Préambule :
L’article qui suit a été rédigé avant les dernières interventions de Philippe Martinez, 1 « général » de la CGT, ce week-end. « Il y a la possibilité de suspendre le processus parlementaire. Si le gouvernement dit « on suspend la procédure parlementaire, on discute, on améliore », y'a pas de problème. C'est ce qu'on dit depuis le début ». Cette voix-là, c’est la voix de la compromission. « « Nous ce qu'on propose c'est de retirer ce texte et de rediscuter » . Or, il n’y a rien à discuter : le Code du travail doit être maintenu, un point, c’est tout . Philippe Martinez est placé devant un choix décisif : rupture avec le gouvernement ou rupture avec le front du refus de la loi « travail » et les intérêts matériels et moraux des salariés . Cet « épisode » montre à lui seul que le choix est entre l’appel à la grève générale et la compromission. |