doit rien au vieillissement de la population. Il s'explique par la récession qui se creuse en Europe, détruit des millions d'emplois et diminue les cotisations sociales induites par l'emploi. Cette récession provient essentiellement des politiques de réduction des dépenses publiques et de baisse du " coût du travail " menées partout en Europe par les gouvernements en accord avec la Commission. "
Et voici réintroduite la thèse officielle du " déficit " des caisses de retraite. Une thèse qui tient du pur mensonge. Un mensonge obligé pour légitimer la réforme aux yeux de l'opinion publique. Quand l'Etat doit à la sécurité sociale 41 milliards d'euros d'exonérations de cotisations patronales " non compensées ", qui peut prétendre, sans mentir, qu'il y a un déficit ?
Que les choses soient dites clairement : les signataires de l'appel se refusent à exiger l'arrêt des exonérations de cotisations patronales. Voilà pourquoi, ils parlent à leur tour de déficit.
La thèse du déficit permet en effet de passer sous silence ce vrai problème de financement.
Ne soyons pas naïfs : Messieurs Laurent et Mélenchon sont POUR les exonérations patronales. Ils ont également besoin d'accréditer la thèse du déficit pour continuer à militer en faveur de la " mise à contribution des revenus financiers " pour financer les retraites. Une idée qui est aujourd'hui reprise par le PS.
Rappelons-le : cette fausse bonne idée de la " taxation des revenus financiers " n'est pas sans danger, elle met en cause le principe de la protection sociale (dont les retraites) basée sur le salaire différé (part patronale et part salariale des cotisations). Cette fausse bonne idée fraye le chemin à la fiscalisation de la sécurité sociale (dont l'assurance vieillesse). Une fiscalisation dont le décor a déjà été planté par la loi de financement de la sécurité sociale, la CSG et la CRDS.
Si nous suivons ces gens-là : l'Etat percevra, au titre de la protection sociale, l'argent des taxes sur les revenus financiers (en plus des sommes qu'il perçoit déjà sous la forme de l'impôt à la source qu'est la CSG). La protection sociale passera progressivement sous le contrôle budgétaire, elle deviendra alors un poste budgétaire comme un autre. Le niveau des prestations d'assurance maladie et des pensions seront fonction du BUDGET alloué à la protection sociale par le gouvernement. Donc dépendant étroitement des décisions politiques liées, par exemple, à l'application, par les temps qui courent, de la rigueur...
C'est d'ailleurs un phénomène auquel nous assistons depuis plus de quinze ans, avec les lois de financement de la sécurité sociale. Nous connaissons les conséquences de cette fiscalisation rampante : déremboursements de médicaments, fermetures de lits et d'hôpitaux de proximité...
Or, à l'origine, la Sécurité sociale (toutes branches confondues) est basée sur le principe collectiviste le plus simple : chacun paie selon ses capacités (un pourcentage du salaire qui se décompose entre part patronale et part salariale) et chacun perçoit autant de prestations qu'il en a besoin. Mais, la sécurité sociale est pervertie dans son principe. Les prestations sont de plus en plus assujetties aux impératifs de " maîtrise des dépenses ", c'est-à-dire de rationnement.
Depuis fort longtemps, nous savons quel but poursuivent les gouvernements successifs : réduire à la portion congrue la part des cotisations sociales dans le financement de la protection sociale. C'est pur bénef pour le Medef :
Baisse des cotisations = baisse des coûts du travail
Baisse des prestations rationnées par l'Etat = développement des assurances privées, des " complémentaires " santé-retraite " avec les placements spéculatifs qui s'en suivent
Ainsi, ce que l'Etat prendra d'une main aux " revenus du capital ", ils le récupéreront de l'autre avec intérêt.
A tout le moins, l'appel laisse la porte ouverte à toutes ces dispositions destructrices.
Répartition solidaire ou partage du PIB ?
" Il y a plus de retraité-es ? A moins de décréter leur paupérisation, il est normal de financer leurs retraites en augmentant leur part dans la richesse produite. Selon le Conseil d'orientation des retraites, il faudrait, à législation inchangée, un point de PIB supplémentaire en 2020 pour équilibrer le système de retraite alors que la part des salaires a chuté d'environ 6 points au cours des dernières décennies en faveur des dividendes. "
A nouveau, le même discours technocratique : " il faudrait affecter un 1% du PIB pour équilibrer le système des retraites ". Avec le même postulat : le système n'est pas en équilibre, donc en déficit.
Comment fait-on pour affecter ces 1% au système de retraite ? Les signataires ne le disent pas mais gageons qu'ils ont la réponse sur le bout de la langue : en taxant les revenus du capital, bien sûr !
Reprenons : " il est normal de financer leurs retraite en augmentant leur part dans la richesse produite ". Nous sommes ici aux antipodes de la retraite par répartition, où les actifs cotisent pour les retraités et les bien-portants pour les malades. Si les salaires augmentent, la " part des retraités " augmente. Si les effectifs augmentent, le nombre de cotisants augmente et ainsi, la " part des retraités " augmente. Pourquoi parler d'autre chose ?
La révision en baisse des revendications
" Pour une large mobilisation citoyenne
La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. La retraite à 60 ans par répartition n'est pas un fardeau, elle est une transmission continue et solidaire de la prise en charge d'une génération par la suivante. C'est pourquoi elle dépend aussi de l'avenir que la société sera capable d'offrir aux jeunes générations. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, la destruction des solidarités sociales, l'idéologie absurde du " travailler toujours plus " dans une société productiviste et inégalitaire. Cet engrenage favorise
l'extrême droite et menace à terme la démocratie. Comme en Europe du Sud et dans bien d'autres pays du monde, la société doit se mettre en mouvement. Pour y contribuer nous organiserons partout des réunions, des initiatives de rue, des ateliers d'éducation populaire et nous soutiendrons les initiatives prises par le mouvement syndical. Nous voulons un système de retraites solidaire.
Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins ! "
Une large mobilisation citoyenne ? Nous avons le regret de devoir répondre aux signataires que la retraite des salariés n'est pas une question " citoyenne ". Nous n'avons pas oublié qu'en 2010, Mélenchon exigeait un referendum sur les retraites. Un referendum sur une question qui ne touche que les salariés. Chacun a vu ce que donne en Suisse la votation populaire (de tous les citoyens) sur des questions qui ont trait au temps de travail des salariés (dont une partie importante n'a tout simplement pas le droit de vote puisqu'elle est " immigrée "). Parmi les citoyens, il y a des artisans, des professions libérales, des paysans, des commerçants, des buralistes, des artistes qui ont, bien sûr, le droit de penser ce qu'ils veulent de la retraite par répartition. Mais, la retraite par répartition, c'est l'affaire des salariés et non pas de tous les citoyens. Si une grève générale pour les retraites dans son développement entraîne dans son sillage " toute la société ", tant mieux mais la Sécu appartient aux seuls salariés car c'est une partie, indirecte, de leur salaire et de personne d'autre.
Mais, n'extrapolons pas : la question qui est posée à ce jour, c'est celle de la mobilisation unie - tous ensemble, au même moment - des travailleurs et de leurs organisations. Et, pour reprendre une formule de la LCR dans les années 70, ce n'est pas par " la révision en baisse des revendications " que nous pouvons y parvenir. Or, proclamer " pas un euro de moins - pas un trimestre de plus " revient à dire : ne touchons pas à ce qui existe déjà, 41,5 années de cotisations ! C'est l'acceptation de la réforme Sarkozy-Fillon de 2010 et de toutes les autres qui l'ont précédée !Telle est l'orientation tracée d'avance par l'Intersyndicale qui se dessine.
l'appel balaie donc d'un revers de plume le tryptique : les 37,5-60-75 [37,5 années cotisées/ retraite à 60 ans/avec 75% du salaire], qui scellait l'unité en 2010, dans les grèves et les manifestations.
Un pacte d'unité que Mélenchon avait brisé dès le 6 décembre 2010 lors de l'émission " Mots croisés ", dont voici un extrait :
Michel Sapin : " Je croyais qu'avec toi, c'était 37 annuités et demi ? "
Jean Luc Mélenchon : " Eh bien, tu vois, t'as mal écouté "
Michel Sapin : " Ah bon ? T'as changé, alors. "
(voir article publié dans le blog Mediapart/ Clarté à gauche pour combattre la droite http://blogs.mediapart.fr/blog/antoine-montpellier/200112/le-front-de-gauche-et-les-retraites-melenchon-est-pour-les-40-a et
vidéo http://www.dailymotion.com/video/xg5ncr_jean-luc-melenchon-a-mots-croises-le-06-12-2010_news?start=1#from=embediframe à partir de 54:35 )
Un pas en avant, deux pas en arrière
Dès l'annonce du rapport Moreau et de la Conférence sociale du 22 juin, le NPA avait stigmatisé ce faux " dialogue social " et commencé à prendre en charge la bataille pour que les dirigeants syndicaux n'aillent pas à la conférence sociale. Ce dont s'est bien gardé, par exemple, le POI. Cette organisation se targue pourtant de défendre l'indépendance des syndicats en permanence. Ou plutôt : tant que le principe d'indépendance des syndicats est compatible avec la politique de la direction confédérale FO. Mais, les dirigeants FO n'entendent pas se priver des délices de la " démocratie sociale " chère à Hollande et Sarkozy.
Hélas. La direction du NPA n'a pas tenu sur cette orientation qui était à contre-courant de la politique des appareils. En signant cet appel, elle fait acte d'allégeance aux appareils bureaucratiques et, singulièrement, au Front de gauche.
Souvenons-nous : lorsque le Front de gauche a organisé sa manifestation du 5 mai, la direction du NPA nous a expliqué qu'il fallait y aller " parce qu'il y aura du monde ".
Lors de cette manif, il y a eu le petit monde du Front de gauche. Puis, des " assises " qui ont fait " pschitt ".
La vérité est celle-ci : la direction du NPA ne parvient pas à se déterminer indépendamment de ce que fait ou ne fait pas le Front de gauche. Ici, réside la cause-racine de la crise du NPA : sa direction actuelle cherche en permanence à devenir la 5e roue du carrosse du Front de gauche !
Le résultat de cette hésitation politique qui devient une politique d'hésitation est purement et simplement désastreux : notre journal " tout est à nous ", sous la plume de Christine Poupin fait sien le mot d'ordre : " pas un euros de moins, pas un trimestre de plus ". Un mot d'ordre aligné sur l'accord de sommet scellé, dans le dos des salariés, par les directions CGT-FO-FSU-Solidaires.
Relisons la conclusion de l'article désolant de la camarade Christine Poupin, à propos des " collectifs de mobilisations " :
" Ce travail militant doit commencer immédiatement, avec des collectifs de mobilisation, avec l'organisation de réunions publiques, de débats, avec la diffusion d'argumentaire pour démasquer les mensonges déversés à longueur d'antenne. Ces cadres unitaires doivent regrouper touTEs celles et ceux, équipes et militantEs syndicaux, féministes, associatifs, politiques, qui sont d'accord sur une seule chose : engager le combat contre toute contre-réforme, contre tout nouveau recul "
Voilà qui relève de l'autolimitation. Les collectifs, façon Poupin, devraient se borner à combattre contre tout nouveau recul. En d'autres termes : au nom de l'unité, nous sommes priés nous abstenir de combattre pour les 37,5-60-75 [37,5 années cotisées/ retraite à 60 ans/avec 75% du salaire]. Nous abstenir de combattre pour l'abrogation de toutes les contre-réformes passées. Nous devrions donc accepter les 41,5 de Fillon. Nous serions également bien aimables d'éviter d'exiger haut et clair le maintien du Code de pensions civiles et militaires. Cela pourrait nuire gravement à cette sorte d'unité qui lie les mains des anticapitalistes, pendant que les Lepaon-Mailly, ainsi que Mélenchon-Laurent, auront les mains libres pour imposer leur calendrier rituel de journées d'action " coupe-jarrets ". Ils ne se gêneront pas pour parler de la taxation des revenus financiers, de la modulation des cotisations patronales, de l'augmentation des cotisations salariales et, tout compte fait, de l'aménagement de la nouvelle réforme dans laquelle ils s'inscrivent.
l'unité, la vraie, n'a rien à voir avec cette mise en scène de collectifs domestiqués et d'intersyndicale bureaucratique. Elle passe nécessairement par un combat politique qui n'a rien d'oecuménique, contre la révision en baisse des revendications-clé, pour que CGT-FO-FSU-Solidaires prennent fait et cause pour
- les 37,5-60-75
- le maintien du Code des pensions civiles
- le maintien des régimes spéciaux
- l'abolition du système de décotes
- l'abrogation des lois Balladur-Fillon-Sarkozy de 1993-2003-2007-2010
Elle passe nécessairement par le combat pour la rupture des prétendues négociations " sur la réforme et par l'appel à la grève générale unie sur ces revendications !
Jean-Paul Cros, (34, commission de médiation, Y,) Pedro Carrasquedo, (CPN 64, Pays Basque, Y,) Daniel Petri, (13e, Y,) Wladimir Susanj, (CPN 75, Y)
20 juillet 2013
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