Yves DECHEZELLES

11 novembre 1912 / 9 janvier 2007Notre journal de février a consacré une première notice biographique sur Yves Dechezelles, décédé le 9 janvier dernier. Nous publions ce mois-ci une partie plus importante de cette notice, afin de mieux éclairer les jeunes générations sur celui qui fut un ami mais surtout un militant qui consacra sa vie entière à la défense des libertés démocratiques et aux idéaux de justice sociale et des droits des peuples. Il fut en particulier le défenseur de Messali Hadj, père de l'indépendance algérienne. A l'enterrement de ce dernier, le 7 juin 1974, une foule immense accourue de bouche à oreille accompagna le cercueil au cimetière de Tlemcen en Algérie. Yves était au premier rang, acclamé et protégé par la foule.

Cette biographie résumée a été rédigée par Jean-Jacques et Guy Dechezelles, appuyée et authentifiée par les récits et témoignages de Myriam Dechezelles qui a tant participé à toute l'action de son époux au cours de 71 années et demie de vie commune. Nos plus vifs remerciements à Claire et Camille Frossard, cousines de Yves et qui nous ont aidé à réaliser ces pages.

Pedro Carrasquedo.
Né dans une famille de condition modeste le 11 novembre 1912 aux Sables d'Olonne (Vendée), Yves DECHEZELLES fut élevé dans une tradition familiale faite d'honnêteté et d'aspiration vers les valeurs portées par le socialisme et le syndicalisme. Il ne dévia jamais au cours de sa vie de cette conviction humaniste fortement appuyée par l'exemple et les thèses de Jean Jaurès. Son grand-père, Aristide Dechezelles, instituteur, avait été déporté en Algérie pour ses opinions favorables à la Commune de Paris, et son propre père, Daniel, avait eu à souffrir de son engagement syndical, un des tous premiers connus dans les chemins de fer au début du XXème siècle. Enfant, il fut témoin du célèbre Congrès de Tours de 1920. Il s'y trouvait conduit par ses oncle et tante, Louis et Gabrielle Bouët, délégués au congrès et également grands pionniers du syndicalisme dans l'enseignement public en tant que fondateurs du mouvement de l'Ecole émancipée.

Après des études classiques et l'obtention d'un prix de la fondation, il se destinait à l'enseignement de la philosophie ce qui lui permit de rencontrer et de lier des amitiés inaltérables avec ses condisciples, Paul Ricoeur en khâgne à Rennes, puis Albert Camus, deux ans plus tard à Alger. C'est à Alger aussi qu'il s'éprend d'une étudiante en philosophie, Myriam Salama, et l'épouse le 9 juillet 1935. Enjoints par leurs parents d'établir rapidement une situation professionnelle, les jeunes mariés rejoignent l'Université de Caen. Yves Dechezelles entreprend brillamment des études de droit et rejoint en ce sens la trace de son frère aîné, André Dechezelles, qui accomplit une carrière éminente dans la magistrature. En 1936, Yves Dechezelles est avocat stagiaire au barreau de Caen. Ses convictions et son talent oratoire se rejoignent dans l'action politique militante. Adhérent de la SFIO depuis l'âge de 12 ans, il est maintenant animateur de la section socialiste étudiante de Caen et se produit dans les réunions publiques pour y soutenir les candidats de son parti. La présence à Caen d'industries métallurgiques permet aussi de fructueuses rencontres avec les éléments ouvriers et syndicalistes de la région normande dans la période intense de lutte antifasciste et de victoire électorale du Front Populaire.

Au cours du conseil national du parti socialiste de novembre 1936 il rencontre Léon Blum et lui manifeste la nécessité de soutenir les républicains espagnols. Il prend contact à ce conseil avec Marceau Pivert et les échanges entre ces deux militants de la gauche socialiste se maintiendront au long des années. l'annonce à la tribune de la Société des Nations de la position de non-intervention de la France en Espagne résonne comme un renoncement politique condamnable et Yves Dechezelles rejoint à l'été 1937 le parti communiste dont il devient aussitôt secrétaire de section à Caen. Il crée un journal local " Le Calvados " et anime un comité de soutien et d'accueil des réfugiés espagnols, le couple Dechezelles abritant à leur domicile de Caen deux réfugiées basques, mère et fille. Mais rapidement Yves Dechezelles se trouve en bute avec le quasi espionnage du Comité Central du parti communiste. Il se fait traiter de déviationniste trotskyste par deux envoyés du Comité central. Les procès de Moscou commencent et, de plus, les nouvelles d'Espagne lui apprennent les odieux assassinats perpétrés contre les démocrates et les anarchistes selon les méthodes staliniennes. Ecoeuré il décide de donner sa démission ce que le parti traduit par une réponse verbale : " on ne démissionne pas du parti, on en est exclu ! ".

Déjà la guerre se prépare. Yves Dechezelles est appelé au service militaire le ler octobre 1938, service qu'il accomplira à Saint Médard en Jalles puis à Paris. Il est mobilisé pendant la " drôle de guerre " puis la guerre, devenue inévitable après la signature du pacte germano-soviétique. Son régiment, tenu en réserve, reculera jusqu'à Mazamet au cours de la débâcle ce qui lui permettra, Yves Dechezelles étant inscrit militaire à Alger, de s'y rendre après l'armistice signé par le Maréchal Pétain. Son épouse et son très jeune fils ont pu également rejoindre Alger.

Il s'inscrit au barreau d'Alger et reprend sa profession d'avocat. Il garde naturellement des contacts très discrets avec les rares milieux anti-pétainistes présents, en particulier avec le réseau Combat via le Professeur René Capitant. Dès que les informations permettent de pressentir l'intervention des forces alliées, un petit groupe de résistants de diverses origines se forme en vue d'une action contre le régime pétainiste conduit à Alger par l'Amiral Darlan. Des affiches clandestines apparaissent avec le slogan " l'Amiral à la Flotte ". Clandestinement, le Général Mast et le colonel Jousse apportent conseils et renseignements. Yves Dechezelles et ses proches amis font partie du groupe. Dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942, le groupe de résistants conduit une opération historique, prenant par diverses actions commando le contrôle de points stratégiques d'Alger. Cette neutralisation de courte durée permet de retarder les opérations militaires des troupes aux ordres de Darlan pendant le temps nécessaire au débarquement des troupes alliées à Sidi Ferruch près d'Alger. Yves Dechezelles faisait partie du commando chargé de la prise de contrôle du central téléphonique d'Alger commandant toutes les liaisons de l'Algérie, ce qui fut effectivement réalisé.

Mais l'allié américain n'est pas immédiatement reconnaissant et pactise avec Darlan. Yves Dechezelles est un temps emprisonné avec ses amis à la prison militaire de Bab el Oued au coeur d'Alger. Les résistants reprennent leurs droits et s'ensuit une période où l'allié américain soutient le Général Giraud pour former un gouvernement provisoire contre les aspirations du Général de Gaulle. Yves Dechezelles est alors " announcer " [chroniqueur] à Radio Alger qui relaye la Voix de l'Amérique et les informations londoniennes. [C'est sa voix radiodiffusée qui permettra à sa famille restée en France occupée de savoir où il est et ce qu'il fait].

En juillet 1943 la situation est décantée, le Général de Gaulle forme un gouvernement provisoire de la France libre à Alger et s'entoure de Commissaires. Yves Dechezelles reçoit la Médaille de la Résistance des mains du Général de Gaulle, puis il est nommé chef de Cabinet de Adrien Tixier, Commissaire aux affaires sociales. Après la libération de Paris en août 1944, le gouvernement provisoire rallie la capitale en septembre. Yves Dechezelles suit Adrien Tixier. Après la nomination de ce dernier comme Ministre de l'Intérieur, Yves Dechezelles est confirmé dans sa fonction de Chef de Cabinet. Parmi ses charges, Yves Dechezelles, de conviction agnostique et laïque, accueille un émissaire du Pape et se trouve ainsi mêlé aux affaires de cultes et au délicat sujet du statut particulier de l'Alsace Lorraine [issu du concordat]. Il doit alors donner priorité à son esprit de tolérance.

Lorsque qu'Adrien Tixier doit céder son poste de Ministre de l'Intérieur à André Le Troquer, Yves Dechezelles décide de ne pas se mettre au service de ce socialiste qu'il a connu précédemment et dont il n'aime ni les méthodes ni les manières. Il refuse un poste de Préfet IGAME, n'ayant pas de goût pour les ors de la République. Il se consacre alors à la SFIO qu'il retrouve en tant que Secrétaire des Jeunesses socialistes [Georges Pontillon puis Pierre Mauroy lui succéderont dans cette fonction] et devient Secrétaire administratif du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale. Il rencontre ainsi nombre de personnalités à la Chambre des Députés puis au Palais du Luxembourg et fait la connaissance des représentants venant des colonies ou qualifiés au titre de l'Assemblée de l'Union Française, notamment les députés algériens, sénégalais et malgaches. Les échanges avec ces représentants auront une influence déterminante sur son combat anticolonialiste.
Au sein de la SFIO Yves Dechezelles oeuvre à la gauche du parti et soutient la motion Guy Mollet contre la motion Daniel Mayer en 1946. La motion Guy Mollet l'emporte, Guy Mollet devient Secrétaire Général et Yves Dechezelles Secrétaire Général adjoint. Yves Dechezelles gardera cependant une grande estime pour Daniel Mayer. Dans son poste, il ressent les difficultés pour faire évoluer le parti dans des avancées progressistes et notamment dans l'émancipation des peuples soumis au régime de la colonisation. Un enjeu essentiel se présente avec la revendication des vietnamiens et l'engagement des pourparlers de Fontainebleau avec Ho Chi Minh. Yves Dechezelles rencontre Ho Chi Minh qui lui manifeste très clairement sa position en vue de l'indépendance des trois " Ki ", Tonkin, Annam, Cochinchine, la nouvelle fédération vietnamienne devant rester cependant unie à la France dans le cadre de l'Union française, une situation assez analogue de celle adoptée par le Commonwealth britannique. [Pour l'anecdote, Ho Chi Minh évoque également son passé parisien. Il travaillait comme photographe ambulant, et avait des liens d'amitié avec Messali Hadj, ancien métallurgiste et leader nationaliste algérien] . Yves Dechezelles bataille un jour et une nuit au Conseil national de la SFIO pour convaincre Guy Mollet d'une attitude positive envers la proposition vietnamienne contre les avis de Léon Blum et Marius Moutet qui y sont opposés. La suite est connue, le Général Leclerc prévenant le Général de Gaulle de l'inanité d'une guerre en Indochine et l'Amiral Thierry d'Argenlieu rendant vain tout compromis en utilisant la politique de la " canonnière ". Quelques mois plus tard en 1947, Yves Dechezelles, qui avait pu également assister aux fraudes électorales massives en Algérie, donnait sa démission du parti socialiste SFIO entraînant avec lui beaucoup de militants issus des jeunesses socialistes.

Yves Dechezelles reprend sa profession d'avocat, inscrit au barreau de la Cour d'Appel de Paris. Il n'abandonne pas ses convictions politiques, fonde 1'ASR (Action Socialiste Révolutionnaire) puis se trouve parmi les fondateurs de l'éphémère RDR (Rassemblement Démocratique Révolutionnaire). A l'été 1948, il est coopté dans le petit groupe d'avocats [ Lamine Gueye, Pierre et Renée Stibbe, Henri Douzon] qui vient à Madagascar, dans. des conditions de sécurité personnelle extrêmement difficiles, assurer la défense des nationalistes malgaches du mouvement MDRM dont les leaders sont les Dr Raseta et Ravoangi avec le poète et écrivain Jacques Rabemananjara, hommes particulièrement convaincus que l'action démocratique et non violente est la seule voie vers l'émancipation du peuple malgache. Des condamnations à mort sont prononcées et exécutées, autant d'épreuves lourdes et également éprouvantes pour les défenseurs auprès des familles des condamnés.

Le mouvement du Congrès des Peuples contre l'impérialisme et le colonialisme [ dirigé par le Gallois Fenner Brockway] qu'Yves Dechezelles avait rejoint avec son ami socialiste Jean Rous avait montré toute l'ampleur des aspirations des peuples colonisés. Cette aspiration forte et légitime, également encouragée pour l'Empire Français par la participation, à l'invitation du Général de Gaulle [Discours de Brazzaville], des peuples africains à l'effort de reconstitution des forces armées de la France libre puis à la guerre elle-même, laissait présager beaucoup de ruptures que le personnel politique des gouvernements de la IVème République n'a pas su gérer à l'exception du gouvernement Mendès France. Yves Dechezelles resta au contact de tous les leaders indépendantistes d'Afrique du Nord, politiques et syndicalistes, en Tunisie Habib Bourguiba (Néo Destour) et Ferhat Hached (UGTT), Allal el Fassi (Al Istiqlal) au Maroc, et encore davantage auprès de Messali Hadj (PPA puis MTLD) soumis au bagne, à la prison et aux résidences forcées. Yves Dechezelles a été le défenseur et l'ami proche de Messali Hadj. Les circonstances de l'insurrection de novembre 1954 puis la guerre d'Algérie ont conduit à des luttes fratricides au sein du mouvement nationaliste algérien et les éléments extérieurs ont contribué à la victoire du FLN, laissant seulement à l'histoire la figure emblématique et charismatique de Messali Hadj.
Dans cette affreuse guerre d'Algérie, Yves Dechezelles mit tout son talent d'avocat pour défendre les algériens nationalistes de toutes tendances devant les tribunaux militaires et civils en France et en Algérie, souvent au péril de la vie en raison de l'action des ultras de l'Algérie française puis de l'OAS. Il fut entouré et coordonna un collectif d'avocats courageux et talentueux [Yves Jouffa, Claude Barbillon, Daniel Jacoby, Pierre Gueniaud, Henri Leclerc, Michel Moutet, Abdelkader Ouguag, Jacques Vergés ... ], groupe que rejoignit Gisèle Halimi.

En parallèle, Yves Dechezelles n'avait pas abandonné le cours de la politique. Il participa à la fondation et aux instances dirigeantes de mouvements, La Nouvelle Gauche puis l'UGS (Union de la gauche Socialiste), qui conduisirent avec l'apport du PSA, dirigé par Edouard Depreux, à la constitution du PSU, Parti socialiste Unifié. Dans cette mouvance où se situaient beaucoup de chrétiens progressistes Yves Dechezelles comptait de nombreux amis. Son entente et l'estime réciproque avec Claude Bourdet furent remarquables. Yves Dechezelles fut pendant plusieurs années l'un des secrétaires nationaux du PSU ; il milita ardemment contre la guerre d'Algérie et pour le rassemblement d'une gauche française démocratique et progressiste. Il ne cessa jamais d'entretenir des liens avec ses amis de la SFIO, tous hommes de la résistance et hommes de sincérité, ainsi qu'avec les syndicalistes, particulièrement ceux de FO dont il fut l'avocat jusqu'au moment où il cessa ses activités professionnelles en 1987.

Après la fin de la guerre d'Algérie, Yves Dechezelles prit moins d'intérêt pour le militantisme politique et ne fut pas tenté de rejoindre, comme d'autres dirigeants du PSU, le nouveau parti socialiste qui devait porter à sa tête François Mitterrand à Epinay en 1970. Ami d'Alain Savary, Yves Dechezelles fut révolté par le sort que François Mitterrand, devenu Président de la République, destina sournoisement au Ministre Alain Savary en le poussant dans son projet de réforme de l'Education nationale puis en cessant de l'appuyer à l'apparition des importantes réactions et protestations confessionnelles.

Une autre page s'ouvrait pour Yves Dechezelles, conforme à sa vocation d'avocat et à ses convictions humanistes : défendre activement les droits de l'homme au plan international et faire en sorte que les droits de la défense et d'autres droits, dont l'appartenance syndicale, soient respectés si peu que ce soit dans les pays où sévissaient la dictature et le totalitarisme. Membre de la Ligue des droits de l'homme, Yves Dechezelles avait eu une grande admiration pour Emile Kahn, une très haute conscience morale, qui fut président de la Ligue de nombreuses années durant.

Pour la Ligue comme pour la Fédération internationale des Droits de l'homme et des associations de juristes, Yves Dechezelles assura de nombreuses missions dans des pays aux régimes politiques non démocratiques afin d'y être un observateur, et de la sorte apporter une présence qui force à la retenue les oppresseurs et redonne de l'espoir aux défenseurs. Des séjours à Madrid sous le régime franquiste, au Pérou, en Pologne notamment à Gdansk et Stettin peu après l'odieux assassinat du père Popieluszko, à Budapest, etc., sont autant d'interventions et de témoignages importants qu'Yves Dechezelles a pu effectuer avec résolution et dévouement. Il s'est également rendu en Algérie et à Madagascar, pays chers à sa mémoire, pour soutenir des amis et confrères dans leurs revendications de voir les droits de la défense mieux assurés.

Devenu avocat honoraire à 75 ans, soit après plus de 50 ans d'inscription au barreau, Yves Dechezelles continua d'être présent et de tenir des réunions publiques pour dénoncer des actes de répression et des atteintes aux droits fondamentaux. Dernier témoin vivant des procès de Madagascar il en a décrit la teneur et l'atmosphère au cours de l'émission télévisée "Histoire Parallèle " de Marc Ferro en septembre 1997.

En tant qu'avocat et orateur expérimenté, Yves Dechezelles savait aussi apprécier l'art de ses confrères, fussent-ils quelquefois des adversaires sur le plan politique. Son admiration s'est portée sans conteste pour l'art de la plaidoirie tel que Maître Maurice Garçon a su le porter au meilleur niveau connu de son temps au barreau de Paris. Yves Dechezelles a plaidé un très grand nombre d'affaires civiles, toujours dévoué et disponible pour ses clients. Certaines affaires lui ont fait connaître des humanistes et des hommes d'exception. Citons à cet égard la défense de l'association Emmaüs à ses débuts et de son ami l'Abbé Pierre qui l'avait créée, citons aussi la défense du journaliste de Franc-Tireur, Alexis Danan, qui dénonça courageusement les "bagnes d'enfants " et les mauvais traitements infligés dans les asiles psychiatriques et qui fut ensuite l'objet d'odieuses citations en justice. Yves Dechezelles aura bien servi le serment que tous les avocats prononcent et aura été fidèle, en ce sens, aux valeurs prêtées au saint patron des avocats, Saint Yves précisément.

A Paris le 14 janvier 2007 -
Modifié le lundi 19 mars 2007
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