France : 7 bonnes raisons de voter NPA France : Quelle unité pour interdire quels licenciements ? Argentine : 28 juin 2009 : élections en Argentine

Chronique n°15 du 31 mai au 7 juin 2009supplément à

journal en langue française de militants du NPA
membres du courant international Mouvement Socialiste des Travailleurs-International-(IVèmeInternationale)


n°15 du 31 mai au 7juin 2009


"La lutte de classe est nationale dans sa forme, internationale dans son contenu" (Karl Marx)


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SOMMAIRE:
France : 7 bonnes raisons de voter NPA

France : Quelle unité pour interdire quels licenciements ?

Argentine : 28 juin 2009 : élections en Argentine







Nos liens :

Venezuela : www.aporrea.org
www.mareasocialista.com

Argentine : www.mst.org.ar

France : www.npa2009.org

Annexe


1. Échange entre le PG et la Gauche Unitaire sur la disparition des revendications sur les immigrés dans les professions de foi où le PG est tête de liste.

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Lutte de classes en France


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Elections européennes le 7 juin :





7 bonnes raisons de voter NPA



Dans la dernière ligne droite avant les élections européennes, une large majorité de salariés a le sentiment que ces élections ne leur sont d'aucun recours. Ce même sentiment se propage dans la classe moyenne et dans toute la population. Ce sentiment exprime le rejet de l'Union européenne et de tous ses traités, cette Europe antidémocratique et illégitime qui a été rejetée sur le terrain du suffrage universel dans trois des quatre pays où des traités ont été soumis à référendum depuis 2005 : France, Hollande, Irlande, le Oui ayant été arraché en Espagne, le 20 février 2005, mais avec une participation très faible (57% contre 70% en France où le Non l'a emporté haut la main le 29 mai 2005). Cette Europe là, l'Europe de Maastricht et Lisbonne n'est pas la leur, n'est pas la notre. Cela, les travailleurs, les jeunes, les paysans, les chômeurs, les retraités l'ont bien compris. Il leur reste, outre l'abstention, un vote utile et un seul, car il ne sera pas sans lendemain, le vote NPA ; Un vote utile, oui et pour quelles raisons ?


1. Un vote anticapitaliste

Le vote NPA est d'abord et avant tout un vote anticapitaliste. Concrètement, cela veut dire : " nous refusons de payer leur crise ". Il n'existe pas de " bons " plans " sociaux " , il n'y a pas de " bonnes " fermetures d'usines, de services, de dépôts pas plus qu'il pourrait y avoir de " bons " licenciements économiques, ou des restructurations acceptables ". En bref, il n'existe pas d'un côté un " mauvais " capitalisme, " ultra-libéral " et de l'autre, un " bon " capitalisme régulé, moralisé voire protectionniste. Qui pourrait croire qu'il pourrait exister un système capitaliste sans recherche de rentabilité et de profit maximum, sans réduction toujours plus poussée du coût du travail ? Les freins à la surexploitation de la main d'oeuvre, à la flexibilité, à la réduction des salaires et des effectifs à la portion congrue résident dans la résistance des salariés et de la population qui ne veulent pas devenir une main d'oeuvre taillable et corvéable à merci. Les concessions et revendications arrachées aux capitalistes et aux gouvernements, l'ont toujours été par la mobilisation des masses à partir de leurs besoins et non par des négociations salonnardes arrangées entre " partenaires sociaux ". Et, comme le rappellent les Principes fondateurs du NPA : " En finir avec les crises implique d'en finir avec l'exploitation, donc avec la propriété privée des principaux moyens de production, d'échange et de communication, qui en constitue la base. Le système financier, les services essentiels à la vie, les grandes entreprises devront passer sous le contrôle des salariés et de la population, qui en assumeront la propriété et en assureront la gestion dans le cadre d'une planification démocratique. Libérées de la propriété et de l'appropriation capitalistes, la production et la répartition des richesses pourront bénéficier à la société tout entière. Se nourrir, se chauffer, se loger, se soigner, s'éduquer, se cultiver, sont des besoins essentiels qui doivent être garantis pour toutes et tous "

2. Un vote internationaliste

Le vote NPA est tout autant un vote internationaliste. En clair, cela signifie que ce n'est pas en agitant un chiffon tricolore que l'on combat l'Union européenne.

Rappelons que ce drapeau bleu-blanc-rouge devant lequel se prosterne encore une partie de la gauche républicaine, qui orne les meetings du " Front de gauche " par exemple, fut porté au pinacle, au lendemain du massacre des Communards, le 9 juillet 1871 très exactement par les députés... royalistes affirmant leur fidélité au drapeau tricolore " devenu, par opposition à l' étendard sanglant de l'anarchie, le drapeau de l'ordre social ". Cet ordre social, c'est celui qui se perpétue aujourd'hui, c'est le régime capitaliste que les ouvriers et le peuple de Paris avaient osé défier en 1871, en proclamant La Commune de Paris. (Le massacre des communards causa la mort de 30 000 hommes, femmes et enfants, dont certains furent lynchés dans des conditions atroces, les survivants déportés dans les bagnes " républicains ")

Internationaliste, le NPA entend être un vecteur de l'unité des travailleurs d'Europe contre toutes les directives qui les mettent en concurrence, façon directive Bolkestein, cela signifie que le NPA refuse que l'on fasse travailler en France le " plombier polonais " aux conditions plus défavorables de la législation polonaise. Ce que les commissaires européens appellent " l'harmonisation des législations sociales " est leur nivellement par le bas, leur alignement vers les régimes les plus propices à la surexploitation des salariés. Bien entendu, l'action du NPA en faveur de l'unité des travailleurs d'Europe n'a rien à voir avec cette tentative de structurer sous le nom de la confédération européenne des syndicats, un syndicat unique européen coulé dans le moule des traités de Maastricht et de Lisbonne qui organisent la concurrence entre les salariés pour le plus grand bonheur des employeurs.

D'un côté et de l'autre des Pyrénées, un combat commun contre le capitalisme




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3. Un vote contre l'Europe de Maastricht et de Lisbonne.

A la différence d'autres forces de gauche, qui se veulent à gauche du PS et disent être dans le camp du NON, le NPA s'attaque à la racine de la construction européenne qui a commencé en 1957 par le Traité de Rome :



" Depuis les débuts de l'Union européenne, le marché en est le socle unique et le profit, le seul moteur et objectif. Une autre Europe - au plein sens du terme - est nécessaire.

Du traité de Rome (1957) à celui de Nice (2000), en passant par l'acte unique (1986), Maastricht (1992) et Amsterdam (1997), les transferts de souveraineté des Etats vers les institutions européennes n'ont cessé de croître, augmentant le volume des matières gérées par la Commission européenne. (...)

Jamais, depuis 1957, on n'a remis en question le fait que le marché soit l'unique socle de la construction européenne. Il est le seul cadre organisationnel de l'Europe, à l'exclusion de tout autre. D'emblée, le primat du marché se retrouve inscrit dans la volonté d'aboutir à " l'abolition, entre les Etats membres, des obstacles à la libre circulation des personnes, des services et des capitaux " une fois réalisée la libre circulation des marchandises C'est une Europe des banquiers et des marchands qu'ont préparée l'élu conservateur Robert Schumann et l'homme d'affaires et financier international Jean Monnet.

Ce qu'on appelle " construction européenne " s'apparente beaucoup plus à une destruction démocratique et sociale. Car, les faits le rappellent à chaque étape du processus d'intégration, plus il y a d'Europe, moins il y a de démocratie et de justice sociale. (...)

Ainsi le traité de Maastricht (1992), qui représente une véritable transposition européenne de l'accord général sur le commerce des services (AGCS) négocié au même moment dans le cadre de la création de l'OMC, et qui programme le démantèlement des services publics (...) Ce traité confirme la prééminence de la dimension économique de l'intégration européenne par rapport à la dimension démocratique et sociale. Un an plus tard, le Livre blanc de Jacques Delors [Président de la commission européenne de 1986 à 1994, père de Martine Aubry. NDLR] sur " Croissance, compétitivité et emploi " écarte absolument toute idée de réduction collective du temps de travail.

En 2000, les Quinze adoptent l'agenda de Lisbonne, dont le " troisième pilier " prétend " moderniser le modèle social européen en investissant dans les ressources humaines et en luttant contre l'exclusion sociale " avec pour objectif d'atteindre un taux d'emploi de 70 % de la population active. Cet objectif est contredit par la mise en oeuvre des deux autres piliers de l'agenda de Lisbonne : renforcement de la flexibilité, des dérégulations, de la concurrence ; report de l'âge de la retraite. (...)
En appui aux politiques de démantèlement social de la Commission et du Conseil des ministres, la Cour de justice a adopté en 2007 un arrêt où elle considère que les actions syndicales protégeant les travailleurs contre le dumping social sont des entraves à la liberté d'établissement et de circulation. Elle a également adopté deux arrêts légalisant le dumping social et un arrêt contestant le droit d'un Etat de faire respecter sur son territoire, par des entreprises d'un autre Etat, les conventions collectives, l'adaptation automatique des rémunérations au coût de la vie, la réglementation en matière de temps de travail. (...)

l'Union européenne contre les Européens

Une seule conclusion s'impose : l'Union européenne telle qu'elle se construit depuis 1957, c'est essentiellement et avant tout un cadre juridique contraignant pour revenir sur les acquis démocratiques enregistrés depuis 1789 et pour saper ce que le mouvement ouvrier avait obtenu dans chaque pays en cent ans de luttes.

Cette Europe-là n'est pas une Europe des peuples. La souveraineté populaire n'est jamais mentionnée dans aucun texte. Cette Europe-là n'est pas une Europe de celles et de ceux qui ne vivent que de leur travail. Les politiques sociales ne sont traitées que comme des obstacles à la concurrence et au marché.
Le projet européen qui est à l'oeuvre répond à une volonté et à une seule : faire disparaître, par le haut, tout ce qui peut encadrer le capitalisme. Face à la crise du capitalisme, l'Union européenne n'est pas une partie de la solution. C'est une partie du problème.
" [Sources : Revue du NPA n°1. l'Union européenne : une Europe des marchands et des banquiers...http://www.npa-europeennes2009.org/spip.php?article626




4. Un vote pour en finir avec Sarkozy et sa politique, au plus vite

A la différence d'autres partis de gauche, le NPA ne s'agenouille pas devant le sacro-saint calendrier électoral qui commande de subir Sarkozy jusqu'en 2012, par soi-disant respect pour le suffrage universel. Or, en imposant le traité de Lisbonne qui est la copie conforme de la Constitution européenne, Sarkozy a montré le sort qu'il réserve au suffrage universel. En mettant au point ce Traité antisocial, Sarkozy s'est moqué éhontément et cyniquement de la volonté populaire exprimée le 29 mai 2005. Du point de vue de la démocratie formelle, les partis qui déclarent s'opposer à lui devraient exiger qu'il s'en aille, sans hésiter. Mais, ils s'en gardent bien. Même le Front de gauche qui se veut pourtant plus à gauche que le PS. A tout point de vue, deux ans, ça suffit ! Il est temps d'arrêter le bras du casseur qui s'en prend aux hôpitaux, à la Fonction publique, aux libertés individuelles les plus élémentaires, à toute manifestation d'indépendance de la Justice, tout comme il s'en est pris aux retraites, à la Sécu. Dehors, ce représentant des capitalistes et des banquiers, ce porte-parole fanfaron des fauteurs de crise, cet apprenti dictateur.


5. Un vote pour la grève générale, comme aux Antilles

En 44 jours de grève générale, les travailleurs et la population de la Guadeloupe, avec leur Collectif unitaire, le LKP, ont arraché une augmentation de 200 euros. Certes, dans de nombreuses entreprises, la lutte continue pour transformer ce magnifique essai marqué par la méthode de la grève totale unie jusqu'à satisfaction. Les esprits chagrins qui spéculent sur le non respect des accords dit Jacques Bino se souviennent-ils que deux ans après la grève générale de Juin 1936, le patronat et le gouvernement " reprenaient " les acquis de 1936. Momentanément repris, ils ont été reconquis et servent de cadre aujourd'hui encore à bien des aspects de notre vie quotidienne. Ce n'est donc pas un scoop de faire remarquer que les patrons cherchent toujours à reprendre de la main droite ce qu'ils ont dû concéder de la main gauche. Ces esprits chagrins se demandent-ils ce qu'ont obtenu les " 8 " chefs des confédérations au lendemain des journées d'action sans suite des 29 janvier, 19 mars et 1 er mai ? Rien sinon des miettes sur fond d'aggravation des attaques patronales et gouvernementales.

Ce sont ces grands stratèges syndicaux qui, du haut de leur suffisance, décrètent que ce qui s'est passé aux Antilles n'est pas transposable en France (Thibault) au lieu de descendre de leur piédestal, se dépêcher sur place et de dire à leur tour, comme l'a fait Besancenot : " nous venons sur place apprendre de l'action que mène le LKP ". Le NPA entend aider au surgissement de la grève générale, c'est à dire, à l'irruption du véritable tous ensemble jusqu'à satisfaction des revendications vitales des salariés et de la population en difficulté.


6. un vote pour l'interdiction des licenciements




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Conséquent avec ses principes, le NPA se prononce pour l'unité pour l'interdiction des licenciements. A moins de considérer que les salariés devraient payer une crise dont ils ne sont en rien responsables, au nom de quel " réalisme " faudrait-il accepter les licenciements ? Au nom de quoi faudrait-il accepter le licenciement des uns pour sauver l'emploi des autres, comme le prétendent des responsables syndicaux oublieux du principe selon lequel le syndicat doit défendre l'emploi de tous et de chacun ? Au nom de quoi faudrait-il négocier les critères de licenciements qui sont repris dans les " plans sociaux " et qui, le plus souvent, consiste à sacrifier les plus jeunes et les célibataires pendant les premières vagues de licenciements... qui préparent les suivantes, liquidant les plus anciens et les mères ou pères de familles ? Cette spirale des licenciements conduit tout droit à la catastrophe sociale et enfonce un peu plus le pays dans cette crise sans fin. Mesure de justice sociale élémentaire, d'égalité devant le droit au travail, le combat pour l'interdiction des licenciements, nous ne le cachons, appelle des mesures anticapitalistes de réquisition des entreprises qui licencient, de réduction du temps de travail sans perte de salaire, des mesures de gauche décomplexée n'hésitant pas à affirmer que pour sortir de la crise, il faudra travailler moins et gagner plus, pour travailler tous.


7. un vote pour un parti ouvrier digne de ce nom

Depuis vingt cinq ans, il existe en France un phénomène abstentionniste récurrent qui exprime en creux ce que le NPA exprime en relief, à savoir : plus personne ne représente la classe ouvrière. Le PC et le PS sont disqualifiés pour parler au nom des salariés car ces partis ont gouverné à deux reprises en un quart de siècle pour appliquer une politique contraire aux intérêts des travailleurs et des jeunes qui les avaient chargés de leurs aspirations à " changer la vie ". Ils se sont coulés dans le moule des institutions de la V ème république et de l'Union européenne qu'ils prétendent pouvoir réformer de l'intérieur, rendre moins libérale et plus sociale.
Toute une génération garde en mémoire le blocage des salaires à partir de 1983 puis le rationnement des soins dans les hôpitaux puis le licenciement de dizaines de milliers de sidérurgistes sous Mitterrand puis les privatisations sous Jospin ( France télécom, air France, le SERNAM, etc) entre autre élément de la politique anti ouvrière prise en charge au nom du " moindre mal " et de la " realpolitik " par le PC et le PS (avec cette particularité pour le PC qu'il jure après coup qu'il ne recommencera plus ! )
Le NPA se veut être le creuset de ce nouveau parti au service des travailleurs, des exploités et des opprimés, au service de chacune de leurs luttes partielles, de chacune des revendications, dans la voie du Tous ensemble qui est la clé de tous les changements à venir.
Dans cette voie, chaque bulletin de vote pour le NPA est un élément de consolidation, de renforcement, de construction du Parti qui aide les salariés et les jeunes à s'émanciper par eux-mêmes, pour le compte de la population toute entière. Alors, le 7 juin, n'hésitons pas. Chaque voix comptera.

Daniel Petri, sympathisant du NPA, ex-conseiller municipal d'Alfortville

Pedro Carrasquedo, membre du comité NPA de Mauléon-Soule (Pays Basque)


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Quelle unité pour interdire quels licenciements ?





Depuis plusieurs semaines, le POI (qui est le dernier avatar de l'ex-OCI des années 70) mène campagne pour " la marche unie sur Paris pour l'interdiction des licenciements ". l'initiative en soi n'est pas, a priori, mauvaise. l'interdiction des licenciements est incontestablement un mot d'ordre juste, qui correspond en tout point au moment présent de la situation générale. De plus, le POI, cette fois-ci, semble vouloir opter pour la méthode du front unique, en s'adressant à tous les partis qui se réclament du mouvement ouvrier, PC, PS, PG, NPA, LO pour un appel commun de ces organisations à la " marche unie ". Pour un peu, ce serait une belle avancée de la part de ce parti qui, depuis fort longtemps, ne cherchait plus à oeuvrer à la réalisation de l'unité des travailleurs et des organisations. Mais, fort curieusement, dans cette quête d'unité, le POI oublie... les syndicats, les confédérations ouvrières qui sont pourtant intéressées au premier chef par la revendication-clé d'interdiction des licenciements. En particulier, aucune démarche n'est entreprise en direction de F.O où le POI a des ramifications dans l'appareil de cette confédération syndicale depuis belle lurette. Une marche unie, sans les syndicats ? Comment comprendre ? Faut-il en conclure que tout dépendrait désormais de l'unité des partis de gauche ? Et si cette unité ne se réalise pas, que faire ? Rejoindre le POI, pardi !

Et si cette unité se réalisait, mais sur un objectif qui ne serait plus tout à fait le même, comment faire ?

Après un rassemblement-meeting-manif à Paris du POI qui fut, paraît-il, un succès boycotté par les médias, il y a eu une conférence des " comités pour la marche unie sur Paris pour l'interdiction des licenciements ", réunie à Puteaux les 15 et 16 mai. Rien de nouveau sous le soleil car les campagnes du POI ex PT ex PCI ex OCI se terminent toujours ainsi : manif suivi d'une conférence d'où retentissent des appels pathétiques et, un clou chassant l'autre, on passe à autre chose. Il en est ainsi depuis 40 ans. Mais, reconnaissons que cette fois-ci le rite ne se reproduit pas de cette manière là car, un accord fort opportun est survenu entre la délégation de ces comités du POI et... une délégation du PCF, à l'issue d'une rencontre officielle le 15 mai :



" La rencontre a dégagé notre appréciation commune suivante : la situation, qui voit se multiplier les plans de licenciements, conduit les partis politiques qui se réclament du mouvement ouvrier à devoir prendre des initiatives pour l'interdiction des licenciements. Des initiatives ont déjà été prises sur la question de l'emploi. Ce week-end se tient une conférence nationale de délégués de comités pour l'unité pour la marche unie pour l'interdiction des licenciements. Si cette conférence décidait d'appeler à une réunion de tous les partis se réclamant du mouvement ouvrier pour discuter d'un appel à une marche unie pour l'interdiction des licenciements, le PCF y répondrait positivement.
Cette réunion pourrait avoir lieu rapidement, en tout cas, immédiatement après le rassemblement du 28 mai appelé par le PCF jour du dépôt de son projet de loi pour l'interdiction des licenciements, ce 28 mai constituant une étape dans et pour la construction de la marche unie pour l'interdiction des licenciements.
"




[Aux responsables nationaux du PCF, du PS, du Parti de gauche, du NPA, de Lutte ouvrière ... - Actualité - Textes et documents - Date de mise en ligne : mercredi 27 mai 2009 - site du POI]

Joli coup, pourrait-on dire ! Coup double, même. Il faut bien le dire, l'unité POI/PCF est une première. Mais, autre fait inédit, le PCF aurait déposé un projet de loi pour l'interdiction des licenciements. A telle enseigne que le rassemblement du PCF, le 28 mai, jour du dépôt de ce projet de loi, constituerait - on a bien lu- une étape dans et pour la construction de la marche unie pour l'interdiction des licenciements. Comme tout cela s'emboîte à merveille !

Hélas, la proposition de loi en question du PCF dont le titre premier est De l'interdiction, de la prévention des licenciements économiques et de la sauvegarde de l'emploi ... n'interdit pas les licenciements économiques.



"Art. L. 1233-3. - Constitue un licenciement pour motif économique le licenciement rendu inévitable par un ou plusieurs motifs non inhérents à la personne du salarié, résultant soit d'une suppression ou d'une transformation d'emploi ou d'une modification du contrat de travail dues à des difficultés économiques qui n'ont pu être surmontées par la réduction des coûts autres que salariaux, soit à des mutations technologiques indispensables à la pérennité de l'entreprise.

" Est dépourvu de cause réelle et sérieuse le licenciement économique effectué alors que l'entreprise ou sa filiale a réalisé des bénéfices, constitué des réserves ou distribué des dividendes au cours des deux derniers exercices, a procédé à un transfert d'activité, de production ou de services vers un pays étranger pour exécuter des travaux qui pourraient l'être par le ou les salariés dont le poste est supprimé, ou a reçu des aides publiques de toute nature.

" l'inspection du travail procède aux vérifications nécessaires pour l'application du présent article.




Licencier dans les entreprises qui procèdent à des mutations technologiques, quoi de plus normal, en somme ! Licencier dans les entreprises qui connaissent des difficultés économiques, quoi de plus légitime, en quelque sorte ! Ce raisonnement spécieux permet, en réalité, de justifier les licenciements dans la plupart des entreprises qui, de plus, peuvent se prévaloir de la récession qui frappe le pays. Qu'on le veuille ou non, la proposition de loi du PCF, qui plaît tant au POI fait payer la crise aux salariés des entreprises en difficulté.

Mais, regardons tout de même de plus près la proposition des députés PCF. l'article 2 de la proposition PCF reprend l'article L1233-2 qui stipule " Tout licenciement pour motif économique est motivé dans les conditions définie par le présent Chapitre. Il est justifié par une cause réelle et sérieuse." La proposition PCF y ajoute : " A défaut, le licenciement est nul et nul d'effet. ". On pourrait, à la rigueur, considérer que l'interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des bénéfices, distribuent des dividendes aux actionnaires et délocalisent ou touchent des aides de l'Etat, est une belle avancée. Mais, la proposition de loi leur tend déjà une perche leur permettant de contourner cette interdiction en se prévalant de " mutations technologiques indispensables à la pérennité de l'entreprise " sans même parler de la fermeture pure et simple qui, elle, n'est pas " interdite " dans le cadre de cette proposition -là. Qui plus est, en l'absence d'ouverture des livres de compte des entreprises, les bénéfices réalisés pourront être masqués.

Ceci posé, si on se situe du point de vue de la société, cette proposition ne fait que remanier, aménager, les critères de licenciement et l'art et la manière de laisser sur le carreau des centaines de milliers de salariés !

Si on se situe du point de vue qui est le nôtre de l'unité des travailleurs et des organisations, la proposition du PCF est tout à fait néfaste, divisant travailleurs des entreprises " bénéficiaires " et salariés des entreprises " déficitaires ". Qui plus est, elle ne gêne aucunement le MEDEF puisqu'avec un bon avocat du droit du travail, un bon comptable pour faire pleurer sur la situation de l'entreprise dans la tourmente de la crise et de la récession, avec un zeste de complaisance des pouvoirs publics, les critères contenus dans la proposition de loi du PCF et qui a l'heur de plaire au POI sont remplis . Et le tour est joué et les travailleurs sont licenciés.

On aura beau dire et faire, seule l'exigence de l'interdiction de tous les licenciements, qu'ils soient secs ou déguisés, dans les entreprises, qu'elles fassent ou pas des bénéfices, qu'elles aient ou pas des actionnaires, qu'elles aient bénéficié ou pas d'aides publiques est le seul socle sérieux de l'unité, à moins que certains aient en vue une unité d'appareils dans le dos des travailleurs. Au fait : qu'attend le POI pour s'adresser aux confédérations syndicales et pour commencer, vu son implantation privilégiée dans la CGT-FO, à Mailly ? Charité bien ordonnée ne commence-t-elle pas par soi-même ?


Daniel Petri, sympathisant du NPA, ex-conseiller municipal d'Alfortville

Pedro Carrasquedo, membre du comité NPA de Mauléon-Soule (Pays Basque)




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Argentine


28 juin 2009 : élections en Argentine




Le 28 juin prochain vont avoir lieu les élections générales en Argentine, pour renouveler la Chambre des députés. Ces élections prévues initialement au mois d'octobre ont été avancées de quatre mois par décision présidentielle. Cette décision prise par Cristina Kirchner est motivée par la crainte réelle de voir sa majorité s'effondrer au Parlement national. Ces élections se déroulent à la proportionnelle intégrale, les 23 provinces et la capitale Buenos Aires ont un nombre de sièges proportionnel à leur population. C'est ainsi que Buenos Aires a 25 sièges de députés, la province de Buenos Aires 70, celle de Santa Fe 19 et Cordoba 18. A elles seules elles représentent 51% des sièges du Parlement. Devant la crise politique qui assaillit le pays, Nestor Kirchner, l'ancien Président, va essayer de limiter les dégâts en se présentant dans la province de Buenos Aires.

Le Mouvement Socialiste des Travailleurs présente des candidats dans toutes les provinces, à la fois à l'Assemblée nationale, au Sénat, aux Parlements régionaux et dans les principales villes. Nous portons à la connaissance des lecteurs de la chronique deux textes parus dans le dernier numéro de " Alternativa Socialista ", le journal du MST.

Buenos Aires : Parque Rivadavia, 13 décembre 2008

C'est le 13 décembre 2008, dans un meeting en plein air rassemblant des milliers de participants au Parc Rivadavia à Buenos Aires, qu'a été annoncée la candidature de Vilma Ripoll aux élections législatives dans la capitale argentine. Voici son discours :

" Le monde vit une terrible crise économique et financière, la plus terrible depuis les années 30. Et, comme toujours, le capitalisme et l'impérialisme veulent que nous la payions, nous, les travailleurs des pays avancés et les peuples du monde entier. Le " sauvetage " de Bush et des gouvernements européens n'est que pour les entrepreneurs. Tout d'abord avec des milliards de dollars pour les grandes banques, et maintenant pour les multinationales en commençant par les entreprises automobiles. Ceux qu'ils ne sauvent jamais ce sont les travailleurs et la classe moyenne !

Le capitalisme engendre plus de faim et de licenciements, plus d'exploitation et de destruction de la planète. Les champions du " marché libre " demandent à grand cris l'aide de l'Etat au prix de nos salaires, de nos postes de travail, de nos retraites, de nos aides sociales, de la santé et de l'éducation. Face à cette crise nous réaffirmons que la seule issue pour l'humanité est dans la lutte pour un système différent, juste et solidaire : le socialisme. Assez du capitalisme ! La seule issue c'est le socialisme, en Argentine et dans le monde entier !

Face à la crise

Cette crise, bien entendu, affecte notre pays. Contre toutes les âneries proférées par Cristina et son mari, qui veulent nous faire croire que nous sommes " blindés " et que rien ne va se passer, nous sentons aujourd'hui les effets de la récession, le blocage des salaires et les licenciements. Quand il y a la récession les choses sont plus difficiles, mais on lutte et on résiste comme à Général Motors où la force de la base, malgré les manoeuvres de la bureaucratie, a freiné l'offensive patronale.

De même que Bush, le plan de Cristina n'est pas là pour protéger les travailleurs, le peuple et les couches moyennes, mais les grandes entreprises. Avec l'argument d'éviter les licenciements, le gouvernement et les patrons cherchent à imposer la baisse ou le gel des salaires avec la complicité de la bureaucratie syndicale.

Regardez le plan pour l'achat d'automobiles. Combien de familles gagnent plus de 5200 pesos (1000 euros) et peuvent payer des mensualités de 800 à 1000 pesos (160 à 200 euros) ? Ce plan est là pour aider les entreprises qui ne veulent pas perdre un seul peso ! Et c'est la même chose pour le pétrole, non seulement il continue d'être bradé à l'étranger, mais ils ont donné aux compagnies pétrolières 9000 millions de dollars de subventions. Pour les mines, Cristina a fait voter une loi de protection de leurs grands propriétaires. Voilà les Kirchner tels qu'ils sont ! Ils travaillent pour les multinationales qui pillent nos ressources ! Ils blanchissent ceux qui ont organisé la fuite de leurs capitaux et les exonèrent d'impôts ! Pour eux, impunité et moratoire ! Mais pour les travailleurs, les chômeurs et la classe moyenne rien n'est pardonné alors que les prix et les taxes ne cessent d'augmenter et que les chiffres des statistiques sont truqués ! Cristina et sa famille passeront-t-elles les fêtes avec son " panier de noël " à neuf pesos !

Ce qui est clair c'est que les Kirchner veulent passer à la caisse. C'est leur unique préoccupation. Encaisser pour continuer à payer la dette extérieure et pour acheter des votes aux élections.

Qui doit la payer ?

Cristina ne prend pas les mesures qui s'imposent. La crise doit être payée par ceux qui l'ont provoquée : ceux d'en haut. Il faut interdire par la loi les licenciements et le chômage technique. Il faut augmenter les salaires, les retraites et les aides sociales, les indexer sur l'inflation et geler les prix, éliminer les taxes sur le panier de la ménagère. Si une entreprise organise le chômage technique ou licencie, il faut ouvrir ses livres de comptes, et si elle veut fermer il faut la nationaliser. Il nous faut aussi récupérer le pétrole, ne plus payer la dette, nationaliser les banques et le commerce extérieur pour éviter la fuite des capitaux et contrôler toutes les opérations bancaires. Et avec tout cela en finir avec cette politique prétentieuse faite de mensonges, d'arrogance et servie par des bandes de nervis, pour lui substituer un nouveau modèle politique et économique, un gouvernement des travailleurs, qui cherche l'unité avec les peuples d'Amérique latine sur le chemin du socialisme.

l'année 2009 va être pleine de défis. Tout d'abord, les luttes et les revendications. Comme nous le faisons depuis toujours, tout le MST doit être au service des enseignants, des fonctionnaires et de tous les travailleurs publics ou privés qui combattent pour les salaires ou les postes de travail. De même avec les revendications des chômeurs, des étudiants, des retraités.

Dans ces combats, nous avons aidé au surgissement de nouvelles directions comme nous l'avons fait cette année avec la constitution de la Liste Lila chez les enseignants, de la Liste Violeta chez les cheminots, avec les délégués du métro de Buenos Aires et dans bien d'autres corporations. Car il faut en finir avec la domination des Moyano, Barrionuevo, Yaski, tous amis du gouvernement. La base n'en peut plus de leurs trahisons et de leurs nervis. Les conditions nous sont favorables pour continuer la bataille et balayer la bureaucratie syndicale !

Construire une nouvelle alternative politique


Mais le combat syndical ne suffit pas et de plus il est très lié au développement d'une nouvelle alternative politique. l'autre grand défi va être la bataille électorale. En 2009 vont être élus des députés dans tout le pays, un moment de grande confrontation politique. Depuis la gifle donnée par les paysans aux Kirchner, ceux-ci en ont fini avec leur double discours et leur situation va de mal en pis. Alberto Fernandez les a quittés, ils se battent avec Cobos, Sola a rompu, suivi par Tamini et Ceballos. Mais le plus important c'est que le peuple les rejette de plus en plus, de même que la " nouvelle politique " qui unit tous les vieux maires corrompus du Parti Justicialiste. Les Kirchner parlent beaucoup des droits de l'homme mais ils s'unissent avec le militaire d'extrême droite Rico ! Ils n'ont pas honte !

Comme opposition apparaît surtout Carrio. Elle a commencé au Centre gauche, mais elle va de plus en plus à droite. Elle cherche à constituer une nouvelle Alliance, pas seulement avec les Socialistes de Santa Fe, mais également avec l'UCR, Lopez Murphy (politicien d'extrême droite), et peut-être même Sola. Il en est de même pour Duhalde (ancien président de la République) et Macri. Ce sont tous de vieux politiciens carriéristes de cette droite qui a déjà gouverné et qui a échoué.

Face à cela, depuis longtemps nous appelons toute la gauche et également Pino Solanas, et Lozano et un secteur de la CTA (un syndicat confédéré argentin) à construire une front sur la base d'un programme commun sans volonté hégémonique de qui que ce soit. Malheureusement ils ont refusé de s'unir avec la gauche. Solanas et Lozano se sont réunis avec le banquier Heliet, Ibarra et le courant appelé " Kichnérismo critico " qui s'éloigne maintenant du gouvernement. Si Solanas et Lozano changent d'attitude, nous sommes disposés à discuter avec eux, bien que nous voyions qu'ils ne prennent pas ce chemin.

C'est que face au gouvernement de Kirchner qui se noie et face à la droite, il n'y a pas d'issue dans une nouvelle variante de Centre gauche. Cette expérience a déjà été faite avec le " Frente Grande ", le " Frepaso ", et a fini avec " l'Alliance " avec De la Rua. C'est déjà arrivé avec Carrio, avec le gouvernement d'Ibarra qui fut un désastre. C'est la défaite de ce prétendu progressisme qui aboutit à la victoire de Macri à Buenos Aires. Les demi mesures ne valent rien, être un jour dans le gouvernement et l'autre dans l'opposition, voter un jour contre et le lendemain pour. La véritable opposition, la véritable alternative c'est la gauche. C'est pourquoi nous insistons envers les autres courants de gauche, il faut mettre de côté le sectarisme. Face à ces nouvelles recompositions du centre gauche, la seule issue positive c'est de constituer un front de toute la gauche.

Les Kirchner, la droite et le nouveau projet de centre gauche ne représentent pas une véritable opposition. Dans le Parlement de Buenos Aires la camarade Patricia Walsh représente la seule opposition cohérente, celle de gauche. Les amis de Kirchner ont soutenu Macri et voté 70% de ses Lois, y compris celle concernant la nouvelle police et la coalition civique les a approuvées pour plus de la moitié, ce qui manque se sont des députés de gauche, socialistes, fermement contre Cristina et contre Macri, combattant en faveur des travailleurs et du peuple ! Et comme la bataille va au-delà des élections, nous nous proposons de construire une forte opposition à partir de la gauche, non seulement pour gagner des députés, mais pour également construire une alternative de gouvernement.

De nombreux candidats ...deux seuls modèles

A 50 jours des élections nationales le combat entre les Kirchner et les candidats des vieux partis continue. Comme dans toutes les campagnes électorales on se jette à la figure de nombreuses accusations sur la part des responsabilités de chacun par rapport à la crise que vit le pays. Kirchner, dit représenter un modèle national et populaire totalement différent. l'opposition, elle aussi, se dit différente du modèle Kirchner. S'agit-il de modèles différents ? Nous pensons que non. Regardons ce qu'ils ont fait hier et ce qu'ils proposent aujourd'hui. Et comparons avec les propositions du MST-Nueva Izquierda.

A la fin du mois d'avril, Kirchner a formulé un chantage irréel : si je ne gagne pas les élections le pays sombrera dans le chaos comme en 2001. Cette menace s'effondra si vite qu'il fut obligé de la retirer immédiatement. Et maintenant, lui dans la province et Heller dans la capitale insistent sur le fait qu'ils sont les défenseurs d'un modèle national et populaire. Il ne fait aucun doute que le gouvernement du radical de la Rua - qui n'avait rien de populaire - a joué un rôle néfaste conduisant le pays à cette formidable crise. Mais si à travers ces élections la crise s'approfondit, c'est à cause du gouvernement actuel qui ne défend pas plus les intérêts populaires. Ce gouvernement et les vieux partis sont responsables du désastre que nous vivons. Ce n'est pas par hasard, derrière leurs conflits, ils partagent les points centraux chaque fois qu'ils gouvernent ils vont jusqu'à voter indifféremment leurs propositions mutuelles. Au-delà des différences spécifiques, il n'y a pas de modèle fondamentalement différent entre les Kirchner et l'opposition. Si nous abandonnons le terrain des petites phrases qu'ils se jettent à la figure, nous pouvons constater qu'ils sont d'accord sur tous les thèmes centraux politiques et économiques du pays.


Trois exemples importants

Regardons en face la réalité de nos ressources et de nos richesses naturelles. Aujourd'hui le pétrole, le gaz et les mines sont aux mains de multinationales. Dans le cas du pétrole, nous sommes le seul pays au monde où la totalité de l'exploitation et de la commercialisation sont aux mains d'intérêts privés. Les richesses minières sortent chaque jour du pays, laissant de graves problèmes de pollution des sols, des rivières et des maladies pour les habitants de nos provinces. Kirchner a permis tout cela. Mais les gouvernements antérieurs du Parti Justicialiste (PJ) et de l'Union Civique Radicale (UCR) n'ont pas fait autre chose. Ce n'est pas un hasard si les candidats Kirchner, de Narvaez, Carrio, Michetti et Stolbizer ne proposent rien d'autre. Ils sont tous pour la continuité du vol de nos richesses par les multinationales et aucun ne propose leur nationalisation et leur contrôle.

Un autre exemple est celui de la politique internationale. Aujourd'hui nous sommes face à un nouveau rapprochement du gouvernement avec le FMI. Il fut un temps, où ils le critiquaient dans les meetings, mais ils ont payé chaque peso. Et maintenant ils s'engagent dans de nouveaux crédits, de nouveaux endettements et encore plus de dépendance. Et voilà comment vont les choses. Ce que nous ne pouvons oublier c'est que nous eûmes la même dépendance sous le gouvernement de l'Alliance entre l'UCR et le Centre Gauche, de même sous le gouvernement péroniste antérieur. Avec tout ça nous nous sommes retrouvés à genoux, payant et payant la dette et les intérêts de la dette. Est-ce que les candidats actuels proposent de changer cette politique ? En aucun cas. Ceux du PJ, de l'UCR et de Kirchner veulent poursuivre la même politique. C'est-à-dire que tous ne proposent qu'encore plus de soumission.

Le 3ème exemple, tu le vis quotidiennement dans ton quartier ou sur ton lieu de travail. Les inégalités sociales ne sont pas seulement très profondes mais elles augmentent encore. Les riches sont chaque fois plus riches. Et les pauvres se comptent en millions. Avec les Kirchner l'abîme entre les pauvres et les riches s'est agrandi au point de dépasser celui qui existait du temps de Menem. Et avec les mesures actuelles cela va aller en empirant. Il en est de même avec les autres exemples, si nous regardons en arrière nous voyons que les plans économiques de l'UCR et du PJ augmentèrent les inégalités sociales. Et le modèle appliqué par Macri-Michetti dans la capitale ne fait rien d'autre. Les bidonvilles se sont multipliés, la pauvreté et la crise du logement se sont accrues. Quelles sont les propositions du gouvernement et de l'opposition sur ces thèmes ? Les candidats Kirchner le cachent avec les chiffres falsifiés des statistiques nationales, tandis que le PJ et l'UCR proposent de ne rien changer. C'est ainsi que si l'on vote pour l'un ou l'autre de ces candidats on verra croître la pauvreté, le chômage et la misère pour des millions.

Le vote pour le MST : des candidats et des propositions pour un autre modèle

Loin des disputes entre les différentes variantes qui sur les thèmes centraux défendent un même modèle, le MST-Nueva Izquierda propose un projet et un modèle distinct. Qui n'est pas seulement nécessaire sinon possible de mettre en avant. Nos candidats députés et sénateurs vont présenter un changement profond sur chacun de ces thèmes.

Nous proposons de récupérer pour le pays le pétrole, le gaz, et les mines, pour en finir avec le pillage des multinationales. Pour mettre toute notre capacité énergétique au service des nécessités sociales et populaires et en planifiant un nouveau système national contrôlé par les travailleurs et le peuple.

Nous proposons d'en finir avec la dépendance au FMI, au Club de Paris et à la Banque Mondiale, ces organisations responsables de la crise mondiale.

Nous pouvons avoir une autre politique internationale aux cotés des autres pays latinos américains. Un projet indépendant qui utilisera les millions de dollars que nous payons aujourd'hui à ces organisations, afin de réaliser des plans de travaux publics pour donner du travail à tous, pour permettre l'augmentation des salaires des travailleurs, des retraités et des services sociaux. Nous proposons des mesures concrètes pour rompre la dynamique des inégalités sociales. D'un côté par de gros impôts sur les profits et de l'autre en éliminant les subventions aux grandes entreprises. Un changement drastique du régime des impôts pour que payent beaucoup plus ceux qui ont beaucoup plus. Et dans le même temps éliminer les taxes sur les produits de première nécessité réduisant ainsi de 15% les prix de ces produits. Nous proposerons à l'Assemblée nationale un nouveau plan de crédits et de subventions pour les classes moyennes appauvries et pour que les travailleurs puissent accéder à la propriété de leur logement et à d'autres nécessités prioritaires. Des bourses pour les étudiants, du travail pour nos jeunes, pour éviter qu'ils tombent dans les mains des mafieux de la délinquance, des nervis et des policiers corrompus.

Vilma Ripoll, Marcelo Parrill, Alejandro Bodart et tous nos candidats vont mettre en avant nos propositions pour un autre modèle du pays, c'est pour cela que nous sollicitons ton vote, il est nécessaire d'avoir des députés et des sénateurs qui te soutiennent quand tu luttes ou quand tu revendiques tes droits et qui également combattent pour impulser un nouveau projet, un projet socialiste de gauche. Les Kirchner et les vieux partis qui gouvernent et qui nous ont gouvernés nous ont conduits à la catastrophe. Ne leur donne pas ton vote pour qu'ils continuent de la même manière.

Renforce le 28 juin une nouvelle alternative pour le pays.

Alternativa Socialista, Sergio Garcia, 7 mai 2009
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Annexe 1



Échange entre le PG et la Gauche Unitaire sur la disparition des revendications sur les immigrés dans les professions de foi où le PG est tête de liste.






Paris, le 12 mai 2009

Destinataire : Parti de Gauche Copie : Parti Communiste Français



Chers camarades,

Un désaccord politique important est apparu entre nos deux composantes au cours de la réunion de validation nationale du matériel officiel qui s'est tenu le mardi 12 mai. En effet, la revendication sur la question de l'Europe et de l'immigration est absente des professions de foi des grandes régions Ouest, Est et Sud-Ouest alors qu'elle figure dans les professions de foi des quatre autres grandes régions.
Cette revendication exprimait la nécessité " d'une stratégie européenne de co développement, rompant avec l'Europe Forteresse et les directives de chasse au migrant, pour la régularisation des sans papiers ". Cette formulation avait fait l'objet d'un accord entre les trois composantes du Front de Gauche lors d'une réunion précédente de validation du matériel officiel du lundi 11 mai. Il était convenu entre nous d'intégrer cet élément supplémentaire dans les mesures présentées au verso des professions de foi.
Vous nous dites être d'accord avec la revendication mais qu'elle n'a pas sa place dans les mesures à opposer immédiatement à la crise. l'argument est peu convaincant. Il l'est d'autant moins qu'au moins une autre revendication figure dans la liste alors qu'elle n'a pas plus d'effet immédiat sur la crise. Nous voudrions vous convaincre de la nécessité de la faire figurer dans l'ensemble des professions de foi imprimées au nom du Front de Gauche c'est à dire en notre nom à tous.
Votre décision maintenue de supprimer ce point qui faisait accord entre nous aurait des conséquences politiques à deux niveaux.
D'abord elle affaiblirait la cohérence politique du Front de Gauche qui présenterait, à cette échéance européenne, de fait des mesures programmatiques différentes suivant les régions... Ce qui ne manquera pas d'être vu et interprété par tous ceux qui se réjouiront de pointer des contradictions dans notre démarche.

Pourtant la question de l'opposition à la politique anti immigrée qu'elle soit menée par Nicolas Sarkozy où à l'échelle européenne est une question politique centrale. La présidence française de l'UE a été marquée par une aggravation majeure des politiques restrictives concernant l'immigration. Alors que depuis plusieurs années, les luttes des travailleurs sans papiers ou pour le droit à la scolarisation des élèves sans papiers sont soutenues majoritairement par la population. La question de la pénalisation des " aidant " est aujourd'hui au coeur de l'actualité politique.
C'est également une question politique décisive à gauche entre ceux qui s'adaptent à la logique libérale et à la gestion des immigrés comme de simples " flux " de main d'Ïuvre et à une gauche qui se bat pour le respect des droits, les valeurs de solidarité, de justice. Bref, il s'agit d'un "identifiant" politique pour le peuple de gauche sur lequel le Front de Gauche a la responsabilité de se positionner dans sa présentation envoyée aux électeurs.
Ensuite, cette décision arbitraire de votre part affaiblirait le Front de Gauche en tant que construction politique pluraliste, inédite dans la vie politique française. Alors que la décision d'ajouter cette revendication avait été prise collectivement, sans qu'il ait été indiqué qu'un tel ajout pouvait poser un problème, vous avez pris la décision unilatérale de supprimer cette revendication, sans prendre le temps d'aucune concertation entre nos trois composantes ni au niveau des circonscriptions, ni à l'échelle nationale. Ce qui aurait très certainement pu permettre de surmonter ensemble cette difficulté et de trouver un compromis acceptable par tous.
La démarche engagée avec le Front de Gauche ne peut développer tout son potentiel, ne peut entraîner largement, et ne peut changer réellement la donne à gauche, que s'il s'agit d'une unité solide. Il ne s'agit pas de masquer les désaccords qui peuvent exister entre nous mais de respecter les accords que nous prenons collectivement.
Afin de surmonter cette situation de blocage, nous vous demandons donc de corriger les trois professions de foi des régions Ouest, Sud ouest, et Est et d'intégrer cette revendication qui est présente dans les quatre autres régions.

Salutations unitaires,

Pour le Bureau National de Gauche Unitaire

François Calaret, Alain Faradji



Réponse du Parti de gauche

Chers camarades,


Nous avons bien reçu votre lettre adressée au PG avec copie à nos camarades du PCF. Nous sommes surpris de cette manière d'organiser nos échanges mais nous estimons que la question politique que vous soulevez mérite une réponse précise.


Sur le fond

Le PG est un parti jeune. Mais il s'est déjà exprimé sur la question des sans papiers. Nous avons notamment publié un communiqué de presse le 14 avril dernier dont voici un extrait :

" Le combat pour la régularisation et pour l'égalité des droits est le combat de tous. Il s'agit en effet de mettre un terme à la véritable " délocalisation sur place " que constitue l'emploi de travailleurs sans-papiers dans les secteurs d'activité non délocalisables (bâtiment, restauration, nettoyage, aide à la personne...). Seule la régularisation permet de stopper la pression à la baisse sur les salaires et les droits sociaux qu'une partie du patronat exerce en employant sciemment ces travailleurs sans droits.

Le combat pour la régularisation des sans-papiers est un combat politique. Dans le contexte de crise actuelle, le gouvernement a décidé d'intensifier sa politique libérale. Plus la crise sociale s'aggrave, plus ce gouvernement s'acharne dans des politiques sécuritaires pour tenter d'en détourner l'attention et durcit sa politique répressive à l'égard des immigrés en situation irrégulière. Ne le laissons pas détourner l'attention de la question sociale en y substituant les questions sécuritaires ! "

Ce communiqué se termine par la revendication suivante :

" Après que les réformes Sarkozy successives aient fabriqué des milliers de sans-papiers, le Parti de Gauche se prononce pour remettre les compteurs à zéro avec un plan de régularisation de l'ensemble des sans-papiers actuellement en France. "

La position de notre parti est donc claire et publique.


Sur la forme

Vous nous écrivez : " Alors que la décision d'ajouter cette revendication avait été prise collectivement, sans qu'il ait été indiqué qu'un tel ajout pouvait poser un problème, vous avez pris la décision unilatérale de supprimer cette revendication, sans prendre le temps d'aucune concertation entre nos trois composantes ni au niveau des circonscriptions, ni à l'échelle nationale ".

Cela ne traduit pas la réalité et réécrit l'histoire. Nous n'avons en effet jamais pris la décision de supprimer une revendication qui aurait été élaborée entre nos trois forces lors du travail sur la profession de foi.


Faut-il rappeler la méthode qui a prévalu et la chronologie de nos travaux ? Lors des réunions sur la profession de foi entre F. Delapierre, A. Faradji et JF. Gau, il avait été clair que ne pourraient y rentrer toutes les mesures proposées par le FDG ni même tous les thèmes de campagne. Il avait donc été décidé d'un commun accord de nous en tenir aux mesures immédiates face à la crise. S'il s'était s'agi d'autres choses, vous imaginez bien que nous aurions alors réclamé d'autres mesures sur la souveraineté populaire, la laïcité...

Suite à ces réunions, vous avez dans un mail du 24 avril d'Alain Faradji, demandé des corrections à apporter. Nous citons ce mail : " un droit de veto des comités d'entreprise européen sur les licenciements. Je préférerai: un droit de veto des comités d'entreprise sur les licenciements. Pourquoi parler d'un moratoire? Je préférerai "la remise en cause" et j'ai un problème avec "la pénalisation des modes de production et de consommation polluants". je propose de revenir à une formulation proche de celle contenu dans le 4 pages:
"Priorité aux énergies nouvelles et aux modes de productions non-polluants" ".

Nous avons pris attention à ce mail d'Alain et intégré effectivement ces modifications. Vous constaterez que ni dans ce mail, ni dans aucun autre, il n'y a un seul mot sur la régularisation des sans-papiers ni d'évocation de la politique vis-à-vis des migrants.

Cette précision est importante car ce sont les éléments contenus dans cette circulaire cadre que chacun garantissait ensuite de reprendre globalement par circonscription tout en laissant celles-ci (et leur tête de liste) libres de faire des adaptations. Les réunions qui ont eu lieu depuis samedi dernier avaient donc un rôle unique de vérification globale qu'aucun document ne contredisait les positions de l'une des composantes. Elles ne constituaient en aucun cas la réouverture d'une discussion sur des points non abordés précédemment. . Or, en réalité, samedi dernier vous avez décidé d'ouvrir une discussion en demandant un ajout important qui n'a d'ailleurs été formulé que lundi. Nous ne pouvions donc, contrairement à ce que vous dites, qu'enregistrer la proposition mais en aucun cas garantir qu'elle serait acceptée dans le matériel de circonscription. Nous aurions sinon envisagées notre travail autrement notamment en terme d'aller-retour nécessaires avec les circonscriptions.

Pour nous ce point de méthode a une grande importance car en travaillant dans l'urgence nous ne nous donnons pas les moyens d'élaborer des formulations précises, correspondant à des mesures concrètes que nous prendrions si nous étions en situation de gouverner.

Sur la formulation

La formulation que vous proposez pose ainsi plusieurs problèmes.

La mesure proposée (censée être une " mesure immédiate face à la crise ") est extrêmement imprécise. Que veut-on dire par " régularisation des sans-papiers " ? S'agit-il de la régularisation de tous les sans papiers (pourquoi alors ne pas le dire) ? De certains sans-papiers (alors que nous avons refusé la formulation du MRC qui parlait de régularisation sur critères) ? Des sans-papiers en Europe (ce serait logique puisqu'il s'agit de propositions européennes) ou en France ? Enfin s'agit-il d'une mesure ponctuelle (un plan de régularisation) ou d'une politique permanente ? Le Parti de Gauche est un parti gouvernemental qui n'entend pas aller aux urnes sur des formules floues auxquelles nous serions bien incapables de donner une traduction précise et commune.

Le terme de co-développement pose également problème. Nous l'avons-nous-mêmes utilisé et il figure dans la déclaration commune du Front de Gauche. Mais depuis nous savons que de nombreuses associations et personnalités impliquées sur ces questions font remarquer qu'il comporte de graves ambiguïtés et déconseillent d'y recourir. En voici quelques exemples :

Le comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde note que " l'expression fourre-tout du " co-développement " fait florès " et que " pourtant, le terme est particulièrement discutable : en quoi ce co-développement diffère-t-il de l'aide au développement, qui appartient elle-même à la pensée néocoloniale ? ".

Michel Husson écrit : " Je récuse pour ma part l'évolution consistant à relier codéveloppement et gestion des flux migratoires. Il y a un rapport entre les politiques de développement et les migrations, mais on ne peut restreindre la conception des migrations à la gestion des flux migratoires et subordonner le codéveloppement à la maîtrise de ces flux. C'est pourquoi je préfère ne pas utiliser le terme de codéveloppement et parler plutôt de développement coordonné, de développement partagé ou encore mieux de développement solidaire. "

Pour Gus Massiah, " Le codéveloppement est devenu une tarte à la crème, tant le concept a été dévoyé. Il avait été popularisé par Jean-Pierre Cot en 1981, éphémère ministre de la Coopération, poussé à démissionner car il voulait des rapports équitables entre la France et l'Afrique. Aujourd'hui, le codéveloppement n'est, chez beaucoup de candidats à la présidentielle, qu'un alibi qui sert à masquer la politique répressive vis-à-vis des migrants. "
Ajoutons que le terme a été repris par Sarkozy ou De Villiers, qui propose notamment dans son programme d'" instaurer une vraie politique de codéveloppement avec les pays du tiers-monde, visant à fixer les populations dans leur pays d'origine " allant jusqu'à revendiquer la création d'un ministère du codéveloppement.

Ceci confirme qu'en agissant avec précipitation, sans prendre le temps de la discussion collective, nous risquons de commettre des erreurs et d'affaiblir les idées que nous défendons.

Ce que nous proposons

Comme nous vous l'avons dit hier, les professions de foi Sud Ouest, Est et Ouest sont tirées. Pour les raisons que nous vous avons indiquées (sans même parler du coût exorbitant qui en résulterait), il nous paraîtrait erronée de les modifier et de les réimprimer. En revanche nous vous avons proposé la réalisation d'un matériel national sur cette question. Si vous le souhaitez nous pouvons fort bien doubler ce tract d'un communiqué du Front de Gauche.
Il nous semble que cette proposition est conforme à nos objectifs communs. Nous la reformulons donc à votre intention, ainsi qu'à celle du PCF et de toutes les têtes de liste du Front de Gauche.

Si certaines têtes de liste souhaitent maintenir la formulation proposée par Gauche Unitaire, nous ne remettrons pas en cause ce choix. En tout état de cause nous ne le commenterons pas publiquement. Nous estimons en effet que cette " affaire " est déjà sortie de manière bien imprudente de nos échanges au sein du comité de liaison national. Au point même que des camarades de GU font circuler des mises en cause publiques sur des mails (une de vos camarades de Paris 15 y explique par exemple qu'il faudrait rattraper " les choses " avant " que tout le monde et la presse s'en empare "). Inutile de dire le risque que nous encourrions si, comme on peut le redouter vu l'étanchéité des mails, tout cela devenait public et parvenait aux oreilles de listes concurrentes. Faisons plutôt preuve de responsabilité !
Nous vous prions d'agréer nos salutations militantes,

Pour le Parti de Gauche,

Eric Coquerel et François Delapierre


Modifié le dimanche 12 juillet 2009
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