La Lettre de La Commune, nouvelle série, n° 91 – lundi 11 mars 2019
Il n’y aurait donc pas de répression en France, pas de violence policière de l’État 1 . La preuve : nous sommes dans un État de droit. Ainsi, comme tant d’autres mots torturés par la rhétorique du Prince-sans-rire et de ses pinces média-tristes, le mot répression est vidé de sa signification. Puisse l’Académie le virer des dictionnaires…Resteront les lois et décrets qui appellent un chat, un chat, et la répression, la répression. Dans l’absolu, la répression peut être justifiée ou au moins admise. Exemple : répression de l’ivresse publique, répression du parjure devant une commission parlementaire. Ah oui, pardon, dans ce cas la répression doit faire place à…l’indulgence pestilentielle, pardon « présidentielle ». Ne badinons pas avec l’humour : Macron, ce grossier personnage, prétend qu’il n’y a eu aucun mort depuis trois mois…Si ce n’était pas un outrage au chef de l’État, nous serions tentés de dire : Crevure ! Ce que fait l’État policier depuis trois mois est bien plus grave qu’on pourrait le penser. |