Dans la première partie de ce dossier, nous avons vu comment Mailly s’est « macronisé » très rapidement et comment le bureau confédéral FO s’est dressé contre toute la confédération, au compte des ordonnances. Nous avons vu comment Martinez et Mailly ont mis sous l’éteignoir l’exigence minimale de l’abrogation de la loi El Khomri. S’il est vrai que Mailly est devenu « jaune fluo », plus ouvertement encore que Berger-CFDT, la posture adoptée par Martinez n’a pas jouée non plus à l’avantage des salariés. C’est le moins que l’on puisse en dire. Ajoutons Mélenchon au casting de cette mascarade et Macron pouvait dormir sur ses deux oreilles. Tout se mettait en place pour empêcher tout débordement, de façon méthodique et calculée, chaque mot étant pesé, comme nous allons le voir. |