« le parti des gogos et des bobos »...

Petit rappelOn trouvera ci-dessous un article de notre journal La Commune d'août 2007, sous le titre " le parti des gogos et des bobos "Pour rappel, nous avions décidé après cet article, en 2009, d'intégrer ce parti qui comptait, à sa création 9300 adhérents. Nous avions estimé que nous ne pouvions, eu égard à ces 9300 adhérents, faire l'impasse sur la promesse faite par la direction de la LCR d'appeler à la constitution d'un parti anticapitaliste de masse en France. Nous nous sommes alors lancés loyalement dans la construction du NPA, en décidant consciemment et délibérément de mettre de côté nos craintes et appréhensions que le NPA ne devienne une LCR bis. (voir notre déclaration de 2009 sur notre site)
Malheureusement, nos craintes se sont assez vite vérifiées, d'année en année ; la direction ô combien bureaucratique du NPA a, dès les premiers instants, orienté sa politique dans un électoralisme plat et un suivisme suicidaire de la politique " front populaire " du Front de Gauche. Le NPA est rapidement ainsi devenu la 5e roue de la charrette Front de gauche sous la houlette de Mélenchon-Laurent. On a vu dans ces conditions le départ vers la " maison mère ", le Front de gauche, de la Gauche unitaire de Piquet puis de 400 militants de la Gauche Anticapitaliste à qui la direction du NPA Sabado-Krivine et consorts a généreusement octroyé un million d'euros en guise de cadeau de départ !
Comment ne pas comprendre dès lors l'hémorragie d'adhérents et militants normaux : de 9300 au congrès de fondation de 2009, le NPA se réduit aujourd'hui, au grand maximum, à environ un millier de militants, soit moins que la LCR avant sa dissolution. Ce parti, qui a connu dans ces conditions une Bérezina électorale aux municipales d'avril 2014 et aux dernières Européennes est déchiré par plusieurs courants qui tirent à hue et à dia mais sans qu'aucun d'entre eux n'ait le courage politique de rompre de manière catégorique avec le Front de gauche.
Le courant AR, qui regroupe sans doute le meilleur de ce qui reste au NPA est pourtant lui aussi impuissant à résoudre la crise qui secoue ce parti d'autant qu'il se refuse par exemple à reprendre à son compte des mots d'ordre réellement anticapitalistes tels que "  rupture avec l'Union européenne, ses institutions et directives ". Rien d'étonnant dans ces conditions que ce courant AR ait appelé à voter aux Européennes pour Lutte ouvrière qui avait, on s'en souvient, appelé à l'abstention en 1992 au traité de Maastricht, au prétexte fou et faux que vaille que vaille, l'UE unifie le prolétariat ! On voit d'ailleurs ce qu'il en est aujourd'hui, de cette "  unification "...par le bas !
Notre article de 2007 est malheureusement prémonitoire. Nos craintes ont été avérées. Pas une virgule à enlever. Nous ne regrettons certes nullement notre décision de 2009, comme nous ne regrettons pas plus celle prise de quitter le NPA, devenu une secte impuissante et d'appeler à rejoindre La Commune, Pour un parti des travailleurs, ouverte à tous ceux, qu'ils soient trotskystes, libertaires, syndicalistes ou sans-parti qui cherchent la voie du parti des travailleurs qui fait si cruellement défaut en cette période. Nous ne serons pas plus longtemps les gogos de l'appareil mandéliste qui dirige le NPA dans le mur des illusions du Front de gauche...


Le parti des bobos et des gogos, La Commune, août 2007


Modifié le mercredi 30 juillet 2014
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