Qui veut la peau de la CGT ? Quel est le sens du « 26 mai » ?

« Nos statuts sont bien écrits dans ce sens, la CGT et ses organisations ne peuvent pas tolérer une instrumentalisation pour faire gagner du terrain ou privilégier une ou des forces politiques» [1]

Extrait des Documents votés par le congrès CGT 18-22 avril 2018

Contenu

Les principes fondateurs du syndicalisme fédéré et confédéré.

Qui met la CGT en danger ?.

Un appel « unitaire » qui couvre la Concertation-Trahison..

La Marée populaire …...

…Et son panier de crabes.

Qui cherche à isoler les grèves en cours ?.

L’unité, oui ! L’unité d’action de la base au sommet !

ANNEXE 1.  Appel CGT à la manifestation du 26 mai 2018..

A lire bien des écrits, on croirait que l’unité est tout et que le but n’est rien, que les grèves sont tout et que leur but n’est rien. On croirait relire les mots du socialiste allemand Eduard Bernstein contre le marxisme, à la fin du 19ème siècle lorsqu’il lança « le mouvement est tout, le but n’est rien ».

L’aspiration à l’unité est, bien sûr, une noble cause. Jusqu’à ce que certains tribuns, personnages médiatisés s’en emparent pour la vider de son contenu, ajoutant ainsi de la division à la division. Nous écrivons ces lignes au moment où Martinez a décidé d’entraîner la CGT dans la dernière opération de Mélenchon du 26 mai prochain, au mépris des principes fondateurs de la CGT[2].


[1] http://www.cgt.fr/IMG/pdf/lepeuplehs1.pdf

[2] http://www.rtl.fr/actu/politique/manifestation-du-26-mai-la-cgt-participera-aux-cotes-de-la-france-insoumise-7793408743

Qui veut la peau de la CGT ?  Quel est le sens  du « 26 mai » ?

 Il n’est donc pas inutile, en préambule, de rappeler l’article 1 des statuts de la CGT :

« La Confédération Générale du Travail est ouverte  à  tous  les  salariés,  femmes  et  hommes, actifs, privés d’emploi et retraités, quels que soient leurs statuts social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses. Son but est de défendre avec eux leurs droits et intérêts professionnels, moraux et matériels, sociaux et économiques, individuels et collectifs. Prenant en compte l’antagonisme fondamental et les conflits d’intérêts entre salariés et patronat, entre besoins et profits, elle combat l’exploitation capitaliste et toutes les formes d’exploitation du salariat. C’est ce qui fonde son caractère de masse et de classe. »[1]

Les principes fondateurs du syndicalisme fédéré et confédéré

En préambule, les statuts cégétistes rappellent que la CGT est « fidèle à ses origines, à la Charte d’Amiens de 1906 ».

Evidemment, nous dira-t-on, ces principes d’indépendance de la CGT à l’égard de tout parti et de tout gouvernement, n’interdisent pas à la CGT de participer à des manifestations aux côtés d’organisations politiques et d’associations, mais invite à y regarder à deux fois. Dans le cas qui nous occupe, nous savons que premiers initiateurs de ce 26 mai (Mélenchon -Corbière) sont vent debout contre les principes fondateurs de la CGT, ces deux-là  ont la prétention de « fondre » la CGT, FO, FSU, Solidaires dans un « mouvement social », ou plutôt « politico-social ».

Qui met la CGT en danger ?

Disons les choses plus simplement : par son orientation de CONCERTATION-TRAHISON avec Macron, de refus d’exiger LE RETRAIT PUR ET SIMPLE DES REFORMES MACRON et maintenant par sa soumission à un cadre de « protestation » qui met les syndicats devant le fait accompli, au compte d’un groupe parlementaire, la haute bureaucratie de Montreuil met clairement la CGT en danger.

Ces hauts-cadres placés à la tête de la CGT voudraient liquider la CGT qu’ils ne s’y prendraient pas autrement.

Un appel « unitaire » qui couvre la Concertation-Trahison

Bien entendu, avant de dire tout le mal que nous pensons du ralliement de Martinez, nous nous sommes penchés sur l’appel « unitaire » à cette « journée » su 26 mai pour « l’égalité, la justice sociale, la solidarité ». En voici la conclusion :

« Il s'agit maintenant d'aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d'affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

Dans le respect de nos champs d'interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen. Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité. »[2]

Ce qui fait la force virtuelle et apparente de cet appel, ce sont ses signataires :

« Alternative et autogestion, Alternative Libertaire, APEIS, ATTAC, Climat social, Collectif des Associations Citoyennes, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif La Fête à Macron, Confédération Générale du Travail (CGT) , Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Convergence nationale de défense des services publics, DIDF, DIEM25, Droit au Logement, Ecologie sociale, Europe Ecologie Les Verts (EELV), Les Effronté.es, Ensemble !, Femmes Egalité, Fondation Copernic, France Insoumise, Gauche Démocratique et Sociale, Génération.s, MJCF, Mouvement Ecolo, Mouvement National des Chômeurs et Précaires, Nouvelle Donne, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti de Gauche, Parti Ouvrier Indépendant Démocratique, PCOF, PCRF, République et Socialisme, Résistance Sociale, Snesup-FSU, Solidaires, Syndicat des Avocats de France, Syndicat de la Magistrature, UEC, UNEF, Union Nationale Lycéenne »

Or, tout se concentre dans cette petite phrase : « il faut forcer le gouvernement à nous entendre et à retirer ses projets ».

Le forcer à nous entendre ? Cela veut dire quoi ?

Cela veut dire la poursuite de la CONCERTATION-TRAHISON.

Que cela soit dit sur un ton « radical » ou sur un ton suppliant ne change rien à l’affaire.

La Marée populaire …

Nous ne prétendons pas que toute manifestation doive adopter notre mot d’ordre « Dehors Macron », mais une manifestation qui couvre la CONCERTATION, ce canal de la TRAHISON, ce sera sans nous.

Nous avons pris position, en ce qui nous concerne, en faveur d’une manifestation unie pour l’abrogation et le retrait des réformes-Macron, pour les salaires et les effectifs, à l’initiative des organisations syndicales. (CGT FO FSU Solidaires…) et l’arrêt du « dialogue social » sur ordonnances avec Macron

Nous avons, dans le même temps, soutenu l’initiative du POID[3] «  Chasser Macron- un an, ça suffit ». (Manifestation du 13 mai dernier)

Hélas, le POID est donc, à présent,  signataire de l’appel au « 26 mai ».

…Et son panier de crabes

Nous n’apporterons donc, pour notre part aucun soutien, d’aucune sorte à cette manifestation initiée par un personnage qui combat contre l’indépendance des syndicats, au nom de « la construction du peuple » dont il se veut déjà le Tribun.[4]  

Aucun soutien à la manif de Mélenchon qui veut garder Macron, qui veut renforcer la CSG, entre autres et trouve aussi que la hausse des dépenses militaires ordonnée par Macron n’est pas assez forte. [5]

Dans cette manifestation, il y aura Hamon, l’homme qui avait participé aux manœuvres  internes au PS pour que Valls devienne Premier ministre en 2014, l’homme qui était au gouvernement lorsque, contre la grève des cheminots, la réforme anti-ferroviaire de la SNCF a été adoptée, avec son soutien.

Toutes ces combinaisons, tractations bureaucratiques et « tambouilles » comme dirait l’autre, se font par-dessus la tête des cheminots qui, depuis le début de leur grève, n’ont pas voix au chapitre. Pas d’AG souveraine, des modalités de grève imposée par une poignée de bureaucrates CGT SUD UNSA de concert avec une CFDT qui s’était mobilisée activement contre la grève de 2014, pour la réforme de 2014. (Matrice de la nouvelle réforme que veut imposer Macron).

Qui cherche à isoler les grèves en cours ?

Nous avons bien lu :

« Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu'il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s'épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s'agit maintenant d'aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d'affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. »

La réalité est plus crue : les mobilisations, si elles sont encore « partielles » à ce jour, n’ont rien de « sectoriel ». Les bureaucraties syndicales font tout ce qui est en leur pouvoir pour les fragmenter, les isoler les unes des autres et les dénaturer. Il suffit de revoir le calendrier de ce dernier mois pour s’en convaincre :

Après le 22 mars dernier, date du mouvement conjoint des cheminots et des fonctionnaires. Les cheminots ont été priés d’attendre jusqu’au 3 avril. Les fonctionnaires et autres corporations, sommées d’attendre le 19 avril pour une journée sans mot d’ordre de retrait des réformes en cours à SNCF, Universités, Fonction publique, sans mot d’ordre d’augmentation générale des salaires.

Les fonctionnaires sont appelés à manifester le 22 mai prochain, soit deux  mois après leur action du 22 mars. Ce jour-là, les cheminots ne seront pas en grève.

Qui cherche à isoler les grèves en cours ? Les hautes bureaucraties syndicales. En effet, sans les efforts de ces haut-bureaucrates en faveur de la concertation et de la « segmentation » des actions, les grèves  tendraient à se ramifier librement entre elles, le plus naturellement du monde, comme en 1936, en 1968 pour former un tout qui s’appelle la grève générale.

L’unité, oui ! L’unité d’action de la base au sommet !

Comme a pu l’écrire Trotsky en 1931, à propos de l’Espagne :

 «  C’est à travers la grève que les différentes couches et les différents groupes du prolétariat s’annoncent, se signalent les uns aux autres, éprouvent leurs propres forces et celles de leur ennemi. Une couche en éveille et contamine une autre »[6]

L’attitude des hautes bureaucraties syndicales entrave activement ce libre développement de la lutte.

Comme si cela ne suffisait pas, Martinez and Co. se placent directement à la remorque d’un « Tribun du peuple ». Le « Tribun » Mélenchon qui veut subordonner l’intérêt de classe des salariés et les syndicats à l’idée qu’il se fait de « l’intérêt du peuple ». ..Pour mieux subordonner le tout à « l’intérêt de la France ».

Aussi bien, il n’est jamais inutile de rappeler ce que chantait Mélenchon, il y a moins de deux ans :

« : « Je suis passé à une autre stratégie : fédérer le peuple. Fédérer le peuple, c’est justement faire appel à ces grands dénominateurs communs qui brassent les gens à condition de ne pas leur demander un ticket d’entrée ou un certificat de baptême, ou je ne sais quel autre brevet d’appartenance aux bonnes idées. En passant du clivage gauche-droite à celui qui oppose l’oligarchie au peuple, en passant de « l’intérêt de classe » à « l’intérêt général humain » »[7]

Relisons encore une fois l’appel au « 26 » : « « Il s'agit maintenant d'aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d'affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. »

Affirmer que « des alternatives existent », voilà à quoi se rabougrit le « aller plus loin ». Ces « alternatives », voilà une formule pudique et fourre-tout pour nous aiguiller sur la voie de garage des projets politiques de Mélenchon, d’un côté et de Hamon, de l’autre ou des « propositions » de Martinez…

A cette fausse unité (mais, vrai consensus bureaucratique) nous opposons l’unité d’action de la base au sommet.

Vivent les grèves !

Vivent les grévistes !

Vive l’unité d’action de bas en haut !

Abrogation- retrait de toutes les réformes Macron, y compris Loi El Khomri !

A bas Macron !

A Bas  les concertations – trahisons !





19 mai 2018




ANNEXE 1.  Appel CGT à la manifestation du 26 mai 2018

Communiqué de la CGT

La CGT appelle à une large mobilisation le samedi 26 mai 2018

 Engagée aux cotés des salariés dans de nombreuses luttes au sein des entreprises, des services publics pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité la CGT propose une nouvelle journée de mobilisation le samedi 26 mai 2018.

Il s’agit de rassembler la jeunesse, les retraités, les salariés en emploi et hors de l’emploi, les précaires ainsi que toutes celles et ceux qui, solidaires des luttes en cours, ne sont pas encore engagés dans l’action.

Des initiatives diverses seront organisées localement, dans tous les départements, pour permettre au plus grand nombre d’y participer.

Partout, la CGT appelle d’autres forces sociales à « une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité » qui doit déferler pour imposer une autre répartition des richesses dans notre pays. Faut-il rappeler que la France est le premier pays au monde en matière de dividendes versés aux actionnaires, soit l’équivalent de 407 milliards d’euros en 10 ans. Cela au détriment de l’intérêt général et du pouvoir d’achat.

Compte-tenu de l’urgence sociale, la CGT a pris la décision de construire cet appel avec d’autres organisations syndicales, associatives et politiques dans le respect des périmètres d’intervention et des prérogatives de chacune des organisations. La CGT reste ainsi fidèle à ses principes d’indépendance tout en favorisant l’expression du plus grand nombre de citoyens.

Pour la CGT, cet appel est complémentaire aux autres mobilisations en cours, déjà programmées et celles à venir.

À ce titre, la CGT poursuivra sa démarche de rassemblement des salariés et des différents syndicats dans l’unité la plus large, à l’image de ce qui se fait dans de nombreuses professions, services ou entreprises.

La réussite de cette journée d’action sera un nouveau cap dans la construction d’un rapport de force indispensable à développer pour contrer les mauvais coups du patronat, du président Macron et de sa majorité parlementaire, et pour faire valoir l’exigence d’autres choix économiques et sociaux.

Montreuil, le 16 mai 2018

Nous relisons la fin de cet appel :

« La réussite de cette journée d’action sera un nouveau cap dans la construction d’un rapport de force indispensable à développer pour contrer les mauvais coups du patronat, du président Macron et de sa majorité parlementaire, et pour faire valoir l’exigence d’autres choix économiques et sociaux. »

« Contrer les mauvais coups, faire valoir l’exigence d’autres choix économiques et sociaux  et bien sûr, la tarte à toutes les crèmes de « l’autre répartition des richesses ». Là encore,  de la flûte enchantée pour censurer les revendications pour les salaires et les effectifs, pour l’abrogation et le retrait des réformes destructrices.










[1] Nous citons ici les derniers statuts CGT en date, réactualisés lors du congrès CGT de 2016 : http://www.cgt.fr/IMG/pdf/2017_statue51econgres_v2.pdf

[2] https://paris.demosphere.eu/rv/62052

[3] Parti Ouvrier Indépendant Démocratique

[4] Voir : Le choix de l’insoumission- Seuil 2016 – chapitre Le retour au peuple

[5] Citons en particulier cet extrait des pensées militaires de JLM ans Co. « Le gouvernement revendique une hausse majeure du budget du ministère des Armées. Pourtant, la trajectoire budgétaire n’est pas aussi claire : l’essentiel de la hausse porte sur les années 2023, 2024, 2025, c’est-à-dire hors du quinquennat d’Emmanuel Macron alors même que pour faire face aux lourds besoins de régénération de l’outil militaire, c’est une augmentation rapide qui est indispensable. Or la loi de finances pour l’exercice 2018 devra compenser le blocage de 850 millions d’euros qui avait entraîné la démission du Chef d’État-Major des Armées durant l’été. »

 https://lafranceinsoumise.fr/2018/02/08/loi-de-programmation-militaire-debat-confisque/

[6] Trotsky. La révolution espagnole- Recueil de textes. Editions de minuit- 1975. Page 173 – « le rôle des grèves dans une révolution » 02 août 1931.

[7] Jean-Luc Mélenchon- Le choix de l’insoumission- Seuil éditeur, septembre 2016.Page 322

Modifié le samedi 19 mai 2018
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