Nantes brûle-t-il ?

Déclaration

Nantes brûle-t-il ?

Ce qui vient de se passer à Nantes est une première explosion, une explosion « aveugle », où des jeunes commencent par tout détruire et brûler autour d’eux. Ce n’est pas « l’explosion », telle que nous la voudrions mais telle qu’elle se présente, à l’état brut, dans la situation telle que nous la connaissons.

Une situation où les familles des victimes de violences policières meurtrières n’obtiennent ni Vérité, ni Justice.

Une situation marquée par la désorganisation du mouvement ouvrier organisé dont les dirigeants se soumettent au Pouvoir tout en se livrant à des parodies de contestation.

Une situation où la colère se répand comme une traînée de poudre dans toutes les couches de la population.

Expliquer n’est pas justifier mais comprendre et affirmer haut et clair que c’est la violence sociale, policière, verbale de l’Etat qui est la cause de cet état des choses

Expliquer n’est pas justifier mais nous ne pouvons qu’être horrifié par l’événement, lui-même : un jeune homme tué d’une balle dans la carotide tirée à bout portant, devant des témoins impuissants.

Nous ne pouvons qu'être révulsés par la version des faits livrée par les policiers. Quant au sinistre Collomb, il s’est précipité pour condamner "avec la plus grande fermeté" les violences urbaines et les dégradations, sans un mot de considération pour la victime et la tristesse de ses proches de la victime, comme s'il cherchait, lui aussi, à mettre de l'huile sur le feu dans une ville en état de choc

Il aura donc fallu trois nuits d’émeutes pour que les premiers éléments de la vérité soient produits. Dans l’intervalle, tels des chacals, Le Pen, Wauquiez, Ciotti, Dupont-Aignan ont tenté de souiller la mémoire du jeune homme tué, jetant ainsi eux aussi de l’huile sur le feu.

Quoi que l’on puisse penser du caractère de cette explosion, elle résonne comme un avertissement au Pouvoir et aux organisateurs « syndicaux » de la paix sociale indispensable à l’application et la poursuite de ces réformes qui mettent en cause le principe même de Civilisation.

La seule mesure d’ordre est : justice-vérité pour toutes les victimes des violences policières de l’Etat et condamnation exemplaire des auteurs d’homicides policiers. Il appartient au mouvement ouvrier et démocratique de s’engager pleinement pour porter un coup d’arrêt à ces violences policières de l’Etat qui tuent



Secrétariat du CN de La Commune – Pour un parti des travailleurs – le 09-07-2018

Modifié le lundi 09 juillet 2018
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