La Lettre de La Commune, nouvelle série, n° 50 – mercredi 6 juin 2018
Les réformes Macron sont des bombes sociales à retardement. Plus ces bombes exploseront tard, plus la déflagration sera révolutionnaire. Ceux qui, à la tête de nos syndicats, craignent l’explosion sociale et déploient des trésors d’imagination pour l’éviter, doivent le savoir. La vraie marée pourrait les emporter eux aussi s’ils persistent à s’enferrer dans l’engrenage de la concertation. En effet, qu’on le veuille ou non, CONCERTATION vaut TRAHISON. Nous mesurons nos paroles mais appelons un chat, un chat. N’en déplaise aux dirigeants syndicaux nationaux, les syndicats appartiennent aux travailleurs, y compris la masse des non-syndiqués qui votent pour les listes syndicales, y compris les grévistes non syndiqués qui manifestent sous les bannières CGT-FO-FSU- Solidaires. Or, les cheminots ont vu que les modalités et les objectifs revendicatifs de leur grève sont confisquées par une poignée de dirigeants. Dans un premier temps, les syndiqués ont cru que ces modalités étaient la rançon de l’unité. Qu’en est-il deux mois plus tard ? |