Nos dirigeants syndicaux pensent-ils sérieusement qu’une « journée d’action » suffira à faire plier Hollande-Valls-Macron ?

9 avril : Loi Macron, Pacte de responsabilité, salaires, licenciements, austérité, chômage, gel du point d’indice des fonctionnaires…

Ce 9 avril 2015, il y a grève et manifestations contre l’austérité, la loi Macron… Dont acte. En particulier, la loi Macron est effectivement une loi scélérate contre le Code du travail et nos acquis. Véritable catalogue de mesures anti-ouvrières, la « loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques », dite loi Macron, est une nouvelle illustration de la soumission de Hollande et Valls aux exigences des capitalistes et de l’Union Européenne de recherche du profit maximum en renforçant par tous les moyens l’exploitation des salariés.

La loi Macron, imposée par la force du 49-ter veut démanteler le Code du travail, généraliser le travail du dimanche, « simplifier les licenciements », en finir avec la médecine du travail, mettre à mort les tribunaux des prud’hommes.

On assiste ainsi à une offensive sans précédent contre nos droits acquis et garanties de ce gouvernement soumis entièrement aux besoins des patrons et banquiers. A cette offensive sans précédent, ne convient-il donc pas d’opposer une riposte sans précédent ? Chaque salarié, chaque syndicaliste, chacun d’entre nous sait parfaitement qu’une journée d’action ne sera pas de nature à faire reculer ces gens qui n’ont que les profits pour objectif unique. Beaucoup de salariés, nous le voyons sur nos lieux de travail ne se sont pas associés à cette journée du 9 avril en disant : « encore une énième journée d’action sans lendemain ; Pourquoi perdre alors dans ces conditions inutilement une journée de salaire ? » Qui d’entre nous n’a pas entendu cette juste réflexion frappée au coin du bon sens ? Et si, au soir du 9 avril, Hollande-Valls et patrons ne cèdent pas, que vont dire nos Confédérations le lendemain ? Rendez-vous dans trois mois ? Pourtant, les salariés de radio-France ont raison : en grève depuis 20 jours ils ont raison de ne pas reculer.

Pour le retrait de la loi Macron, pour nos revendications, pour faire céder gouvernement et patronat, n’est-il pas temps, dirigeants syndicaux, d’appeler au :

Tous ensemble, public-privé, à la grève générale dans l’unité des travailleurs et de leurs organisations ?

Y-a-t-il une autre voie pour ne pas être piétinés les uns après les autres ?

La direction de La Commune-(Pour un parti des travailleurs)

Modifié le mercredi 08 avril 2015
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