À deux mois du premier tour des élections du roi sans couronne, nous avons une certitude : le prétendant qui accédera au trône n’aura aucune autorité efficiente et devra tenter de naviguer à vue dans les décombres de la Ve République. L’échiquier est renversé et plusieurs pièces maîtresses sont placées hors d’état de nuire. Et tous ceux qui se sont livrés à des calculs de comptoirs doivent sans cesse remanier leurs formules. Idem, pour ceux qui ont spéculé sur l’idée que Hamon ou Mélenchon pourraient aller « plus loin » qu’ils ne le veulent, en adoptant comme cri de ralliement « l’abrogation de la loi El Khomri ». |