« Good morning, Lenin ! »

La Lettre de La Commune, nouvelle série, n° 24 – mercredi 13 décembre 2017

Notre bloc-notes  du mois en cours sur « La France va mieux »

Où nous apprenons que les français sont de plus en plus pessimistes, où nous apprenons que l’indice de popularité de Macron baisse encore, où nous apprenons que les pseudo-indépendantistes corses auraient gagné, où nous apprenons que Collomb veut « trier » les réfugiés, où nous apprenons que la reprise économique en France est un trompe-l’œil, où nous apprenons que le parti LR est pris en main par un concurrent du FN aux abois, où nous apprenons que les cotisations maladies et chômage vont être supprimées et que le forfait hospitalier va augmenter et que le SMIC ne devrait plus augmenter, etc..

«  Good morning, Lenin ! »
Contenu
  • « L’effet Macron » en Economie
  • « Tous les voyants sont au vert…ou presque » (INSEE)
  • Le boom des ventes d’armes : +45% en 5 ans
  • Le « coût du travail » ne baisse toujours pas
  • Les « taux de marge » patinent…
  • Là où le bât tricolore blesse.
  • La faute à l’Allemagne ?
  • Et, Macron, il va mieux ?
  • Le parti LR en déroute
  • Corse : Ce « dégagisme » qui ne dégage rien
  • Rien n’y fait.




En mars 1968, un grand éditorialiste du Monde se fendait d’un article proclamant « la France s’ennuie ». Six semaines plus tard, des étudiants « allumaient le feu » et quelques jours plus tard, le pays était paralysé par la plus grande grève générale jamais vue.

En septembre 1986, une chanteuse se fendait d’un « tube » sur l’air de la « génération désenchantée », parce que c’était dans l’air. Deux mois plus tard, cette jeunesse lycéenne et étudiante désenchantée déferlait dans toutes les grandes villes contre une énième réforme des Universités qui fut balayée.

Aujourd’hui, d’autres grands perspicaces nous serinent que « Macron a le point » (« pour l’instant »). Dans le même registre, d’autres « constatent » que « les gens ne bougent pas » et que les Ordonnances « passent » comme si la mort d’un chanteur les prenait davantage aux tripes. A nouveau « Good bye Lenin », en quelque sorte. Il en est ainsi lorsque les choses se profilent de façon souterraine, comme la bonne vieille taupe qui creuse ses galeries…

A l’inverse, en août 1996, l’éditorialiste du Monde diplomatique Ignacio Ramonet écrivit son édito sur le thème « Septembre rouge » mais le feu ne s’alluma pas. Ceux qui, après l’élection de Macron, avaient parié sur un « troisième tour social » ont surtout fabriqué de la frustration, lorsque le 16 novembre dernier, le simulacre de riposte fut « plié ».

Nous avons appris une chose : les grands événements, bouleversements et les luttes décisives ne frappent pas à la porte avant d’entrer. Mais, ils se produisent le plus souvent dans des situations inédites où une crise économique sans issue se mêle à une crise politique aiguë et à une crise sociale profonde. Quand le choix est « plutôt la révolution que la misère », « plutôt la révolution que la guerre ». Quand les illusions portées par quelques tribuns, par des forces qui prétendent pouvoir changer les choses sans les changer perdent leur pouvoir d’attraction, quand les marchands de sable dans le désert se dévoilent eux-mêmes. Quand des centaines de milliers puis des millions de salariés, de jeunes, de chômeurs, de paysans frappés par la crise sentent qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.

Mais, pour l’instant immédiat, « La France va mieux »…

Les chantres de Macron disent à qui veut les entendre que ce magicien a réussi à susciter une accalmie sans « reculer ». Pourtant, « les français sont pessimistes sur l’avenir de leur pays» 1 . Ils pensent en particulier aux générations futures, à leurs enfants et petits-enfants. Mais, le refrain d’Hollande sur l’air de « La France va mieux » continue à être fredonné par tous ces commentaires qui vivent de l’air du temps ou plutôt de la minute qui s’est déjà écoulée.

« L’effet Macron » en Economie

Lisons-les de plus près : cela cause d’abord de « l’effet Macron ».

« « Selon un sondage Ipsos, 60 % des entreprises étrangères implantées dans l'Hexagone le jugent aujourd'hui attractif. Les réformes engagées par le gouvernement vont « plutôt dans le bon sens » pour 95 % d'entre elles ». 2

Dès lors, on nage en plein optimisme cette fois.

« Alors que la semaine dernière, l'Insee indiquait que le moral des chefs d'entreprise avait atteint, en novembre, son plus haut niveau depuis janvier 2008, ce mardi les statisticiens publics annoncent un rebond du moral des ménages. »

« Optimisme généralisé : L'amélioration du sentiment des ménages est quasi générale et tous les signaux semblent de nouveau au vert. Les Français interrogés sont notamment plus optimistes quant à leur situation financière future. Et le jugement qu'ils portent sur leur capacité d'épargne actuelle et future « augmente fortement », souligne l'Insee.

De même, « l'opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France s'améliore nettement » explique encore l'Insee qui souligne que l'indicateur correspondant « gagne 4 points ». 3

« Tous les voyants sont au vert…ou presque » (INSEE)

« Tous les voyants sont au vert ou presque. a indiqué mardi l'Insee. C'est le quatrième trimestre consécutif qu'elle atteint ou dépasse ce chiffre, la performance du deuxième trimestre ayant été revue légèrement à la hausse à +0,6 %. Le plus probable est désormais que, soit un peu plus que ce qu'espère le gouvernement. Voilà qui lui facilitera la tâche sur le front budgétaire. La demande intérieure reste solide avec un investissement ... » 4

Et pour couronner le tout, la croissance du PIB reprend son vol pour la seconde année consécutive. Adieu la « crise de 2008 »?

Rappelons succinctement que le produit intérieur brut (le PIB) est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différentes branches d'activité, augmentée des impôts. Plus simplement : la somme des salaires et des profits réalisés en un an, avec les impôts collectés.

Mais lorsque l’on se penche sur la production industrielle, la « reprise » est pour le moins timide.

« La production industrielle est de 10% inférieure à son niveau de 1990 » 5

Le « poids » de l’industrie manufacturière de la France est quasiment la moitié de celui de l’Allemagne.

Le boom des ventes d’armes : +45% en 5 ans

La timide embellie des chiffres INSEE s’explique pour une large part au véritable boom des ventes d’armes.

Selon Challenges : « Le quinquennat Hollande a vu les livraisons d’armements français augmenter de près de 45%, à 8,3 milliards d’euros en 2016, selon une étude du ministère de la défense. La France pourrait même dépasser la Russie en 2018 . » 6

Selon Ouest France : « La France fait partie des cinq plus gros exportateurs mondiaux d’armes.  Son classement varie d’une année à l’autre, devant ou derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne.  Ses plus gros clients sont l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et l’Inde. L’Arabie Saoudite, engagée dans une vaste offensive au Yémen et qui fournirait des armes aux rebelles en Syrie, est le deuxième importateur mondial depuis quatre ans » , s’inquiète l’association Amnesty International . » 7

Citons à présent le rapport au Parlement 2017 sur les exportations d’armement publié par le Ministère des Armées, le 7 juillet dernier :

« L’industrie de défense comprend une dizaine de grands groupes et 4 000 petites et moyennes entreprises (PME). Elle emploie aujourd’hui 165 000 personnes. Ce nombre devrait atteindre 200 000 dans les 10 prochaines années.

Alors que la France réalisait 4 à 7 milliards d’euros de prises de commande avant 2014, l’année 2016 confirme les succès à l’exportation, avec 14 milliards d’euros de prises de commande, qui s’inscrivent dans l’ordre de grandeur de l’année 2015 . » 8

L’économie « réelle » de la France est l’otage du commerce des armes qui alimente les régimes les plus sanguinaires et ceux qui ont « commercé » avec l’Etat islamique.

Le « coût du travail » ne baisse toujours pas

En résumé : sous ces indicateurs verdoyants, la crise économique fait rage. La prolifération des emplois précaires et CDD, les radiations à la chaîne de Pôle emploi n’ont toujours pas raison du chômage massif. Et du point de vue des capitalistes, il y a toujours cet « indicateur » qui fait mal et qui « résiste » en dépit de toutes les attaques et coups portés :

« S'il reste l'un des plus élevé de la zone euro, le coût du travail dans les secteurs marchands progresse en France à rythme plus modéré que la moyenne européenne. Cette modération est imputable au CICE mais aussi à un moindre dynamisme des salaires. En l'absence de nouveaux allégements, le coût relatif du travail français risque d'accélérer en 2018 . » 9

Les « taux de marge » patinent…

Comme chacun peut l’imaginer, le « coût du travail » (ensemble des « frais » salariaux) pèsent sur l’indicateur-clé : ce qu’ils appellent le « taux de marge » et qui donne en réalité un aperçu très déformé des taux de profits.

Par taux de marge, il faut comprendre la formule : excédent brut d’exploitation / Valeur ajoutée brute.

Par excédent brut, l’INSEE explique qu’il est « égal à la valeur ajoutée, diminuée de la rémunération des salariés, des autres impôts sur la production (voir Impôts sur la production et les importations) et augmentée des subventions d'exploitation.»

Par valeur ajoutée : « Elle est égale à la valeur de la production diminuée de la consommation intermédiaire. »

La valeur ajoutée se décompose en salaires d’une part et profits d’autre part (excédent brut d’exploitation).

Le capitaliste a investi dans les salaires et au cours de la vente de ses produits, il doit en tirer ce qu’il appelle pudiquement un excédent, c’est-à-dire : des profits. Plus les pourcentages de profits tirés des capitaux qu’il a investis sont élevés, plus les capitalistes vont prospérer. Moins il est élevé, même si la masse des profits est consistante, plus leurs affaires risquent de péricliter.

Là où le bât tricolore blesse

Comme de juste, le « taux de marge » en France se compare avec le taux de marge des autres pays. C’est ici que le bât tricolore blesse






10

La France ne retrouve pas son taux de marge du début des années 90, qui avait sensiblement augmenté du fait des mesures anti-ouvrières des gouvernements des « années Mitterrand » passant de 24,9% en 1981 à 33,2% en 1991 - Avec le record établi par le gouvernement Jospin : 33,6%.

La faute à l’Allemagne ?

L’économie française, en réalité, a atteint un stade de décomposition très avancé. Sur le terrain des taux de profit, elle accuse un sérieux retard sur ses « partenaires » du vieux continent. Or, l’argent va à l’argent et les investissements là où leur rendement, c’est-à-dire leur « taux », est le meilleur. De préférence à des pays comme l’Italie, l’Allemagne, la Grande Bretagne.

Et ce n’est pas nous qui allons en rejeter la faute sur … L’Allemagne, à la fois « concurrent » et « partenaire » très librement consenti par les hautes sphères du Capital « français ». Le tableau que nous venons de retracer à partir de données économiques officielles conçues pour obscurcir les choses les plus simples, masquer la profondeur de la crise sociale et l’exploitation réelle des salariés permet néanmoins de montrer que la France ne va pas mieux qu’un patient atteint d’un mal incurable et qui se survit grâce à des traitements de crise : crédits d’impôts, subventions à gogos aux « entreprises », exonérations massives de cotisations sociales, vente d’armes et spéculation boursière et immobilière, sans oublier l’allégeance des sommets des syndicats atteints de « cogestionite » au pouvoir en place.

Mais, il se trouvera toujours quelqu’un et, de préférence toujours le même pour dire que l’ennemi n’est pas dans notre pays : l’Allemagne.

« Emmanuel Macron vient d’inventer l’eau chaude et peut-être aussi le fil à couper le beurre. La décision du Conseil européen, contre la position française de renouveler l’autorisation de commercialisation du glyphosate dans l’Union européenne pour 5 années supplémentaires a ouvert une séquence excitante de la vie de l’Union européenne. Les deux grandes puissances économiques de l’Europe, la France et l’Allemagne, viennent de se prendre les pieds dans le tapis de leurs errances.

Commençons par les Allemands. En effet, c’est le vote de l’Allemagne qui a fait pencher la balance en faveur de cette nouvelle autorisation. Cela au prix d’une nouvelle crise dans la crise pour constituer une nouvelle majorité. La ministre du commerce a voté « RoundUp » quand celle de l’écologie votait contre. Le caractère décisif de ce vote des Allemands montre de façon spectaculaire la thèse que je développais dans mon livre Le Hareng de Bismarck . En Europe prévalent d’abord les intérêts de l’oligarchie allemande. Les préoccupations écologiques et sociales des peuples européens viennent ensuite. C’est les intérêts du géant allemand de la chimie Bayer qui ont ici fait la loi. Il est en effet en ce moment en train de racheter Monsanto, la firme qui commercialise le « RoundUp ».

Cette décision montre aussi le peu de conséquences qu’ont les votes du Parlement européen. Celui-ci s’était en effet prononcé pour une interdiction ferme du glyphosate d’ici 5 ans. Or, la décision du conseil n’implique aucune une sortie du glyphosate. » 11

Imaginons que le Parlement européen invoque des considérants écologiques et humanitaires vote pour une limitation des ventes d’armes de la France, en particulier, à des pays en guerre. Il est clair que le Conseil européen, assis sur le principe de la concurrence libre et non faussée, garant des Traités et de la libre circulation de tout ce qui se vend ne manquerait pas d’y couper court. On ne parlerait pas cette fois du « Hareng de Bismarck » mais des « saucissons de Napoléon III ». Mais rassurons-nous, Mélenchon se défend d’être germanophobe. Ce qui ne l’empêche pas d’écrire à l’occasion du 11 novembre que ce sont les « socialistes allemands » qui ont trahi les travailleurs en août 1914, comme si les « socialistes français » n’avaient pas eux-mêmes trahi de leur côté.

Et, Macron, il va mieux ?

Macron serait plus « écolo » que Merkel ? A d’autres, monsieur Mélenchon ! Décidément, le « plaisir de la conversation » avec Macron ressemble de plus en plus au « plaisir de la conversion » de « l’insoumis suprême » aux joies du macronisme. Macron aurait « découvert l’utilité du Plan B en Europe ». B comme Baudruche…

Qu’en est-il de Macron ? Selon l’AFP : « Popularité : Emmanuel Macron et Édouard Philippe en nette hausse » 12 . Tout va très bien. Mais ce n’est pas l’avis de l’institut CEVIPOF qui a mené une enquête du 21 au 27 novembre dernier. 13





A noter que le sondage CEVIPOF crédite Macron d’un score supérieur à celui que lui accorde l’institut Yougov mis en avant par l’AFP. Ce qui nous intéresse ici, ce n’est pas le pourcentage affiché mais la tendance à la hausse ou à la baisse et dans quel proportion.

Si nous prenons pour argent comptant les chiffres de l’institut Yougov qui parlent d’un net rebond, leur lecture mérite tout de même que l’on s’y arrête :




Net rebond ? En dessous de 40 % ! Bel effort … A 7% de moins qu’en juillet. Si, c’est cela « avoir le point » comme dit Mélenchon …

Si l’on prend au mot le sondage Yougov, Macron en décembre 2017 est en dessous de Hollande en décembre 2012 qui était encore donné à 40%. 14

Le parti LR en déroute

Pendant ce temps-là, le parti LR a « choisi » Wauquiez comme président au moment où ce dernier s’affiche en concurrent du FN, n’hésitant pas à crier sur les toits que Marine Le Pen est une « soixante-huitarde ». Là encore, les grands médias campent dans une sorte de déni plus ou moins prononcé : « la large victoire de Laurent Wauquiez ternie par une faible participation ». 42,6% de votants soit : 99 597 membres de ce cloaque. Conséquence immédiate : « Xavier Bertrand, président de la région Hauts-de-France, quitte « définitivement » Les Républicains 15 »

Corse : Ce « dégagisme » qui ne dégage rien

Mêmes effets d’annonce en trompe l’œil pour les élections territoriales corses, où les grands médias nous servent sur un grand plateau le triomphe de nationalistes

Premier tour : 52,17 % de votants contre 59,66 % aux élections de décembre 2015. La participation au second tour est du même ordre.

· LREM plonge à 12% des voix. Macron avait obtenu 18,5% au premier tour des présidentielles.

· Le FN s’effondre : Le Pen avait obtenu près de 28% des voix au premier tour des présidentielles. Le FN recueille à présent un misérable 3%.

Moralité, ce ne sont pas les « nationalistes » qui progressent mais les « grands partis » qui chutent. Lorsque notre train est à l’arrêt et que le train de la voie d’en face recule, nous avons, sur l’instant, la sensation que notre train avance… Cette sensation se dissipe ensuite très vite. Plus vite encore quand on sait que les « nationalistes » ont voté les ordonnances et la loi de financement de la Sécu.

Ceux qui s’accrochent aux lambeaux de « la France qui va mieux » ou à ceux d’un « dégagisme » qui ne dégage rien du tout ni en Corse, ni ailleurs (Mélenchon) tentent de ne pas voir le sol qui se dérobe sous leurs pieds.

Rien n’y fait

Ils ont beau commenter, jongler avec les chiffres, chercher un ennemi extérieur à la France de Macron (l’Allemagne) ou s’accrocher à des pourparlers mortifères (Mailly-Martinez), rien n’y fera parce que le vieux régime est en fin de course, parce que l’économie est au bout du rouleau et que la seule perspective qui s’ouvre aux travailleurs et à des millions d’opprimés, c’est le rassemblement au grand jour, à l’air libre, pour inverser la vapeur, pour en finir avec cette politique et tous ceux qui la portent, pour lui porter un coup d’arrêt total et définitif.

C’est dans cette perspective là que nous nous organisons.

C’est dans cette voie que nous militons pour que nos organisations syndicales rompent avec le gouvernement et qu’aucun responsable syndical ne persiste à poursuivre les pourparlers avec Macron autour de ses ordonnances destructrices en notre nom. Parce que l’indépendance de nos syndicats prépare les combats victorieux

« Good morning, Lenin ! »



Dernière minute : la grève quasi-unanime des conducteurs de RER

« afp.com/THOMAS SAMSON:

Les conducteurs dénoncent des "tensions chroniques" et un "management agressif". Seul un train sur deux circulent aux heures de pointe. Et encore moins aux heures creuses.

Le trafic des lignes A et B du RER est très perturbé ce mardi, avec seulement un train sur deux aux heures de pointe et encore moins de trains aux heures creuses. La grève des conducteurs, à l'appel de quatre syndicats en raison de "tensions chroniques" dans leur travail et d'un "management agressif", se poursuivra jusqu'à mercredi, 7h.

Lundi, Franck Minel, délégué Unsa, estimait à 90% le taux de grévistes, ce qui se confirme aux vues des annonces de la RATP » 16 .



Le 13 décembre 2017






1.
https://www.lexpress.fr/ actualite/societe/les- francais-sont-de-plus-en-plus- pessimistes-sur-l-avenir-du- pays_1967741.html

2. https://www.lesechos.fr/ economie-france/conjoncture/ 030978555380-leffet-macron- joue-a-plein-sur-les- investisseurs-etrangers- 2136157.php

3. https://www.lesechos.fr/ economie-france/conjoncture/ 030943759364-le-moral-des- menages-se-reprend-en- novembre-2133851.php# VlAKL1oFhOVHmszR.99

4. https://www.lesechos.fr/ economie-france/conjoncture/ 030809458427-la-croissance- francaise-sur-de-bons-rails- pour-2018-2126619.php

5. https://www.lesechos.fr/16/03/ 2017/lesechos.fr/ 0211885322443_la-chute-des- exportations--symbole-du- recul-francais.htm )

6. https://www.challenges.fr/ entreprise/defense/la-france- championne-des-ventes-d-armes_ 473623

7. https://www.ouest-france.fr/ leditiondusoir/data/944/ reader/reader.html#!preferred/ 1/package/944/pub/945/page/4

8. http://www.defense.gouv.fr/ actualites/articles/ publication-du-rapport-au- parlement-2017-sur-les- exportations-d-armement

9. Le coût salarial horaire demeure en France l’un des plus élevés de la zone euro malgré une progression récente plus lente que la moyenn

10. http://economic-research. bnpparibas.com/Views/ DisplayPublication.aspx?Type= document&IdPdf=30289

11. https://melenchon.fr/2017/12/ 04/macron-decouvre-lutilite- du-plan-b-en-europe/

12. http://www.europe1.fr/ politique/popularite-emmanuel- macron-et-edouard-philippe-en- nette-hausse-3513479

13. https://www.enef.fr/donn%C3% A9es-et-r%C3%A9sultats/ « Vague 17 – novembre 2017 » PDF

14. http://www.leparisien.fr/ flash-actualite-politique/ baisse-de-popularite-de- hollande-et-ayrault-plus- encore-pour-cope-17-12-2012- 2415213.php

15.http://www.lemonde.fr/ politique/article/2017/12/11/ xavier-bertrand-president-de- la-region-hauts-de-france- quitte-definitivement-les- republicains_5228196_823448. html#zioxEsbe4xvXEsMU.99

16. https://www.lexpress.fr/ actualite/societe/greve-sur- les-rer-a-et-b-le-trafic-deja- tres-perturbe-par-le- mouvement-social...

Modifié le mercredi 13 décembre 2017
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