A qui profite le crime ?

Déclaration de La Commune | Attentats du 11 septembre

l'attentat du 11 septembre 2001 et son cortège de milliers de victimes a suscité, à juste titre, dans le monde entier, émoi et interrogations. La situation politique mondiale est désormais marquée du sceau de ces événements : il y a l'avant et l'après 11 septembre. Et ce tournant brusque dans la situation mondiale nous mène, au même titre que des millions d'êtres humains, à une série de certitudes mais aussi d'interrogations. C'est ce que l'organisation La Commune, à la modeste place qui est la sienne, livre dans cette déclaration à la réflexion et au libre arbitre de la population ouvrière et démocratique.

A qui profite le crime ? Comme toujours en pareil cas, pour tenter de comprendre les événements, leur fil conducteur, et remonter aux commanditaires, c'est la question à poser.

Un acte contre les peuples

La mort de milliers d'hommes et de femmes, dans le World Trade Center et à Washington, profite-t-elle aux Palestiniens ? Bien sûr que non, bien à l'inverse. Sharon, tout en déclarant que " Arafat est notre Ben Laden ", accentue la répression, par terre, air et mer, contre les Palestiniens, tués quotidiennement par les missiles, obus, chars et bombes de l'armée israélienne. Sharon, profitant de " l'après 11 septembre ", considère qu'il a plus que jamais les mains libres contre le peuple palestinien.

Profite-t-elle plus aux enfants irakiens affamés par le blocus américain ? Aux peuples du Proche et du Moyen Orient soumis aux diverses dictatures elles-mêmes officines des divers impérialismes, US, britannique, français... ?

Profite-t-elle au peuple afghan soumis à l'obscurantisme et à la terreur du régime des talibans mis en place grâce à l'appui direct des Etats-Unis dans leur lutte d'influence contre l'URSS puis contre la Russie de Poutine ? Là encore, non. Bien à l'inverse, puisque les préparatifs de guerre de Bush contre ce pays annoncent un nouveau tribut de sang et de souffrances.

Profite-t-elle aux classes ouvrières et aux peuples de l'Europe, à qui les gouvernements, de gauche comme de droite, font payer le prix de la crise par le biais des licenciements massifs, des restructurations, du chômage et de l'aggravation des conditions d'existence ? Bien sûr que non. Et ces mêmes peuples d'Europe ont déjà compris que " l'après 11 septembre " va servir à accentuer et accélérer tous les coups contre eux.

A qui donc profite le crime ? Ni aux classes ouvrières, ni aux peuples de la planète. Pour ces raisons, l'interrogation mène à une certitude : l'attentat du 11 septembre n'a rien à voir, à quelque degré que ce soit, avec un acte anti-impérialiste, un acte qui servirait la cause des peuples et des opprimés. C'est un acte réactionnaire sur toute la ligne et qu'il convient de dénoncer comme tel.

La "croisade" du "bien contre le mal" ?

C'est ainsi que Bush a cadré, dès le lendemain de l'attentat, la politique qu'entend mener son gouvernement sous couvert de lutte contre le terrorisme.

Croisade ? C'est ainsi qu'on a effectivement appelé cette période de l'histoire qui vit le déferlement des hordes féodales barbares de la " chrétienté " contre l'islam. Les massacres qu'elles perpétrèrent sont-ils, pour Bush, un symbole de la lutte du " bien contre le mal " ?

Curieuse et inquiétante référence, en vérité. Toujours dans le même registre, au lendemain du discours de Bush à la nation, jeudi 20 septembre, Le Monde rapporte : " Georges W. Bush se pose en chef de guerre et leader du monde civilisé. "

Dans la foulée, le secrétaire d'Etat adjoint, Paul Wolfowitz, sans doute un homme idéalement dépourvu de la gangrène de la pensée, n'a pas hésité à déclarer que " l'ensemble du monde civilisé a été bouleversé par ce qui est arrivé. Et même des parties du monde non civilisé se sont demandé si elles n'étaient pas du mauvais côté ".

Les médias ont embrayé, dans un élan quasi unanime : " Les attentats visant le monde civilisé " (sur la 2), " les islamistes déclarent la guerre à l'Occident " (à la une de l'Express), etc.

De quel " monde civilisé " s'agit-il ?

De celui qui, en quelques heures, en septembre 1982, a massacré un millier de Palestiniens à Sabra et Chatila, par l'action conjointe des milices chrétiennes maronites et de l'armée israélienne alors dirigée par Sharon ?

De celui du coup d'Etat de Pinochet, aidé par la CIA, ou de celui de la dictature des généraux argentins sponsorisés par la même officine, ou de celui du génocide au Rwanda, produit de la politique de l'impérialisme belge et français, ou de celui des massacres dans les Balkans lorsque Milosevic était en odeur de sainteté auprès du " monde occidental ", gouvernement américain inclus ?

Le " monde civilisé ", est-ce celui qu'on voit à l'oeuvre en Irak où plus de 500 000 enfants sont morts de maladies et de faim, conséquence d'un blocus qui n'affecte visiblement pas le dictateur Saddam Hussein... ?

La liste des exactions du " monde civilisé " est bien trop longue pour pouvoir être exhaustive dans cette déclaration.

Et ce serait donc au nom de ce " monde civilisé " qu'on demanderait aux peuples de se ranger sans broncher derrière les objectifs bellicistes de l'impérialisme américain ?

La piste Ben Laden

A peine les Twin Towers s'étaient-elles effondrées sur les malheureuses victimes que, déjà, les responsables étaient désignés. D'abord, le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP), puis le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), et enfin, ces deux " pistes " étant manifestement grotesques, ce fut Ben Laden, réfugié en Afghanistan, et ses réseaux de fondamentalistes islamiques.

Qui est Ben Laden ?

Ben Laden, agent de la CIA, trafiquant d'armes et de drogue. Curieux personnage, en effet. Voici ce qu'en dit Le Monde du 15 septembre : " Le jeune ingénieur en génie civil est recruté par la CIA à Istanbul en 1979, la guerre vient d'éclater et Istanbul est le lieu de transit choisi par les Américains pour acheminer les volontaires vers les maquis afghans. D'abord responsable de la logistique, Oussama Ben Laden devient l'intermédiaire financier du trafic d'armes, financé à parts égales par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite, à hauteur de 1,2 milliard de dollars par an environ. En 1980, il gagne l'Afghanistan où il restera pratiquement jusqu'au départ des troupes russes, en 1989. Il est chargé de répartir la manne entre les différentes factions de la résistance, un rôle clé, éminemment politique. A l'époque, il bénéficie de l'appui total des Américains et du régime saoudien, via son ami, le prince Turki Bin Fayçal, frère du roi et chef des services secrets saoudiens, ainsi que de sa famille. Il transforme de l'argent "propre" en argent "sale" puis fera aussi l'inverse. (...) l'apprenti terroriste a mis sur pied une filière d'opium avec son ami Hetmatyar qui règne sur la province de Helmand, le grenier à pavot du pays. (...) "

Après un passage au Soudan, il revient s'installer en Afghanistan en 1996, sous la protection du régime des talibans qui, rappelons-le, étaient jusqu'à ces dernières semaines (et donc, en 1996), le bras armé du Pakistan, des USA dans cette région.

Ben Laden, recruté, formé par la CIA et les services secrets de l'Arabie saoudite (eux-mêmes prolongement de la CIA), a donc été une pièce maîtresse des Etats-Unis dans la lutte pour défaire l'armée soviétique en Afghanistan et, bien après, pour asseoir le régime obscurantiste des talibans. Le département d'Etat américain a investi pas moins de 7 milliards de dollars dans cette opération. Ben Laden, une créature de l'impérialisme US.

Ben Laden échappe à ses maîtres

On nous dit que, certes, ce personnage interlope était un instrument de la CIA mais que, à l'occasion de la guerre du Golfe, il aurait rompu avec ses maîtres, dont la présence militaire dans cette région lui était intolérable, et se serait engagé, au nom du fondamentalisme islamiste, dans la guerre sainte (djihad) et le terrorisme. Qu'il ait rompu avec ses anciens patrons est fort possible, mais pas en 1991, au moment de la guerre du Golfe, comme le rappelle Libération du 21 septembre qui indique qu'" à l'époque, Ben Laden avait même proposé au pouvoir saoudien de combattre la menace irakienne avec ses propres troupes formées en Afghanistan ". Si rupture il y a, elle est donc nécessairement bien postérieure à la guerre du Golfe.

Ben Laden ne revendique pas l'attentat du 11 septembre

Certitudes et interrogations... Ben Laden s'est empressé de démentir toute implication dans l'attentat aux Etats-Unis. Voilà un homme qui est censé avoir déjoué les services secrets les plus sophistiqués de la planète, qui a frappé au coeur des Etats-Unis et de ses symboles, qui aurait ainsi, selon les médias et les " experts " affaibli le pays le plus puissant de la planète et qui ne revendique pas, ne " jubile " pas ? C'est, du point de vue politique et de la simple logique, absurde, incompréhensible.

Redouterait-il les représailles ? Tout aussi absurde si l'on s'en tient au personnage fanatique qui nous est décrit ! Au nom de l'idéologie dont il se réclame (et les talibans avec lui), cet acte terroriste d'une telle ampleur supposait que ses auteurs s'en prévalent, le revendiquent devant le milliard de musulmans qu'ils sont censés vouloir entraîner dans le djihad, la guerre sainte. Au lieu de cela, un démenti. Quant aux talibans, ils le prient de déguerpir d'Afghanistan tout en demandant aux Etats-Unis des preuves tangibles de son implication dans l'attentat. Absurde, incompréhensible.

Un accusé bien commode. Un "suspect par défaut" ? A l'heure où nous écrivons, les preuves de la culpabilité de Ben Laden − pourtant accusé, répétons-le, depuis le premier jour, et contre qui (entre autres) des opérations militaires d'ampleur mondiale vont être engagées − les preuves n'ont pas été présentées. De là à affirmer qu'il est innocent est un pas que nous nous garderons bien de franchir, d'autant que ce personnage trouble, créature monstrueuse de services secrets divers et variés ne nous inspire pas la moindre sympathie ni la moindre commisération. Mais les faits, à ce jour, sont là : Ben Laden apparaît un " suspect par défaut ", pour reprendre les termes de Libération du 21 septembre.

l'éditorialiste du quotidien La République des Pyrénées, Jean-Marcel Bouguereau, s'interroge tout autant. Sous le titre " Et si Ben Laden n'était pas coupable ? ", il indique dans son éditorial du 21 septembre :
" A l'orée d'une opération militaire dont les autorités américaines ne cessent de souligner le fait qu'elle sera de longue durée, on peut se poser une question iconoclaste. Et si Ben Laden, "wanted mort ou vif" n'était pas le responsable des attentats contre les deux tours du World Trade Center et le Pentagone ? S'il était seulement une pure icône, destinée à frapper les imaginations avec sa longue barbe poivre et sel, avec ses propos vengeurs sur les Etats-Unis ? S'il était là pour incarner cet ennemi invisible, cette nébuleuse sans quartier général ? Pour personnifier cette nouvelle menace tentaculaire, venue des collines d'Afghanistan ou d'ailleurs et se multipliant en autant de pseudopodes ?

Une chose m'a frappé en lisant le compte rendu d'une rencontre, récemment publiée par Le Monde, entre Ben Laden et le journaliste Robert Fisk qui a eu le privilège de le voir à plusieurs reprises. Que dit ce journaliste : "Lors de notre dernière rencontre dans la nuit glaciale en Afghanistan, Ben Laden s'est emparé des journaux en arabe qui étaient dans mon sac et s'est précipité dans un coin de la tente pour les lire pendant vingt minutes, sans tenir compte ni de ses combattants ni de son hôte occidental. Bien que saoudien (...), il ne savait même pas que le ministre des Affaires étrangères iranien venait de faire une visite officielle à Riad. Il n'écoute donc pas la radio ?, me suis-je demandé." Et Fisk ajoute finalement : "Est-ce bien là le parrain du terrorisme international ?"

On peut en tout cas se poser la question. N'est-on pas en train, pour des besoins de pure propagande, de prêter à Ben Laden plus qu'il ne mérite ? "

Même Hosni Moubarak, le président égyptien qui n'hésite pas à réprimer les intégristes musulmans dans son pays, a demandé à Bush de lui transmettre les preuves de la culpabilité de Ben Laden.

Et le Wall Street Journal lui-même, peu suspect également de complaisance envers Ben Laden, écrivait, mercredi 19 septembre : " Si l'on évalue les preuves aux mains des enquêteurs contre Ben Laden, selon les standards du droit et des relations internationales en vigueur au XXIe siècle, il faut reconnaître que, pour le moment, il n'y en a pas beaucoup. "

Les préparatifs de guerre contre l'Afghanistan et ailleurs qui s'accélèrent ne semblent pas s'encombrer de ces " standards du droit au XXIe siècle ".

"Qui n'est pas avec nous est avec les terroristes" (G. Bush)

C'est en ces termes que Georges W. Bush s'est adressé à tous les Etats, tous les gouvernements, appelant à l'union sacrée internationale derrière la bannière étoilée de l'impérialisme US. En clair : " Je ne veux voir qu'une tête ". Spontanément ou en traînant les pieds, tous les gouvernements ont obtempéré. Poutine a demandé aux présidents des cinq républiques d'Asie centrale de se coordonner pour aider à l'action éventuelle de l'armée américaine. Blair devance ses désirs et besoins et les bourgeoisies européennes plient tout en jurant qu'elles ne " s'alignent " pas pour autant. Le message de Bush est un ordre de mobilisation générale donné aux bourgeoisies du monde entier.

Tout en obéissant, les gouvernements européens, engagés dans une guerre économique contre les Etats-Unis, voient arriver, inquiets, la menace.

Chirac, qui est pourtant allé faire acte d'allégeance à New-York auprès de Bush, a fait savoir, en rentrant, à propos de la culpabilité de Ben Laden : " Nous n'avons pas de certitude absolue (souligné par nous) mais tout converge vers cette idée (de culpabilité - NDLR). " Jospin, encore plus va-t'en-guerre, a déclaré le même jour : " l'heure de l'expertise est terminée. Maintenant, il faut passer à l'action. "

Arafat, Castro, ont, eux aussi, parfaitement compris l'ultimatum et ont multiplié les actes de soumission.

Un état de guerre mondiale, sans limites ni frontières

Colin Powell, général de la guerre du Golfe et chef du département d'Etat américain, l'a fait savoir : " On va commencer par Ben Laden, mais le problème est partout dans le monde ", dans la lignée du discours de Bush qui, en lançant l'opération " Justice sans limites ", enjoint " chaque pays, chaque région " de prendre une décision, en se proclamant le chef d'une guerre qu'il annonce " longue et dangereuse ".

Longue et dangereuse pour qui ? Pour les seuls " terroristes " ? On est en droit d'en douter, à en juger par l'ampleur de la mobilisation guerrière, des menaces en direction de tous les Etats du monde entier, sans exception, s'ils ne se rangent pas aux injonctions de Washington. l'impérialisme veut " normaliser " à l'échelle de la planète, au besoin par les armes.

L'occasion fait le larron

Certitudes et interrogations. Comme l'indique fort justement la directrice de recherches du CNRS Marie-José Mondzain à propos du 11 septembre : " De telles émotions ne doivent en aucun cas paralyser la pensée et nous priver de tout jugement. "

Quels qu'en soient les auteurs, Ben Laden ou d'autres, cet attentat, par son ampleur, sa planification, l'importance des moyens employés, l'extension des complicités dont il a fallu bénéficier, n'a pu être l'oeuvre que de services secrets et d'officines souterraines d'un ou plusieurs Etats, et pas n'importe lesquels.

Conscients ou manipulés, directement ou indirectement, les auteurs de la barbarie du 11 septembre ont pour commanditaire le terrorisme d'Etat.

La mort de milliers d'innocents à New-York et Washington autorise aujourd'hui Bush et l'impérialisme américain à déclarer l'état de guerre permanent et à s'affirmer, plus encore que par le passé, le gendarme du monde.

Sous couvert de lutte contre les terroristes (d'ailleurs, souvent des créatures créées par lui-même), l'impérialisme US se réserve le droit de frapper où, quand et contre qui il le jugera nécessaire pour défendre ses intérêts. Pas un Etat, pas un peuple n'est à l'abri. C'est le sens réel de sa déclaration de guerre permanente. A ce titre, l'attentat du 11 septembre, par ses conséquences, est un acte contre le peuple américain et tous les peuples.

Le talon de fer

Avant le 11 septembre, il ne faisait de doute pour personne que les Etats-Unis étaient entrés en récession, entraînant dans leur chute les places boursières du monde et le reste de l'économie. Le 11 septembre vient à point nommé pour tenter de trouver à cette situation d'autres responsables que la saturation mondiale des marchés, étouffés par la surproduction.

La situation " d'état de guerre " a ceci de commode qu'elle doit permettre, au nom du patriotisme, d'éviter toute velléité de la classe ouvrière américaine, et des autres, de se défendre. Au nom de l'effort de guerre contre le terrorisme mondial, les Etats-Unis sont à la veille, selon nombre d'experts, d'entrer dans l'économie de guerre, ni plus ni moins.

L'Europe, sur laquelle commence à s'étendre la récession, n'est pas épargnée. La guerre économique que se mènent les Etats-Unis et les bourgeoisies européennes va s'amplifier, s'approfondir. Cette situation est lourde de tous les dangers, avec un impérialisme nord-américain qui affiche aux yeux du monde ses intentions belliqueuses, sa volonté d'imposer le talon de fer de son économie en faisant payer à la planète les frais de la faillite et de la récession.

Le peuple palestinien et tous les peuples opprimés du monde savent qu'il n'y a rien de bon à attendre de l'après 11 septembre. l'impérialisme, incapable de domestiquer les masses, à l'ouest comme à l'est, au Proche Orient comme en Amérique latine, en Afrique comme en Asie, comme en Europe, va désormais chercher à le faire " à chaud ", c'est-à-dire directement lui-même, sans l'intermédiaire des bourgeoisies secondaires d'Europe ou d'ailleurs, visiblement incapables à ses yeux de régler les conflits avec leurs classes ouvrières et les peuples.

Dans ce cadre, si l'Afghanistan est aujourd'hui la cible et le prétexte, les objectifs de l'impérialisme américain vont bien au-delà. La prochaine période nous le montrera.

Pour le reste et comme toujours en pareil cas, le temps viendra où la vérité sur les commanditaires et les bénéficiaires de l'attentat du 11 septembre éclatera.

Face à l'"union sacrée", l'unité des travailleurs et des peuples

L'impérialisme américain cherche à réaliser l'union sacrée derrière lui pour sauver l'existence d'un système économique et politique dont la faillite est évidente. Cette faillite, ce sont les classes ouvrières et les peuples qui en font les frais, dans un cortège bien connu de chômage, licenciements, bas salaires et destruction de la protection sociale, des services publics, de la santé et de l'air que nous respirons.

Il reste que la classe ouvrière aborde cette période, certes difficile, sans défaite majeure et avec toutes ses forces intactes.

C'est pourquoi nous sommes sûrs que ce système d'exploitation et d'oppression qui se débat pour survivre trouvera sur sa route la résistance opiniâtre des exploités et des opprimés.

A bas la guerre impérialiste ! Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !

24/09/2001

Modifié le mardi 21 juin 2005
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