Voilà deux mois que « l’affaire Fillon » sévit. Pour reprendre un mot de Michel Audiard, cet homme est atteint de la « gangrène de l’âme ». Il s’était pourtant posé en parangon de vertu. Ainsi, sous la cinquième république, un type accusé d’escroquerie aggravée peut se présenter à l’élection présidentielle. S’il est élu, les poursuites pénales cesseront. Dans le cas de Fillon, il y a, il est vrai, bien pire que toutes ses affaires réunies : son programme ! Un programme qui, à sa façon, met le feu aux poudres. Un programme dont la mise en œuvre exigeait, entre autre, un chef d’orchestre « irréprochable ». Mais, hélas … |