L’ELYSEE, SES AFFAIRES, SES RÉFORMES, ET SON NERVI - DEHORS !

BENNALAGATE

La Lettre de La Commune, nouvelle série, supplément au n° 56 – vendredi 20 juillet 2018

Macron dans la tourmente, titrent les médias. Les parlementaires de tous bords ou presque montent au créneau, en plein débat sur la révision de la Constitution de cette République en perdition. Mais, le pouvoir s’en tient à une enquête préliminaire. Les manifestants interpellés puis jugés en comparution immédiate ou licenciés savent qu’il y a « deux poids, deux mesures ».
Deux semaines après la flambée de colère à Nantes à la suite d’un homicide policier contre un jeune homme inoffensif, l’affaire Benalla, du nom de ce « Body Gard » de Macron qui a frappé un manifestant pacifique, grille la bande à Macron. L’Elysée est au bord de la crise de nerf.

L’ELYSEE, SES AFFAIRES, SES RÉFORMES, ET SON NERVI  - DEHORS !

Le sieur Benalla avait été licencié par le ministre Montebourg, pour tentative de fuite après un accident de voiture. Il était déjà ce que l’on peut appeler un voyou. Le premier mai, il a infiltré la Police. Tout simplement. Il est devenu ce que l’on appelle un nervi, du nom de ceux qui attaquaient les syndicalistes à coups de nerfs de bœuf.

Il a simplement été suspendu une quinzaine de jours et il est reparu avec Macron, ce lundi, lors du défilé de la Coupe du monde.

Aujourd’hui, Macron – sommé de s’expliquer – tente d’esquiver. Il est acculé. Mélenchon le prie encore de ne pas laisser « pourrir cette affaire ». Trop tard ! Le mal est a fait, irréparable.

Macron en est réduit de prétendre que la République est inaltérable.

Quelle République ?

Comme toujours, le hasard révèle la nécessité. L’accidentel jette une lumière crue sur l’état réel de l’Exécutif, de l’institution-clé du Régime : l’Elysée. Une institution qui agit par-dessus la tête du gouvernement, comme une sorte de réseau parallèle. De quelle nécessité s’agit-il ? De l’urgence de se débarrasser de ce despote au petit bras, de ce faux colosse aux vrais pieds d’agiles. Lui et sa suite.

Les affaires ? Elles éclatent en rafale : son conseiller suspect de favoritisme économique, ses ristournes de campagne qui devraient aboutir légalement à sa destitution et maintenant, cette petite frappe avec qui le Président fait du ski l’hiver et qui l’accompagne partout. Ça créé des liens, non ?

En d’autres circonstances, cette affaire ignoble serait bien vite « circonscrite », mais dans ce pays à cran, rongé par la pauvreté, la précarité, les injustices quotidiennes, les frais bancaires digne du racket qui frappent les petites bourses, la misère des hôpitaux et, maintenant, la panne de croissance, elle prend un relief singulier.

D’ailleurs, comment pourrait-on « relativiser » cette affaire ?

Cette affaire interfère directement sur la tentative de révision absolutiste de la constitution de Macron, devenue le maillon faible de toute la chaîne des réformes pestilentielles.

Si besoin était, cette affaire montre de façon irréfutable que l’Elysée ne recule devant aucune bassesse, se vautrent dans l’abjection, à l’image, il est vrai, de ces réformes qui détruisent la vie quotidienne et la vie démocratique.

La Cour des miracles cède le pas à la Bande à Macron, à la monarchie des voyous.

La révolte, la colère, le refus gagne toute la population travailleuse et pauvre, toute la jeunesse et au-delà, de toute façon.

Tout commence à basculer

A SUIVRE



20 juillet 2018


Dernière minute

https://www.huffingtonpost.fr/2018/07/19/alexandre-benalla-a-egalement-agresse-une-femme-a-la-contrescarpe-comme-le-montre-une-video-inedite_a_23485742/

Modifié le vendredi 20 juillet 2018
Voir aussi dans la catégorie Lettre de la Commune - Chronique Hebdo
Il y a quelque chose de pourri au royaume de MacronIl y a quelque chose de pourri au royaume de Macron

Un pouvoir en marche pour sa réélection qui n’en finit pas de traîner des casseroles judiciaires … Une classe politique en décalage total avec la clairvoyance des masses … la fin de régime...

« La colère sociale est là » ...« La colère sociale est là » ...

A la question ; « Craignez-vous un printemps social ? », Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, invité au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI du 31 janvier 2021, avait répondu : « Non, je...

Nous sommes en guerre … contre Macron !Nous sommes en guerre … contre Macron !

Leurs élections valent plus que nos vies ! Au plus haut niveau de l’État, toutes et tous savaient, aucun.e n’a rien fait ! C’est l’aveu de l’ex-ministre de la santé, Agnès Buzyn, fait...

Pour en finir avec Macron !Pour en finir avec Macron !

La Lettre de La Commune, nouvelle série, n° 124 - Jeudi 30 janvier 2020 Après 56 jours d’un conflit historique, c’est peu dire que Macron et sa politique sont rejetés par une grande majorité...

PAS DE RETRAIT, PAS DE TRÊVE ! PAS DE RETRAIT, PAS DE RENTRÉE !PAS DE RETRAIT, PAS DE TRÊVE ! PAS DE RETRAIT, PAS DE RENTRÉE !

La Lettre de La Commune, nouvelle série, n° 123 - Samedi 28 décembre 2019 Déjouant tous les pronostics, la détermination et la pugnacité des grévistes restent intactes au 24ème jour de grève...

Contre Macron et sa réforme des retraites : grève générale !Contre Macron et sa réforme des retraites : grève générale !

La démonstration de force des salariés contre la réforme des retraites engagée le 5 décembre se poursuit et certains secteurs très déterminés comme les transports publics (SNCF, RATP),...



HAUT