Déclaration : Pour abattre LE PLAN MACRON

GAGNER TOUS ENSEMBLE
OU
PERDRE LES UNS APRÈS LES AUTRES

Déclaration : Pour abattre LE PLAN MACRON

En haut, le gouvernement, nous dit-on, est habité par une frénésie réformatrice. Traduire : destructrice. Macron prétend pouvoir faire la peau des salariés, des chômeurs, de la sécu, du bac, des réfugiés et des étrangers vivant en France, dans une fuite en avant générale.

 En bas, il existe un REFUS total, fondamental, radical de tout le PLAN MACRON. A l’approche de la journée du 22 mars, l’inquiétude des capitalistes et des banquiers se lit dans les colonnes des médias.

Il y ’a des réformes, nous dit –on. Non, il y a UNE réforme générale contre chacun d’entre nous et contre nous tous. Qu’il s’agisse du Rapport Spinetta pour le rail, de « action publique 2022 » dans la Fonction publique, des lois hospitalières in hospitalières, du Droit du travail et aux études, de La Sécu, ce sont les « volets » de la même réforme générale, d’un seul et même PLAN MACRON.

 

Il est donc question de CONVERGENCE DES LUTTES. Ce à quoi aspirent de nombreux salariés, jeunes, chômeurs, c’est à la convergence de LA lutte. Salariés de Carrefour, métallos de PSA, agents des hôpitaux et de la fonction publique, salariés des Mac Do sont tous confrontés au même PLAN d’ensemble contre nous tous. Un plan qui ne peut aboutir qu’à des jours sombres, sur fond de pauvreté, de misère, de développements de formes d’exploitation esclavagistes.

 Cette volonté d’abattre ce plan d’ensemble est relayée par le corps militant des organisations syndicales. Elle traverse même des structures de la CFDT, tant la charge est lourde. Or, chacun sait que la direction centrale de la CFDT est, elle-même, ultra-réformatrice.

 Depuis plusieurs mois, la volonté des forces vives de la classe ouvrière et de la jeunesse bute sur la participation, sous couvert de contestation, des hautes directions syndicales – au niveau confédéral- au lancement et à la gestion des ordonnances et projets d’ordonnances de Macron, cherchant le « meilleur du pire », au nom d’un « syndicalisme de proposition » avec quelques salves de « contestation ».

 Plus que jamais, le vieux slogan de la CGT peut et doit faire force :

« C’est pas à l’Élysée, c’est pas à Matignon,
c’est pas dans les salons qu’on obtiendra satisfaction »

Nous sommes tous devant une alternative simple : ou bien, gagner tous ensemble – par la force du nombre et de l’action collective au même moment – ou perdre les uns après les autres.

 Tel est le sens de l’intervention des militants et amis de La Commune- pour un parti des travailleurs, dans les jours qui viennent.



Comité national de La Commune,
28 février 2018

Modifié le mercredi 28 février 2018
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