RETRAIT DE LA LOI « SECURITE GLOBALE » - MANIFESTATION AUJOURD'HUI SAMEDI 28 NOVEMBRE 2020

RETRAIT DE LA LOI « SECURITE GLOBALE » - MANIFESTATION AUJOURD'HUI SAMEDI 28 NOVEMBRE 2020

C'est désormais au grand jour que la crise de fin de régime s'expose et interpelle chacun et chacune, dans une violence inouïe menée par la police aux ordres du gouvernement.

Macron peut bien, comme son aile droite, pousser des cris d'orfraie et déclarer être choqué par les images, c'est pourtant bien lui et son gouvernement qui ont autorisé le déchainement de violence policière. Macron et son gouvernement sont en effet les seuls responsables : dans le régime antidémocratique de la Ve République, né du coup d’État de 1958, le Président donne les ordres, son ministre de l'Intérieur les fait exécuter par sa police et l'IGPN couvre toutes les violences policières, y compris les crimes, comme l'assassinat d'Adama, de Cédric, de Zineb, de Steve ou le viol de Théo.

En 2020, pour se maintenir, Macron n'a plus d'autre choix que de faire monter les chiens de garde sur la table. Incapables de contenir la colère grandissante de la classe ouvrière que n'arrivent plus à cadenasser les directions syndicales confédérales, Macron et son gouvernement savent que l’affrontement avec les masses  ne pourra être infiniment repoussé. C'est pourquoi, jour après jour, ils arment leur police et l'entrainent à la répression.

En ce sens, les deux derniers événements ne sont pas des accidents ni des bavures.

Lundi 23 novembre dernier, la Place de la République à Paris a été le théâtre d’une agression aussi abominable que révoltante. Des policiers s’en sont pris physiquement, et avec une brutalité sans nom, pour évacuer des réfugié.e.s et les militant.e.s qui les accompagnaient. Leur crime : trouver un endroit pour dormir, alerter sur leurs conditions d’existence dramatiques. Les journalistes présent.e.s au moment des faits ont été molesté.e.s, roué.e.s de coups.

Deux jours avant, le samedi 21 novembre, dans le 17e arrondissement, un producteur de musique, Michel, se faisait lyncher, matraquer et gazer par quatre policiers dans son propre studio alors qu'il y pénétrait en toute tranquillité. Cette agression d’une violence extrême portait toutes les caractéristiques de l’agression raciste comme le prouvent les insultes de « sale nègre » qui ont été proférées à de nombreuses reprises contre Michel.

Ces actes brutaux ont été filmés. Et heureusement, car sinon il aurait été impossible aux victimes de prouver leur innocence face aux fausses déclarations des policiers qui inventaient des agressions et rébellions imaginaires.

Ces actes extrêmement graves coïncident avec l'adoption en première lecture au Parlement de la loi de sécurité globale qui prévoit d’interdire les images des interventions policières et de sanctionner leurs auteurs.

La loi « Sécurité globale » n 'est pas encore adoptée définitivement qu'on assiste à une escalade des violences perpétrées par les forces de l'ordre. C'est le retour des ratonnades, des actes racistes, des agressions et des violences gratuites. Pourquoi ? Parce que la loi « Sécurité globale » voulue par le gouvernement et le Parlement, sous couvert de « protéger les policiers », confère l'impunité la plus totale aux forces de l'ordre ! Ce dont les ministres de l’Intérieur successifs depuis plusieurs années rêvaient, et notamment depuis la mobilisation contre la loi El Khomri et les mobilisations du mouvement en gilets jaunes devient réalité !

Quel est le but de cette loi ? Terroriser la population afin de faire taire toute contestation face à un pouvoir aux abois qui ne tient plus que par sa police ! Empêcher toute poursuite par les victimes et toute publicité par les journalistes !

Cette loi n'est ni plus ni moins qu'une déclaration de guerre du gouvernement et de son Parlement à la classe ouvrière !

Nous ne sommes plus sur une « pente dangereuse » nous sommes maintenant dans le gouffre de la concrétisation d'un État policier !

Les autres articles de la loi sont également très dangereux : la loi prévoit de surveiller globalement la population, d’étendre les pouvoirs de police judiciaire aux polices municipales, de créer des milices privées au service de l'État, de faire appel aux polices municipales et aux militaires en leur octroyant le plus de pouvoirs pour réprimer. A cela s'ajoute la possibilité pour les policiers de garder leur arme de service même s’ils ne sont pas en service !

Devant ces dérives extrêmement graves, la suppression des libertés fondamentales et l'installation d'un état permanent sécuritaire et répressif, La Commune, section française de la Ligue Socialiste Internationale, appelle à participer à toutes les manifestations et mobilisations prévues ce samedi 28 novembre* pour contrer ce projet dangereux, liberticide et totalitaire !

Justice et vérité pour toutes les victimes des violences et crimes policiers !

RETRAIT DE LA LOI « SECURITE GLOBALE »

Paris, le 28 novembre 2020

*À Paris, la manifestation partira de la place de la République à 14h

RETRAIT DE LA LOI « SECURITE GLOBALE »

MANIFESTATION AUJOURD'HUI

SAMEDI 28 NOVEMBRE 2020

C'est désormais au grand jour que la crise de fin de régime s'expose et interpelle chacun et chacune, dans une violence inouie menée par la police aux ordres du gouvernement.

Macron peut bien, comme son aile droite, pousser des cris d'orfraie et déclaré être choqué par les images, c'est pourtant bien lui et son gouvernement qui ont autorisé le déchainement de violence policière. Macron et son gouvernement sont en effet les seuls responsables : dans le régime antidémocratique de la Ve République, né du coup d’État de 1958, le Président donne les ordres, son ministre de l'Intérieur les fait exécuter par sa police et l'IGPN couvre toutes les violences policières, y compris les crimes, comme l'assassinat d'Adama, de Cédric, de Zineb, de Steve ou le viol de Théo.

En 2020, pour se maintenir, Macron n'a plus d'autre choix que de faire monter les chiens de garde sur la table. Incapables de contenir la colère grandissante de la classe ouvrière que n'arrivent plus à cadenasser les directions syndicales confédérales, Macron et son gouvernement savent que l’affrontement avec les masses  ne pourra être infiniment repoussé. C'est pourquoi, jour après jour, ils arment leur police et l'entrainent à la répression.

En ce sens, les deux derniers événements ne sont pas des accidents ni des bavures.

Lundi 23 novembre dernier, la Place de la République à Paris a été le théâtre d’une agression aussi abominable que révoltante. Des policiers s’en sont pris physiquement, et avec une brutalité sans nom, pour évacuer des réfugié.e.s et les militant.e.s qui les accompagnaient. Leur crime : trouver un endroit pour dormir, alerter sur leurs conditions d’existence dramatiques. Les journalistes présent.e.s au moment des faits ont été molesté.e.s, roué.e.s de coups.

Deux jours avant, le samedi 21 novembre, dans le 17e arrondissement, un producteur de musique, Michel, se faisait lyncher, matraquer et gazer par quatre policiers dans son propre studio alors qu'il y pénétrait en toute tranquillité. Cette agression d’une violence extrême portait toutes les caractéristiques de l’agression raciste comme le prouvent les insultes de « sale nègre » qui ont été proférées à de nombreuses reprises contre Michel.

Ces actes brutaux ont été filmés. Et heureusement, car sinon il aurait été impossible aux victimes de prouver leur innocence face aux fausses déclarations des policiers qui inventaient des agressions et rébellions imaginaires.

Ces actes extrêmement graves coïncident avec l'adoption en première lecture au Parlement de la loi de sécurité globale qui prévoit d’interdire les images des interventions policières et de sanctionner leurs auteurs.

La loi « Sécurité globale » n 'est pas encore adoptée définitivement qu'on assiste à une escalade des violences perpétrées par les forces de l'ordre. C'est le retour des ratonnades, des actes racistes, des agressions et des violences gratuites. Pourquoi ? Parce que la loi « Sécurité globale » voulue par le gouvernement et le Parlement, sous couvert de « protéger les policiers », confère l'impunité la plus totale aux forces de l'ordre ! Ce dont les ministres de l’Intérieur successifs depuis plusieurs années rêvaient, et notamment depuis la mobilisation contre la loi El Khomri et les mobilisations du mouvement en gilets jaunes devient réalité !

Quel est le but de cette loi ? Terroriser la population afin de faire taire toute contestation face à un pouvoir aux abois qui ne tient plus que par sa police ! Empêcher toute poursuite par les victimes et toute publicité par les journalistes !

Cette loi n'est ni plus ni moins qu'une déclaration de guerre du gouvernement et de son Parlement à la classe ouvrière !

Nous ne sommes plus sur une « pente dangereuse » nous sommes maintenant dans le gouffre de la concrétisation d'un État policier !

Les autres articles de la loi sont également très dangereux : la loi prévoit de surveiller globalement la population, d’étendre les pouvoirs de police judiciaire aux polices municipales, de créer des milices privées au service de l'État, de faire appel aux polices municipales et aux militaires en leur octroyant le plus de pouvoirs pour réprimer. A cela s'ajoute la possibilité pour les policiers de garder leur arme de service même s’ils ne sont pas en service !

Devant ces dérives extrêmement graves, la suppression des libertés fondamentales et l'installation d'un état permanent sécuritaire et répressif, La Commune, section française de la Ligue Socialiste Internationale, appelle à participer à toutes les manifestations et mobilisations prévues ce samedi 28 novembre* pour contrer ce projet dangereux, liberticide et totalitaire !

Justice et vérité pour toutes les victimes des violences et crimes policiers !

RETRAIT DE LA LOI « SECURITE GLOBALE »

Paris, le 28 novembre 2020

*À Paris, la manifestation partira de la place de la République à 14h

Modifié le samedi 28 novembre 2020
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